Le château Vaissier. Palais orientaliste d'un savonnier de Roubaix (1892-1929)

Par : Gilles Maury

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages263
  • PrésentationBroché
  • Poids0.72 kg
  • Dimensions17,1 cm × 24,0 cm × 1,8 cm
  • ISBN978-2-7084-0947-7
  • EAN9782708409477
  • Date de parution13/11/2013
  • CollectionArchitectures contemporaines
  • ÉditeurPicard
  • PréfacierFrançois Loyer

Résumé

Comment retracer l'histoire d'un édifice quand il n'existe pas d'archives de l'architecte ou du commanditaire, et que le bâtiment lui-même a disparu ? A cette tâche apparemment impossible répond une longue enquête documentaire, prenant ici des dimensions archéologiques. Le château du parfumeur et savonnier Victor Vaissier, édifié en 1892 au coeur de la métropole lilloise en pleine expansion économique, en est devenu un des symboles.
Surnommée "palais du Congo", cette extraordinaire demeure évoquait le Taj Mahal et multipliait les références indiennes avec un luxe inégalé dans la région. L'architecte roubaisien Edouard Dupire-Rozan, figure majeure de l'architecture dans le Nord injustement oubliée, sut concrétiser les désirs d'un client aux idées commerciales avant-gardistes. L'absence de sources a longtemps contribué à l'aura de mystère entourant le destin de la demeure, démolie en 1929, et de son commanditaire.
En interrogeant la diffusion de l'architecture indienne en France, en évoquant la question de l'image de marque et de l'imaginaire commercial, une approche archéologique de l'édifice révèle les conditions de la création et les sources d'inspiration de ce palais orientaliste. Apparente fantaisie, le château Vaissier n'en fut pas moins une construction maîtrisée pour laquelle l'architecte fut le coordonnateur d'entreprises expertes et d'artistes de renom.
Jusque-là considéré comme une curiosité locale, le château Vaissier retrouve sa juste place dans l'histoire de l'architecture, tant française qu'internationale.
Comment retracer l'histoire d'un édifice quand il n'existe pas d'archives de l'architecte ou du commanditaire, et que le bâtiment lui-même a disparu ? A cette tâche apparemment impossible répond une longue enquête documentaire, prenant ici des dimensions archéologiques. Le château du parfumeur et savonnier Victor Vaissier, édifié en 1892 au coeur de la métropole lilloise en pleine expansion économique, en est devenu un des symboles.
Surnommée "palais du Congo", cette extraordinaire demeure évoquait le Taj Mahal et multipliait les références indiennes avec un luxe inégalé dans la région. L'architecte roubaisien Edouard Dupire-Rozan, figure majeure de l'architecture dans le Nord injustement oubliée, sut concrétiser les désirs d'un client aux idées commerciales avant-gardistes. L'absence de sources a longtemps contribué à l'aura de mystère entourant le destin de la demeure, démolie en 1929, et de son commanditaire.
En interrogeant la diffusion de l'architecture indienne en France, en évoquant la question de l'image de marque et de l'imaginaire commercial, une approche archéologique de l'édifice révèle les conditions de la création et les sources d'inspiration de ce palais orientaliste. Apparente fantaisie, le château Vaissier n'en fut pas moins une construction maîtrisée pour laquelle l'architecte fut le coordonnateur d'entreprises expertes et d'artistes de renom.
Jusque-là considéré comme une curiosité locale, le château Vaissier retrouve sa juste place dans l'histoire de l'architecture, tant française qu'internationale.