Le Chemin D'Alix

Par : François Thibaux
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  • Nombre de pages182
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.245 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 1,5 cm
  • ISBN2-84337-180-5
  • EAN9782843371806
  • Date de parution06/03/2002
  • ÉditeurAnne Carrière

Résumé

Eté 1970, dans le sud-ouest de la France : une grande maison au pied de la Montagne Noire... " Alors, Alix venait : très doucement, comme autrefois, après avoir poussé la porte de la chambre en s'efforçant, par crainte d'alerter les parents, d'atténuer son grincement. Etienne rêvait-il vraiment ? En tout cas, il la voyait. L'obscurité ne l'empêchait pas de discerner son sourire et ses jolies gencives, ses dents petites. Elle glissait comme une libellule, les muscles de ses mollets tendus, un pas puis le suivant, la chemise de nuit contre ses cuisses et son ventre bien rond, ses genoux potelés très blancs dans la pénombre. Immobile, il l'attendait. - Chut, disait-elle. Je suis là. C'était sa sœur, son aînée de deux ans, le seul être qu'il aimait, qu'il aimerait toujours... - Te quiero, hombre. - Moi aussi, disait-il. Moi aussi, je t'aime. - Alors, tout est bien. Ne parle pas. - Reste ici, Chimère. Reste... - Je reste, Rodrigue. " Peut-on se libérer des morts, survivre à l'absence ?
Eté 1970, dans le sud-ouest de la France : une grande maison au pied de la Montagne Noire... " Alors, Alix venait : très doucement, comme autrefois, après avoir poussé la porte de la chambre en s'efforçant, par crainte d'alerter les parents, d'atténuer son grincement. Etienne rêvait-il vraiment ? En tout cas, il la voyait. L'obscurité ne l'empêchait pas de discerner son sourire et ses jolies gencives, ses dents petites. Elle glissait comme une libellule, les muscles de ses mollets tendus, un pas puis le suivant, la chemise de nuit contre ses cuisses et son ventre bien rond, ses genoux potelés très blancs dans la pénombre. Immobile, il l'attendait. - Chut, disait-elle. Je suis là. C'était sa sœur, son aînée de deux ans, le seul être qu'il aimait, qu'il aimerait toujours... - Te quiero, hombre. - Moi aussi, disait-il. Moi aussi, je t'aime. - Alors, tout est bien. Ne parle pas. - Reste ici, Chimère. Reste... - Je reste, Rodrigue. " Peut-on se libérer des morts, survivre à l'absence ?