Le corps. Prépas commerciales
Edition 2018

Par : Frédéric Laupies, Christophe Cervellon
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  • Nombre de pages134
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.185 kg
  • Dimensions14,5 cm × 20,0 cm × 0,8 cm
  • ISBN978-2-13-075023-9
  • EAN9782130750239
  • Date de parution21/06/2017
  • CollectionMajor
  • ÉditeurPUF

Résumé

Rien ne nous est apparemment plus familier que notre propre corps. Et pourtant, dès qu'il s'agit de le penser, et non plus seulement de le sentir, le corps nous semble immédiatement énigmatique. II est nous et il n'est pas nous. II est le moyen de nos désirs, et l'obstacle que rencontre notre liberté. Il s'identifie à notre intimité et c'est par et dans notre corps que nous sommes exposés parfois comme un " monstre (du latin monstrore), celui que l'on désigne au regard d'autrui.
Métamorphoses du corps : depuis le corps inerte, vivant, humain, " posthumain diront certains, à la fois prépolitique et éminemment politique, jusqu'à toutes ces métaphores e : corporelles qui hantent notre langage. Nous parlons toujours depuis ce corps, et toujours un peu de ce corps, que nous vivons dans notre " chair " mais aussi selon d'évidentes injonctions sociales. C'est en relisant les grands auteurs de la tradition philosophique (notamment Platon, Descartes et Merleau-Ponty), que l'on peut éclairer les débats contemporains : s'il ne faut pas négliger le corps, comment en avoir vraiment soin ? Comment clarifier le rapport entre le corps et l'esprit ? Que puis-je comprendre des autres corps ? Le corps est-il noue fatalité biologique ou une construction culturelle ? Quels sont les droits du corps ? Toutes ces questions qui reviennent finalement à interroger ce qu'est le corps, et surtout nos manières d'en parler et de le représenter.
Rien ne nous est apparemment plus familier que notre propre corps. Et pourtant, dès qu'il s'agit de le penser, et non plus seulement de le sentir, le corps nous semble immédiatement énigmatique. II est nous et il n'est pas nous. II est le moyen de nos désirs, et l'obstacle que rencontre notre liberté. Il s'identifie à notre intimité et c'est par et dans notre corps que nous sommes exposés parfois comme un " monstre (du latin monstrore), celui que l'on désigne au regard d'autrui.
Métamorphoses du corps : depuis le corps inerte, vivant, humain, " posthumain diront certains, à la fois prépolitique et éminemment politique, jusqu'à toutes ces métaphores e : corporelles qui hantent notre langage. Nous parlons toujours depuis ce corps, et toujours un peu de ce corps, que nous vivons dans notre " chair " mais aussi selon d'évidentes injonctions sociales. C'est en relisant les grands auteurs de la tradition philosophique (notamment Platon, Descartes et Merleau-Ponty), que l'on peut éclairer les débats contemporains : s'il ne faut pas négliger le corps, comment en avoir vraiment soin ? Comment clarifier le rapport entre le corps et l'esprit ? Que puis-je comprendre des autres corps ? Le corps est-il noue fatalité biologique ou une construction culturelle ? Quels sont les droits du corps ? Toutes ces questions qui reviennent finalement à interroger ce qu'est le corps, et surtout nos manières d'en parler et de le représenter.