Le "cinéma de banlieue" : représentation des quartiers populaires ?. Enjeux d'un cinéma entre réalité et fantasme

Par : Manon Grodner

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  • Nombre de pages256
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.307 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,8 cm
  • ISBN978-2-343-20539-7
  • EAN9782343205397
  • Date de parution01/12/2020
  • CollectionLogiques sociales. Etudes cult
  • ÉditeurL'Harmattan
  • PréfacierRémi Lefebvre

Résumé

De La Haine de Mathieu Kassovitz en 1995 au film Les Misérables de Ladj Ly en 2019, en passant par Divines d'Houda Benyamina en 2016 ou encore Shéhérazade de jean-Bernard Marlin en 2018, un dénominateur commun : ce qu'on appelle le "cinéma de banlieue". Ces films qui représentent des individus issus des quartiers populaires, très souvent récompensés par l'industrie du cinéma, sont à la jonction entre documentaire et fiction, entre réalité et fantasme.
Et bien qu'un consensus sur une définition semble difficile à trouver, l'expression "cinéma de banlieue" s'est imposée pour les désigner, allant jusqu'à laisser entendre l'existence - contestée - d'un genre. Le débat sémantique sur ce qu'est le "cinéma de banlieue" s'ancre en fait bien plus dans le social et le politique que dans des considérations artistiques. Cet ouvrage entend apporter une contribution à ce débat en illustrant à travers ce cinéma des questions cruciales d'actualité qui cristallisent les tensions de la société française telles que les enjeux de la représentation, les stigmates sociaux, le racisme, l'égalité des chances, la politique de la ville et la promotion de la "diversité".
De La Haine de Mathieu Kassovitz en 1995 au film Les Misérables de Ladj Ly en 2019, en passant par Divines d'Houda Benyamina en 2016 ou encore Shéhérazade de jean-Bernard Marlin en 2018, un dénominateur commun : ce qu'on appelle le "cinéma de banlieue". Ces films qui représentent des individus issus des quartiers populaires, très souvent récompensés par l'industrie du cinéma, sont à la jonction entre documentaire et fiction, entre réalité et fantasme.
Et bien qu'un consensus sur une définition semble difficile à trouver, l'expression "cinéma de banlieue" s'est imposée pour les désigner, allant jusqu'à laisser entendre l'existence - contestée - d'un genre. Le débat sémantique sur ce qu'est le "cinéma de banlieue" s'ancre en fait bien plus dans le social et le politique que dans des considérations artistiques. Cet ouvrage entend apporter une contribution à ce débat en illustrant à travers ce cinéma des questions cruciales d'actualité qui cristallisent les tensions de la société française telles que les enjeux de la représentation, les stigmates sociaux, le racisme, l'égalité des chances, la politique de la ville et la promotion de la "diversité".