Le chanteur de Tango

Par : Tomas Eloy Martínez

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  • Nombre de pages306
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.16 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,5 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-07-034644-8
  • EAN9782070346448
  • Date de parution05/07/2007
  • CollectionFolio
  • ÉditeurGallimard

Résumé

On dit qu'il ne chante plus que dans quelques cabarets malfamés du port. On dit aussi qu'il est très malade mais qu'il chante parfois dans un vieux bar du centre-ville. Certains affirment qu'ils l'ont entendu chanter dans un square de Palerme, l'ancien quartier italien, et d'autres vont jusqu'à dire qu'il se produit inopinément sur les marchés populaires des faubourgs. Bruno Cadogan regarde perplexe la carte de Buenos Aires et essaie de déceler la logique qui commande les dernières apparitions de Julia Martel.
Car ce légendaire chanteur de tango à la voix obscure et envoûtante, l'homme qui n'a jamais voulu enregistrer de disques, est bien plus qu'un mythe urbain. Martel est un artiste accompli qui ne laisse rien au hasard et qui dessine par sa présence (et son absence) une autre carte de la ville, les traits d'une énigme. Volontaire, résolu, le jeune Américain est prêt à tout pour le rencontrer et pour l'entendre chanter ces étranges morceaux dont il est le seul à connaître les paroles et le sens.
Mais sa quête va le conduire là où il ne l'attend pas : au cour même de l'insurrection populaire de 2001 qui fait chuter les présidents les uns après les autres. Bruno Cadogan se trouve ainsi emporté par le tourbillon de l'histoire dans un Buenos Aires rebelle et assoiffé de justice où la voix de Julio Martel est devenue l'un des symboles de l'espoir.
On dit qu'il ne chante plus que dans quelques cabarets malfamés du port. On dit aussi qu'il est très malade mais qu'il chante parfois dans un vieux bar du centre-ville. Certains affirment qu'ils l'ont entendu chanter dans un square de Palerme, l'ancien quartier italien, et d'autres vont jusqu'à dire qu'il se produit inopinément sur les marchés populaires des faubourgs. Bruno Cadogan regarde perplexe la carte de Buenos Aires et essaie de déceler la logique qui commande les dernières apparitions de Julia Martel.
Car ce légendaire chanteur de tango à la voix obscure et envoûtante, l'homme qui n'a jamais voulu enregistrer de disques, est bien plus qu'un mythe urbain. Martel est un artiste accompli qui ne laisse rien au hasard et qui dessine par sa présence (et son absence) une autre carte de la ville, les traits d'une énigme. Volontaire, résolu, le jeune Américain est prêt à tout pour le rencontrer et pour l'entendre chanter ces étranges morceaux dont il est le seul à connaître les paroles et le sens.
Mais sa quête va le conduire là où il ne l'attend pas : au cour même de l'insurrection populaire de 2001 qui fait chuter les présidents les uns après les autres. Bruno Cadogan se trouve ainsi emporté par le tourbillon de l'histoire dans un Buenos Aires rebelle et assoiffé de justice où la voix de Julio Martel est devenue l'un des symboles de l'espoir.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

1.5/5
sur 2 notes dont 2 avis lecteurs
Mauvais tango
Bruno Cadogan, jeune universitaire américain, se rend à Buenos Aires, sur les traces de Julio Martel, un chanteur de tango dont on dit qu'il est meilleur que Carlos Gardel. Mais l'homme est malade et ne se produit plus guère que selon son envie et dans les endroits les plus insolites de la ville. Bruno Cadogan doit mener ses recherches dans une ville immense, dans un labyrinthe de rues où il est facile de se perdre, dans un pays où souffle le vent de l'insurrection. Le chanteur reste insaisissable et il n'est pas certain que l'étudiant fasse partie des élus qui ont eu le bonheur d'entendre cette voix unique qui n'a jamais été enregistrée... Avec ce chanteur de tango, je m'attendais à de la chaleur, de la passion, des frissons...pour finalement me retrouver à errer dans Buenos Aires, ville tentaculaire et désincarnée, à la suite d'un jeune américain poursuivant deux mirages: Julio Martel, d'une part, et l'aleph de Borges, d'autre part. Et même si je comprends la comparaison, la métaphore, j'ai trouvé tout cela trop "intello" à mon goût. Je me suis perdue dans ce livre que j'ai finalement trouvé très hermétique. Peut-être aurait-il fallu lire Borges précédemment? Bruno Cadogan, héros et narrateur de l'histoire est, quant à lui, assez terne et peu attachant. Sans doute parce que le véritable personnage de l'histoire est Buenos Aires, belle, effrayante, flamboyante, rebelle, misérable....comme un tango! Pourtant, la ville ne suffit à sauver un roman, au final, assez ennuyeux. Dommage.
Bruno Cadogan, jeune universitaire américain, se rend à Buenos Aires, sur les traces de Julio Martel, un chanteur de tango dont on dit qu'il est meilleur que Carlos Gardel. Mais l'homme est malade et ne se produit plus guère que selon son envie et dans les endroits les plus insolites de la ville. Bruno Cadogan doit mener ses recherches dans une ville immense, dans un labyrinthe de rues où il est facile de se perdre, dans un pays où souffle le vent de l'insurrection. Le chanteur reste insaisissable et il n'est pas certain que l'étudiant fasse partie des élus qui ont eu le bonheur d'entendre cette voix unique qui n'a jamais été enregistrée... Avec ce chanteur de tango, je m'attendais à de la chaleur, de la passion, des frissons...pour finalement me retrouver à errer dans Buenos Aires, ville tentaculaire et désincarnée, à la suite d'un jeune américain poursuivant deux mirages: Julio Martel, d'une part, et l'aleph de Borges, d'autre part. Et même si je comprends la comparaison, la métaphore, j'ai trouvé tout cela trop "intello" à mon goût. Je me suis perdue dans ce livre que j'ai finalement trouvé très hermétique. Peut-être aurait-il fallu lire Borges précédemment? Bruno Cadogan, héros et narrateur de l'histoire est, quant à lui, assez terne et peu attachant. Sans doute parce que le véritable personnage de l'histoire est Buenos Aires, belle, effrayante, flamboyante, rebelle, misérable....comme un tango! Pourtant, la ville ne suffit à sauver un roman, au final, assez ennuyeux. Dommage.
C'est quand que l'on danse?
Je lis très peu de littérature sud-américaine… elle ne m’attire pas spécialement, et le peu que j’ai lu ne m’a pas laissé de souvenir impérissable…. Cet ouvrage ne fera pas exception….j’en ai lu péniblement la moitié ; je n’y ai rien compris. J’ai ensuite picoré au-delà, histoire de voir si je ne ratais pas quelque chose…. J’y ai trouvé ceci, p 263 : « Je n’avais rien trouvé de ce que j’étais venu chercher à Buenos Aires, et à présent je me sentais étranger à cette ville, étranger au monde, étranger à moi-même » Que le narrateur se rassure, moi non plus je n’ai rien trouvé dans ce livre, si ce n’est l’ennui, et une profonde répulsion à mettre les pieds dans cette ville qui pourtant , aux dires de beaucoup,vaut le coup d’être visitée. Je n’ai rien entendu du tango, rien….
Je lis très peu de littérature sud-américaine… elle ne m’attire pas spécialement, et le peu que j’ai lu ne m’a pas laissé de souvenir impérissable…. Cet ouvrage ne fera pas exception….j’en ai lu péniblement la moitié ; je n’y ai rien compris. J’ai ensuite picoré au-delà, histoire de voir si je ne ratais pas quelque chose…. J’y ai trouvé ceci, p 263 : « Je n’avais rien trouvé de ce que j’étais venu chercher à Buenos Aires, et à présent je me sentais étranger à cette ville, étranger au monde, étranger à moi-même » Que le narrateur se rassure, moi non plus je n’ai rien trouvé dans ce livre, si ce n’est l’ennui, et une profonde répulsion à mettre les pieds dans cette ville qui pourtant , aux dires de beaucoup,vaut le coup d’être visitée. Je n’ai rien entendu du tango, rien….
Né en 1934, Tomas Eloy Martínez est notamment l’auteur de deux romans considérés comme des classiques de la littérature argentine contemporaine : Santa Evita et Le Roman de Peron. Installé aux Etats-Unis, il a enseigné à l’Université du Maryland, puis a dirigé le programme d’études latino-américaines de l’Université Rutgers, où il a enseigné de 1995 jusqu’à sa mort, survenue à Buenos Aires, en janvier 2010.
Le roman de Peron
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