Le cinéma amazigh - Genre du cinéma algérien ou cinéma à part ? - Grand Format

Latéfa Lafer

Note moyenne 
1980, en Kabylie, des manifestations estudiantines éclatent et revendiquent la reconnaissance de la culture berbère niée par le régime. C'est la naissance... Lire la suite
15,00 € Neuf
Expédié sous 6 à 12 jours
Livré chez vous entre le 25 avril et le 2 mai
En librairie

Résumé

1980, en Kabylie, des manifestations estudiantines éclatent et revendiquent la reconnaissance de la culture berbère niée par le régime. C'est la naissance du Printemps berbère, fêté le 20 avril et commémoré, depuis, dans toute l'Afrique du Nord. Dix ans plus tard, 1991, des scénarii dialogués en kabyle sont enfin autorisés. Le présent livre raconte la naissance des premiers films kabyles : leurs thèmes, leurs esthétiques, leurs décors, les utopies des réalisateurs et, aussi, la formidable adhésion populaire qui les a accompagnés.
Ces films dévoilent une culture où les rôles des femmes acquièrent des perspectives inédites, la terre et le territoire des compréhensions nouvelles tandis que la langue découvre les dialogues de films. Ils sont un fragment de mémoire, ancrée dans l'histoire telles les racines d'un arbre mythique, qui remonte vers le monde du visible à travers le cinéma.

Caractéristiques

Avis libraires et clients

Avis audio

Écoutez ce qu'en disent nos libraires !

L'éditeur en parle

Le cinéma amazigh est intéressant en tant qu'il est une continuité de la lutte pour la reconnaissance de l'identité amazighe en même temps que le dernier rempart conquis par la création artistique, vu que le rejet de l'utilisation de la langue amazighe au cinéma a duré plus longtemps que pour les autres arts. Cette dynamique est d'autant plus intéressante que, dès la sortie des films, la presse titrait que le cinéma amazigh était né, instituant le fait, discutable, de l'apparition d'un genre supplémentaire dans la cinématographie nationale.
Ce cinéma cristallise une double rupture : le renouvellement des thèmes ; l'autorisation d'instaurer un secteur privé, indépendant. Cette ouverture, menée par des réalisateurs professionnels, est un premier signe de changement. La suite de l'histoire du cinéma algérien, dans une rupture totale avec le cinéma professionnel des réalisateurs salariés des entreprises étatiques, va bousculer tout ce qui a pu être produit ou observé.

Les clients ont également aimé

Derniers produits consultés

15,00 €