Le coeur du Soleil Tome 4
Les derniers feux. Louis XIV et Françoise d'Aubigné, marquise de Maintenon

Par : Nicole Voilhes
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  • Nombre de pages316
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.485 kg
  • Dimensions15,0 cm × 24,0 cm × 2,7 cm
  • ISBN978-2-84878-120-4
  • EAN9782848781204
  • Date de parution01/11/2011
  • ÉditeurIn Octavo

Résumé

"En souriant de mon embarras, mon époux m'a pris la main, y a posé ses lèvres et il m'a dit : -N'ai-je pas épousé, au mépris des convenances, une veuve plus âgée que moi, née dans une famille huguenote de petite noblesse, veuve d'un poète libertin ? Y a-t-il eu dans l'Histoire un seul roi à montrer tant d'audace à faire passer son bonheur personnel avant ses obligations politiques ? Vous êtes, ma douce, la preuve vivante qu'alors j'ai vraiment été roi et que j'ai fait ce que je voulais".
"Il faut suivre sa destinée", écrivait la jeune Françoise d'Aubigné à la veille de devenir madame Scarron. La suivre ? S'y abandonner ? Ce n'est guère dans son caractère et, jeune femme seule et sans ressources, elle devra faire preuve d'une volonté, d'une intelligence hors du commun pour, l'une après l'autre, escalader les marches qui la séparent du trône - et du lit - de Louis XIV. Le coeur du monarque vieillissant était à prendre et il fut pris, pris et conservé jusqu'au trépas, ce qui n'est pas le plus mince exploit de cette fausse ingénue.
Laissons-lui, sur les raisons du coeur, le mot de la fin : "La femme la plus vertueuse n'est pas à l'abri d'inspirer de l'amour".
"En souriant de mon embarras, mon époux m'a pris la main, y a posé ses lèvres et il m'a dit : -N'ai-je pas épousé, au mépris des convenances, une veuve plus âgée que moi, née dans une famille huguenote de petite noblesse, veuve d'un poète libertin ? Y a-t-il eu dans l'Histoire un seul roi à montrer tant d'audace à faire passer son bonheur personnel avant ses obligations politiques ? Vous êtes, ma douce, la preuve vivante qu'alors j'ai vraiment été roi et que j'ai fait ce que je voulais".
"Il faut suivre sa destinée", écrivait la jeune Françoise d'Aubigné à la veille de devenir madame Scarron. La suivre ? S'y abandonner ? Ce n'est guère dans son caractère et, jeune femme seule et sans ressources, elle devra faire preuve d'une volonté, d'une intelligence hors du commun pour, l'une après l'autre, escalader les marches qui la séparent du trône - et du lit - de Louis XIV. Le coeur du monarque vieillissant était à prendre et il fut pris, pris et conservé jusqu'au trépas, ce qui n'est pas le plus mince exploit de cette fausse ingénue.
Laissons-lui, sur les raisons du coeur, le mot de la fin : "La femme la plus vertueuse n'est pas à l'abri d'inspirer de l'amour".