Le contre-pouvoir des ouléma

Par : Amina Touzani

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  • Nombre de pages203
  • PrésentationBroché
  • Poids0.265 kg
  • Dimensions14,0 cm × 21,0 cm × 0,0 cm
  • ISBN978-9954-1-0428-6
  • EAN9789954104286
  • Date de parution01/09/2013
  • ÉditeurLa croisée des chemins

Résumé

L'approche de cet essai, se veut plutôt culturelle et traite de l'exercice de l'autorité dans la société marocaine traditionnel où des contre-pouvoirs, les ouléma, hommes du savoir en Islam, étaient présents et en constituaient un. Ce contre-pouvoir s'exerçait selon l'éthique musulmane qui fait du principe coranique de la commanderie du bien et de l'interdiction du mal, un devoir de tout musulman, à plus forte raison pour les savants.
cette éthique permet aux savants d'investir, en tout moment, tous les champs d'activité, y compris le champ politique pour dire quelques vérités aux gouvernants injustes. C'est ainsi que la montée de l'absolutisme n'est jamais allée sans heurts. Cette tradition de contestation est si ancrée dans la société musulmane, qu'elle a donné naissance à un gente littéraire : la littérature de l'épreuve (Adab al Mihna).
On peut affirmer que tant l'absolutisme du pouvoir que sa contestation s'inscrivent dans la même réalité marocaine. Chaque fois que le pouvoir a dégénéré en oppression, l'opposition politique au nom de l'Islam a constitué une tradition de l'histoire marocaine. Chacun des acteurs/détenteurs du pouvoir et des dépositaires du savoir fait de la religion son cheval de bataille.
L'approche de cet essai, se veut plutôt culturelle et traite de l'exercice de l'autorité dans la société marocaine traditionnel où des contre-pouvoirs, les ouléma, hommes du savoir en Islam, étaient présents et en constituaient un. Ce contre-pouvoir s'exerçait selon l'éthique musulmane qui fait du principe coranique de la commanderie du bien et de l'interdiction du mal, un devoir de tout musulman, à plus forte raison pour les savants.
cette éthique permet aux savants d'investir, en tout moment, tous les champs d'activité, y compris le champ politique pour dire quelques vérités aux gouvernants injustes. C'est ainsi que la montée de l'absolutisme n'est jamais allée sans heurts. Cette tradition de contestation est si ancrée dans la société musulmane, qu'elle a donné naissance à un gente littéraire : la littérature de l'épreuve (Adab al Mihna).
On peut affirmer que tant l'absolutisme du pouvoir que sa contestation s'inscrivent dans la même réalité marocaine. Chaque fois que le pouvoir a dégénéré en oppression, l'opposition politique au nom de l'Islam a constitué une tradition de l'histoire marocaine. Chacun des acteurs/détenteurs du pouvoir et des dépositaires du savoir fait de la religion son cheval de bataille.