Le cloître des vanités

Par : Manon Segur
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  • Nombre de pages239
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.325 kg
  • Dimensions14,7 cm × 21,0 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-491874-15-5
  • EAN9782491874155
  • Date de parution07/05/2021
  • ÉditeurCrin de chimère

Résumé

1231, Occitanie... Cela fait plus de mille ans que le cloître des vanités attire des âmes gangrenées par le désir et le désespoir. Sernin le bâtisseur, démon à la fois cruel et raffiné, règne en maître dans cette cour ensorcelée. Il a façonné Albeyrac, la fière cité Languedocienne entourant son piège et goûte à présent une retraite bien méritée mêlée de torture, de meurtres et de dégustation de souvenirs volés...
Hélas, l'arrivée d'un groupe de prêcheurs Albigeois va tout changer à proximité de son garde-manger. Les Parfaits et Parfaites de la secte cathare risquent de lui saccager son arme favorite par leur foi. Les pouvoirs du démon s'affaiblissent à leur approche, l'empêchant de se débarrasser d'eux par voie directe. Pour ne rien arranger, une des croyantes commence à attirer son attention d'une manière encore inédite, étrangement douloureuse...
1231, Occitanie... Cela fait plus de mille ans que le cloître des vanités attire des âmes gangrenées par le désir et le désespoir. Sernin le bâtisseur, démon à la fois cruel et raffiné, règne en maître dans cette cour ensorcelée. Il a façonné Albeyrac, la fière cité Languedocienne entourant son piège et goûte à présent une retraite bien méritée mêlée de torture, de meurtres et de dégustation de souvenirs volés...
Hélas, l'arrivée d'un groupe de prêcheurs Albigeois va tout changer à proximité de son garde-manger. Les Parfaits et Parfaites de la secte cathare risquent de lui saccager son arme favorite par leur foi. Les pouvoirs du démon s'affaiblissent à leur approche, l'empêchant de se débarrasser d'eux par voie directe. Pour ne rien arranger, une des croyantes commence à attirer son attention d'une manière encore inédite, étrangement douloureuse...

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4/5
sur 2 notes dont 2 avis lecteurs
Une romance historico-fantastique à découvrir de toute urgence
L’histoire du Cloître des Vanités prend place en Occitanie, à Albeyrac plus précisément, où les rues changeantes trompent les âmes en détresse. Mais le Cloître des Vanités, qu’est-ce donc exactement ? Il s’agit du garde-manger de Sernin, qui y attire les êtres en souffrance ou sombre. Adepte de tortures et de manipulation, il attire malheureusement la douce Hermine dans ses griffes et son piège se retourne contre lui. Le Cloître des Vanités, c’est un arc de rédemption à lui tout seul, le chemin des ténèbres à la lumière d’un démon persuadé d’être aussi cruel que machiavélique, mais qui révèle une part angélique présente depuis le commencement. Quant au contexte historique, on ne peut que saluer l’excellent travail de Manon Segur, particulièrement passionnée d’histoire et qui nous immerge dans une Occitanie du XIII siècle sans pour autant que cela ne devienne indigeste. Le décor est rapidement posé, le contexte l’est tout autant et chaque faction mise en jeu dans ce roman est aussi claire que déterminée. Chacun des protagonistes du Cloître des Vanités a une profondeur particulièrement touchante, passant de la douce Agnès à l’impétueuse Hermine jusqu’au démoniaque Sernin. Si mon personnage préféré reste Sernin, je ne peux pas nier que celui qui, à mes yeux, a le plus de force et de trempe, c’est Hermine. En tant que lectrice, j’irai jusqu’à dire qu’elle aura tendance à parfois voler la place du personnage principal à Sernin. Pour autant, elle n’est pas le personnage qui sera l’élément déclencheur de la rédemption de Sernin (quoi qu’elle y contribue), mais tout l’intérêt de lire un roman réside dans ce que vous ne saurez pas. Et si j’ai quelque chose à reprocher au roman, c’est bien l’évolution parfois trop rapide de Sernin. Si l’on comprends rapidement que sa nature démoniaque se délitait peut-être déjà avant le début de l’ouvrage, je trouve malgré tout sa rédemption parfois trop rapide, me laissant l’arrière-goût étrange de ne pas connaître parfaitement le personnage. Et pourtant, je l’adore, ce démon. En tout cas, si la question de savoir si la romance vaut le coup, je vous dirais : oui. Un oui simple, mais franc. Car même si c’est un démon qui campe le rôle de l’un des love interest, il n’en demeure pas moins que Manon Segur est parvenu à inverser la tendance des romances toxiques avec des êtres démoniaques, nous dépeignant un amour sincère et terriblement sain, qui fait énormément de bien à lire. J’ai adoré ma lecture, j’ai apprécié tenir l’ouvrage bien soigné entre mes mains (un gros GG à l’équipe éditoriale qui fait un travail très propre en matière de mise en page !) Bref, c’est un roman à découvrir de toute urgence !
L’histoire du Cloître des Vanités prend place en Occitanie, à Albeyrac plus précisément, où les rues changeantes trompent les âmes en détresse. Mais le Cloître des Vanités, qu’est-ce donc exactement ? Il s’agit du garde-manger de Sernin, qui y attire les êtres en souffrance ou sombre. Adepte de tortures et de manipulation, il attire malheureusement la douce Hermine dans ses griffes et son piège se retourne contre lui. Le Cloître des Vanités, c’est un arc de rédemption à lui tout seul, le chemin des ténèbres à la lumière d’un démon persuadé d’être aussi cruel que machiavélique, mais qui révèle une part angélique présente depuis le commencement. Quant au contexte historique, on ne peut que saluer l’excellent travail de Manon Segur, particulièrement passionnée d’histoire et qui nous immerge dans une Occitanie du XIII siècle sans pour autant que cela ne devienne indigeste. Le décor est rapidement posé, le contexte l’est tout autant et chaque faction mise en jeu dans ce roman est aussi claire que déterminée. Chacun des protagonistes du Cloître des Vanités a une profondeur particulièrement touchante, passant de la douce Agnès à l’impétueuse Hermine jusqu’au démoniaque Sernin. Si mon personnage préféré reste Sernin, je ne peux pas nier que celui qui, à mes yeux, a le plus de force et de trempe, c’est Hermine. En tant que lectrice, j’irai jusqu’à dire qu’elle aura tendance à parfois voler la place du personnage principal à Sernin. Pour autant, elle n’est pas le personnage qui sera l’élément déclencheur de la rédemption de Sernin (quoi qu’elle y contribue), mais tout l’intérêt de lire un roman réside dans ce que vous ne saurez pas. Et si j’ai quelque chose à reprocher au roman, c’est bien l’évolution parfois trop rapide de Sernin. Si l’on comprends rapidement que sa nature démoniaque se délitait peut-être déjà avant le début de l’ouvrage, je trouve malgré tout sa rédemption parfois trop rapide, me laissant l’arrière-goût étrange de ne pas connaître parfaitement le personnage. Et pourtant, je l’adore, ce démon. En tout cas, si la question de savoir si la romance vaut le coup, je vous dirais : oui. Un oui simple, mais franc. Car même si c’est un démon qui campe le rôle de l’un des love interest, il n’en demeure pas moins que Manon Segur est parvenu à inverser la tendance des romances toxiques avec des êtres démoniaques, nous dépeignant un amour sincère et terriblement sain, qui fait énormément de bien à lire. J’ai adoré ma lecture, j’ai apprécié tenir l’ouvrage bien soigné entre mes mains (un gros GG à l’équipe éditoriale qui fait un travail très propre en matière de mise en page !) Bref, c’est un roman à découvrir de toute urgence !
  • historique
  • fantastique
  • romance
Un superbe roman
C’est un roman atypique que Manon nous offre ici, par rapport à mes propres habitudes mais aussi de manière générale. Dès les premières lignes, on plonge tête la première dans le sud-ouest du Moyen-Âge, un monde à la fois sombre et lumineux dont l’atmosphère est parfaitement retranscrite par une plume d’une délicatesse un peu désuète, à la fois simple et poétique, tranchante et douce. Même si on ne le sait pas d’avance, on comprend tout de suite la passion de l’architecture ancienne qui anime Manon. Sans s’adonner à des descriptions trop lourdes, on en prend tout de même plein les yeux. Si j’ai parfois été un peu perdue par certaines termes un peu techniques, ça reste très abordable et j’ai beaucoup apprécié mes visites guidées de la (fictive) cathédrale d’Albeyrac et du cloître de Sernin le Bâtisseur. Côté personnages, si j’ai commencé par ressentir du mépris pour Hermine et une certaine indifférence pour Sernin, j’ai fini par les apprécier, par être triste pour eux et espérer pour eux, j’ai aimé la relation qui s’est tissée entre eux et avec d’autres personnages. Bref, je m’attendais à quelque chose d’un peu sombre, peut-être un peu glauque, mais si ce roman recèle une certaine noirceur, il est surtout doux et beau et lumineux et j’en garderai un souvenir à la fois mélancolique et chaleureux.
C’est un roman atypique que Manon nous offre ici, par rapport à mes propres habitudes mais aussi de manière générale. Dès les premières lignes, on plonge tête la première dans le sud-ouest du Moyen-Âge, un monde à la fois sombre et lumineux dont l’atmosphère est parfaitement retranscrite par une plume d’une délicatesse un peu désuète, à la fois simple et poétique, tranchante et douce. Même si on ne le sait pas d’avance, on comprend tout de suite la passion de l’architecture ancienne qui anime Manon. Sans s’adonner à des descriptions trop lourdes, on en prend tout de même plein les yeux. Si j’ai parfois été un peu perdue par certaines termes un peu techniques, ça reste très abordable et j’ai beaucoup apprécié mes visites guidées de la (fictive) cathédrale d’Albeyrac et du cloître de Sernin le Bâtisseur. Côté personnages, si j’ai commencé par ressentir du mépris pour Hermine et une certaine indifférence pour Sernin, j’ai fini par les apprécier, par être triste pour eux et espérer pour eux, j’ai aimé la relation qui s’est tissée entre eux et avec d’autres personnages. Bref, je m’attendais à quelque chose d’un peu sombre, peut-être un peu glauque, mais si ce roman recèle une certaine noirceur, il est surtout doux et beau et lumineux et j’en garderai un souvenir à la fois mélancolique et chaleureux.
Le cantique du noyé
Manon Segur, Chloé Ruard
E-book
5,99 €