Le collectif. Le séminaire de Sainte-Anne

Par : Jean Oury

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  • Nombre de pages218
  • PrésentationBroché
  • Poids0.375 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN2-913376-40-1
  • EAN9782913376403
  • Date de parution19/10/2005
  • CollectionPsychothérapie institutionnel
  • ÉditeurChamp Social (Editions)
  • PréfacierPierre Delion

Résumé

Depuis l'élaboration improvisée, comme à l'accoutumée, de ce texte (1984-85) et sa première édition (1986), Jean Oury continue à bâtir des amers pour le " chemin qui se fait en marchant " au cours de ses séminaires mensuels de Sainte-Anne. Ces soirées sont d'une rare densité, comme le texte qui suit en témoigne, mais tout se lit aisément, tout se lie, se lisse, glisse. Pourtant " Rome brûle " ; mais parce que, comme le dit le poète, " elle brûle tout l'temps ", il faut bien continuer à penser, parler, écrire, témoigner, tout cela parfois dans la honte ; le rouge au front - au front de la folie - comme notre cher Tosquelles empoignant celle-ci au plus près des affrontements sanglants de la guerre civile d'Espagne.
Car c'est là, des leçons de cette guerre, qu'il a bien fallu penser les rapports entre l'Etat et ses institutions d'Etat, ses " établissements ", et le tissu d'institutions, les associations, amicales, clubs, syndicats, mutuelles, que dire encore !, créées pour être près du " singulier ", de l'être cheminant. C'est précisément là que l'ouvrage, où le lecteur va déambuler, jette une vive lumière. Saisissant une première articulation, celle de l'établissement et des institutions de cet établissement, puis une deuxième, celle entre ces institutions et un-chacun (comme le dit Tosquelles), cet opérateur qu'est le Collectif permet le jeu de cette double articulation.
Une vraie relation triadique, donc d'un registre conceptuel. C'est là que Jean Oury, à l'instar de Lacan, de Peirce, propose d'identifier cet opérateur à ce que permet la double articulation dans le langage. Quel bonheur de rendre possible par cette nouvelle édition la continuité de la diffusion de cette parole, de cette pensée ! Michel Balat.
Depuis l'élaboration improvisée, comme à l'accoutumée, de ce texte (1984-85) et sa première édition (1986), Jean Oury continue à bâtir des amers pour le " chemin qui se fait en marchant " au cours de ses séminaires mensuels de Sainte-Anne. Ces soirées sont d'une rare densité, comme le texte qui suit en témoigne, mais tout se lit aisément, tout se lie, se lisse, glisse. Pourtant " Rome brûle " ; mais parce que, comme le dit le poète, " elle brûle tout l'temps ", il faut bien continuer à penser, parler, écrire, témoigner, tout cela parfois dans la honte ; le rouge au front - au front de la folie - comme notre cher Tosquelles empoignant celle-ci au plus près des affrontements sanglants de la guerre civile d'Espagne.
Car c'est là, des leçons de cette guerre, qu'il a bien fallu penser les rapports entre l'Etat et ses institutions d'Etat, ses " établissements ", et le tissu d'institutions, les associations, amicales, clubs, syndicats, mutuelles, que dire encore !, créées pour être près du " singulier ", de l'être cheminant. C'est précisément là que l'ouvrage, où le lecteur va déambuler, jette une vive lumière. Saisissant une première articulation, celle de l'établissement et des institutions de cet établissement, puis une deuxième, celle entre ces institutions et un-chacun (comme le dit Tosquelles), cet opérateur qu'est le Collectif permet le jeu de cette double articulation.
Une vraie relation triadique, donc d'un registre conceptuel. C'est là que Jean Oury, à l'instar de Lacan, de Peirce, propose d'identifier cet opérateur à ce que permet la double articulation dans le langage. Quel bonheur de rendre possible par cette nouvelle édition la continuité de la diffusion de cette parole, de cette pensée ! Michel Balat.
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