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Après Le Souffle du Ciel, je vous ai suivie aux pays d'avant les mots. Bercés par le chant de la mer, paysages souvent surréalistes où l'on entend le murmure de l'eau, comme un silence d'avant la naissance. Une grande force intérieure se devine dans votre écriture aérienne, limpide, brève, charnelle, spirituelle. Epurés, transparents, les mots de Sonia Elvireanu sont autant de galets ronds posés sur les traces retrouvées.
Le rivage suit les contours apparents de l'Etre aimé jusqu'au sable où s'écrit le mot solitaire de la Renaissance. Est-ce la rencontre des mémoires ? Est-ce votre écriture aux pouvoirs de transmutation ? A vous lire, mon regard, parfois perplexe, parfois émerveillé, est devenu plus vaste d'embrasser les horizons nouveaux ressentis au fil de vos pages. La chair du coeur s'est trouvée parfois bouleversée d'émotions, de forces lumineuses, et d'amour de la vie.
La vie toujours recommencée, en mémoire à Paul Valéry, "La mer, la mer, toujours recommencée". Marie Faivre.
