Le chevalier d'Arvieux. Laurent le Magnifique, un humaniste de belle humeur

Par : Régine Goutalier

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  • Nombre de pages256
  • PrésentationBroché
  • Poids0.346 kg
  • Dimensions1,4 cm × 2,2 cm × 0,1 cm
  • ISBN2-7384-5869-6
  • EAN9782738458698
  • Date de parution01/01/1997
  • CollectionEcritures
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Quelques érudits, spécialistes du XVIIe siècle, le savent auteur des scènes turques du Bourgeois gentilhomme. A part eux qui se souvient aujourd'hui du chevalier d'Arvieux ? A Marseille, sa ville natale il n'a laissé aucune trace. Sur de vieux plans est bien mentionnée une place Laurent d'Arvieux, à la rencontre des rues Vincent Leblanc et de Pontevès. Mais en ce lieu, vous ne trouverez aucune plaque indicatrice à ce nom.
Et pourtant quel roman picaresque que la vie de ce petit noble marseillais ! Parti de Marseille en 1653, il apprend durant douze années à Smyrne puis à Seide le métier de négociant. Dans le même temps il parcourt en tous sens la Terre Sainte en voyageur curieux. Rentré en France, il repart aussitôt pour Tunis, chargé d'une mission délicate. Ensuite alternent de longs séjours à la Cour — en 1669 il est le guide de Soliman Pacha, envoyé du Grand Seigneur auprès de Louis XIV — et les missions lointaines.
Après avoir pu espérer être lui-même Ambassadeur auprès du Sultan, il faut l'envoyer à La Porte pour pallier les maladresses de l'ambassadeur en titre. En 1674-1675, il est consul à Alger, de 1679 à 1685, consul à Alep. Ce ne sont là que les étapes les plus marquantes de la carrière du chevalier dont on a pu se demander s'il n'avait pas été l'agent secret de Louis XIV dans l'Empire ottoman. Maîtrisant à merveille la plupart des langues parlées au Levant, de belle humeur et de bon appétit, il met au point une diplomatie "gastronomique", obtenant bien des accommodements des Turcs en partageant avec eux "une fricassée de pieds de mouton, tout en devisant le verre à la main".
La relation qu'il donne des pays parcourus — et de la Cour — est celle d'un esprit libre, d'une curiosité inlassable. Bref si on lui pardonne sa misogynie et son aversion pour les médecins, ce parfait humaniste, oublié de l'Histoire, mérite fort d'être redécouvert.
Quelques érudits, spécialistes du XVIIe siècle, le savent auteur des scènes turques du Bourgeois gentilhomme. A part eux qui se souvient aujourd'hui du chevalier d'Arvieux ? A Marseille, sa ville natale il n'a laissé aucune trace. Sur de vieux plans est bien mentionnée une place Laurent d'Arvieux, à la rencontre des rues Vincent Leblanc et de Pontevès. Mais en ce lieu, vous ne trouverez aucune plaque indicatrice à ce nom.
Et pourtant quel roman picaresque que la vie de ce petit noble marseillais ! Parti de Marseille en 1653, il apprend durant douze années à Smyrne puis à Seide le métier de négociant. Dans le même temps il parcourt en tous sens la Terre Sainte en voyageur curieux. Rentré en France, il repart aussitôt pour Tunis, chargé d'une mission délicate. Ensuite alternent de longs séjours à la Cour — en 1669 il est le guide de Soliman Pacha, envoyé du Grand Seigneur auprès de Louis XIV — et les missions lointaines.
Après avoir pu espérer être lui-même Ambassadeur auprès du Sultan, il faut l'envoyer à La Porte pour pallier les maladresses de l'ambassadeur en titre. En 1674-1675, il est consul à Alger, de 1679 à 1685, consul à Alep. Ce ne sont là que les étapes les plus marquantes de la carrière du chevalier dont on a pu se demander s'il n'avait pas été l'agent secret de Louis XIV dans l'Empire ottoman. Maîtrisant à merveille la plupart des langues parlées au Levant, de belle humeur et de bon appétit, il met au point une diplomatie "gastronomique", obtenant bien des accommodements des Turcs en partageant avec eux "une fricassée de pieds de mouton, tout en devisant le verre à la main".
La relation qu'il donne des pays parcourus — et de la Cour — est celle d'un esprit libre, d'une curiosité inlassable. Bref si on lui pardonne sa misogynie et son aversion pour les médecins, ce parfait humaniste, oublié de l'Histoire, mérite fort d'être redécouvert.
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