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Le concept de conflit esthétique, développé par le psychanalyste américain Donald Meltzer, anime ici une réflexion sur la créativité artistique à partir de ce qui peut être considéré comme son inverse, le vandalisme, pour aboutir à un compromis entre les deux, sous la forme de l'art contemporain. La psychopathie nous oblige à repenser l'oeuvre d'art et le beau. Cette déclinaison emprunte le cheminement des grands mouvements artistiques du XXe siècle, sans perdre de vue le contrepoint du conflit esthétique et sa dynamique inconsciente.
Cette réflexion, qui s'éloigne des querelles anciennes et renouvelées des révolutions de l'art, tente d'en comprendre les mécanismes profonds, permettant de déboucher sur une autre définition de la création artistique, notamment en travaillant les mécanismes de la dépression et de la destruction, de la pulsion de mort et du clivage. Le tout grâce à une nouvelle interprétation des travaux et des trajets de nombreux artistes, comme Duchamp ou Nitsch, Bellmer ou Molinier, mais aussi Artaud ou Breton, etc.
Ce livre propose une nouvelle lecture de l'histoire de l'art.
