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historique
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fantastique
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romance
L’histoire du Cloître des Vanités prend place en Occitanie, à Albeyrac plus précisément, où les rues changeantes trompent les âmes en détresse. Mais le Cloître des Vanités, qu’est-ce donc exactement ? Il s’agit du garde-manger de Sernin, qui y attire les êtres en souffrance ou sombre. Adepte de tortures et de manipulation, il attire malheureusement la douce Hermine dans ses griffes et son piège se retourne contre lui.
Le Cloître des Vanités, c’est un arc de rédemption à lui tout seul, le chemin des ténèbres à la lumière d’un démon persuadé d’être aussi cruel
que machiavélique, mais qui révèle une part angélique présente depuis le commencement. Quant au contexte historique, on ne peut que saluer l’excellent travail de Manon Segur, particulièrement passionnée d’histoire et qui nous immerge dans une Occitanie du XIII siècle sans pour autant que cela ne devienne indigeste. Le décor est rapidement posé, le contexte l’est tout autant et chaque faction mise en jeu dans ce roman est aussi claire que déterminée.
Chacun des protagonistes du Cloître des Vanités a une profondeur particulièrement touchante, passant de la douce Agnès à l’impétueuse Hermine jusqu’au démoniaque Sernin. Si mon personnage préféré reste Sernin, je ne peux pas nier que celui qui, à mes yeux, a le plus de force et de trempe, c’est Hermine. En tant que lectrice, j’irai jusqu’à dire qu’elle aura tendance à parfois voler la place du personnage principal à Sernin. Pour autant, elle n’est pas le personnage qui sera l’élément déclencheur de la rédemption de Sernin (quoi qu’elle y contribue), mais tout l’intérêt de lire un roman réside dans ce que vous ne saurez pas.
Et si j’ai quelque chose à reprocher au roman, c’est bien l’évolution parfois trop rapide de Sernin. Si l’on comprends rapidement que sa nature démoniaque se délitait peut-être déjà avant le début de l’ouvrage, je trouve malgré tout sa rédemption parfois trop rapide, me laissant l’arrière-goût étrange de ne pas connaître parfaitement le personnage. Et pourtant, je l’adore, ce démon.
En tout cas, si la question de savoir si la romance vaut le coup, je vous dirais : oui. Un oui simple, mais franc. Car même si c’est un démon qui campe le rôle de l’un des love interest, il n’en demeure pas moins que Manon Segur est parvenu à inverser la tendance des romances toxiques avec des êtres démoniaques, nous dépeignant un amour sincère et terriblement sain, qui fait énormément de bien à lire.
J’ai adoré ma lecture, j’ai apprécié tenir l’ouvrage bien soigné entre mes mains (un gros GG à l’équipe éditoriale qui fait un travail très propre en matière de mise en page !)
Bref, c’est un roman à découvrir de toute urgence !
Une romance historico-fantastique à découvrir de toute urgence
L’histoire du Cloître des Vanités prend place en Occitanie, à Albeyrac plus précisément, où les rues changeantes trompent les âmes en détresse. Mais le Cloître des Vanités, qu’est-ce donc exactement ? Il s’agit du garde-manger de Sernin, qui y attire les êtres en souffrance ou sombre. Adepte de tortures et de manipulation, il attire malheureusement la douce Hermine dans ses griffes et son piège se retourne contre lui.
Le Cloître des Vanités, c’est un arc de rédemption à lui tout seul, le chemin des ténèbres à la lumière d’un démon persuadé d’être aussi cruel que machiavélique, mais qui révèle une part angélique présente depuis le commencement. Quant au contexte historique, on ne peut que saluer l’excellent travail de Manon Segur, particulièrement passionnée d’histoire et qui nous immerge dans une Occitanie du XIII siècle sans pour autant que cela ne devienne indigeste. Le décor est rapidement posé, le contexte l’est tout autant et chaque faction mise en jeu dans ce roman est aussi claire que déterminée.
Chacun des protagonistes du Cloître des Vanités a une profondeur particulièrement touchante, passant de la douce Agnès à l’impétueuse Hermine jusqu’au démoniaque Sernin. Si mon personnage préféré reste Sernin, je ne peux pas nier que celui qui, à mes yeux, a le plus de force et de trempe, c’est Hermine. En tant que lectrice, j’irai jusqu’à dire qu’elle aura tendance à parfois voler la place du personnage principal à Sernin. Pour autant, elle n’est pas le personnage qui sera l’élément déclencheur de la rédemption de Sernin (quoi qu’elle y contribue), mais tout l’intérêt de lire un roman réside dans ce que vous ne saurez pas.
Et si j’ai quelque chose à reprocher au roman, c’est bien l’évolution parfois trop rapide de Sernin. Si l’on comprends rapidement que sa nature démoniaque se délitait peut-être déjà avant le début de l’ouvrage, je trouve malgré tout sa rédemption parfois trop rapide, me laissant l’arrière-goût étrange de ne pas connaître parfaitement le personnage. Et pourtant, je l’adore, ce démon.
En tout cas, si la question de savoir si la romance vaut le coup, je vous dirais : oui. Un oui simple, mais franc. Car même si c’est un démon qui campe le rôle de l’un des love interest, il n’en demeure pas moins que Manon Segur est parvenu à inverser la tendance des romances toxiques avec des êtres démoniaques, nous dépeignant un amour sincère et terriblement sain, qui fait énormément de bien à lire.
J’ai adoré ma lecture, j’ai apprécié tenir l’ouvrage bien soigné entre mes mains (un gros GG à l’équipe éditoriale qui fait un travail très propre en matière de mise en page !)
Bref, c’est un roman à découvrir de toute urgence !