Le chercheur et le quotidien. Phénoménologie des sciences sociales

Par : Alfred Schütz

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  • Nombre de pages286
  • PrésentationBroché
  • Poids0.455 kg
  • Dimensions15,0 cm × 23,0 cm × 2,5 cm
  • ISBN978-2-252-03676-1
  • EAN9782252036761
  • Date de parution06/06/2008
  • CollectionMéridiens
  • ÉditeurKlincksieck
  • TraducteurAnne Noschis-Gilliéron
  • PostfacierKaj Noschis
  • PostfacierDenys de Caprona
  • PréfacierMichel Maffesoli

Résumé

Passer du concept à l'objet. Voilà ce à quoi s'emploie, avec une obstinée rigueur, la démarche phénoménologique en général, celle de Schütz en particulier. C'est bien ce à quoi il convient d'être attentif quand on sait comment la sociologie est la cible, de nos jours, de nombreuses critiques. Toutes, d'ailleurs, ne sont pas infondées. Car, outre les lassantes et puériles querelles qui la déchirent, il faut bien reconnaître qu'elle a une fâcheuse tendance à être en retard d'une guerre concernant ce que Durkheim appelait les caractères essentiels de la vie sociale. Nombreux étant ceux qui en son sein continuent avec lassitude, ennui ou cynisme, à développer des thématiques éculées n'intéressant plus personne si ce n'est eux-mêmes. Il y a donc un défi, et quelques moyens de le relever. Le Chercheur et le Quotidien est du nombre et toute l'œuvre d'Alfred Schütz pourrait être comprise comme une réponse à la lumineuse remarque de Max Weber : comment être à " la hauteur du quotidien " ? L'intérêt d'à présent, la thématique du quotidien, c'est bien cela qu'on va lire tout au long de ces pages, et c'est cela qui peut redonner à la sociologie une nouvelle dynamique. Non pas comme un nouvel objet à étudier, encore moins comme un nouveau système à appliquer, mais bien comme une mise en perspective, une assomption de ce qui se donne à voir.
Passer du concept à l'objet. Voilà ce à quoi s'emploie, avec une obstinée rigueur, la démarche phénoménologique en général, celle de Schütz en particulier. C'est bien ce à quoi il convient d'être attentif quand on sait comment la sociologie est la cible, de nos jours, de nombreuses critiques. Toutes, d'ailleurs, ne sont pas infondées. Car, outre les lassantes et puériles querelles qui la déchirent, il faut bien reconnaître qu'elle a une fâcheuse tendance à être en retard d'une guerre concernant ce que Durkheim appelait les caractères essentiels de la vie sociale. Nombreux étant ceux qui en son sein continuent avec lassitude, ennui ou cynisme, à développer des thématiques éculées n'intéressant plus personne si ce n'est eux-mêmes. Il y a donc un défi, et quelques moyens de le relever. Le Chercheur et le Quotidien est du nombre et toute l'œuvre d'Alfred Schütz pourrait être comprise comme une réponse à la lumineuse remarque de Max Weber : comment être à " la hauteur du quotidien " ? L'intérêt d'à présent, la thématique du quotidien, c'est bien cela qu'on va lire tout au long de ces pages, et c'est cela qui peut redonner à la sociologie une nouvelle dynamique. Non pas comme un nouvel objet à étudier, encore moins comme un nouveau système à appliquer, mais bien comme une mise en perspective, une assomption de ce qui se donne à voir.