Avec ce triptyque, Olivier Deschizeaux livre sans doutel'ensemble le plus accompli, le plus émouvant de son oeuvre, sa langue, d'unetrès haute tenue, tourmentée, torrentueuse parfois et qui charrie à foison desimages que n'auraient pas désapprouvées un André Breton, un Allen Ginsberg, sechargeant au fil de Le Courbe-Rêve d'une tension rarement atteinte. C'est qu'ils'agit de deuil. D'un long chant, une longue déploration dédiée à la mèredisparue, les trois parties du livre, "Thrène" , "Un goût de terre" , "Tarddans la nuit française" , se succédant comme si la mort devait à jamais "porterun cadran noir en son armure de cendres" .
Dès lors, le poète n'est plus qu'unorphelin. Ou "l'ersatz d'un Christ" , "un mendiant de grâce" , lequel, pourtout bagage, ne possède que "la pauvreté d'un enfant" . Lionel Bourg
Avec ce triptyque, Olivier Deschizeaux livre sans doutel'ensemble le plus accompli, le plus émouvant de son oeuvre, sa langue, d'unetrès haute tenue, tourmentée, torrentueuse parfois et qui charrie à foison desimages que n'auraient pas désapprouvées un André Breton, un Allen Ginsberg, sechargeant au fil de Le Courbe-Rêve d'une tension rarement atteinte. C'est qu'ils'agit de deuil. D'un long chant, une longue déploration dédiée à la mèredisparue, les trois parties du livre, "Thrène" , "Un goût de terre" , "Tarddans la nuit française" , se succédant comme si la mort devait à jamais "porterun cadran noir en son armure de cendres" .
Dès lors, le poète n'est plus qu'unorphelin. Ou "l'ersatz d'un Christ" , "un mendiant de grâce" , lequel, pourtout bagage, ne possède que "la pauvreté d'un enfant" . Lionel Bourg