Le chant de Goubi

Par : Abderrahman Beggar
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  • Nombre de pages210
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.23 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,5 cm
  • ISBN2-7475-8071-7
  • EAN9782747580717
  • Date de parution27/04/2005
  • CollectionEcritures Arabes
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

" Un jour, Chaâbane, le vieux conteur, me dit qu'" à sa naissance, chaque homme porte au fond de lui-même une graine qui ne tarde pas à devenir un être incarnant tout ce qu'il a de beau. Seuls les enfants et les prophètes le laissent s'épanouir. Chez les autres, il développe un bec géant. Leurs gestes comme leurs paroles ne sont que des échos du vacarme qu'il provoque en luttant désespérément pour percer la carapace dans laquelle ils l'ont enfermé. "... J'ai décidé d'emprunter l'un des ponts du fleuve Mémoire, long de plus d'un demi-siècle, pour aller là-bas, à l'autre bord de ma vie, récupérer quelques miettes de ce temps où l'être magique et moi vivions encore en paix. " L'enfant Goubi évolue dans un monde séparé en deux d'un côté, le quartier colonial et de l'autre, le village indigène. Les rapports passent par la caserne militaire, le Bureau des affaires indigènes et l'école. Ce village faisait partie de ce que la France désignait par " Maroc inutile ", ces zones montagnardes périlleuses, sans grand intérêt économique, restées à la marge du monde extérieur et de la main implacable des tenants de la culture officielle.
" Un jour, Chaâbane, le vieux conteur, me dit qu'" à sa naissance, chaque homme porte au fond de lui-même une graine qui ne tarde pas à devenir un être incarnant tout ce qu'il a de beau. Seuls les enfants et les prophètes le laissent s'épanouir. Chez les autres, il développe un bec géant. Leurs gestes comme leurs paroles ne sont que des échos du vacarme qu'il provoque en luttant désespérément pour percer la carapace dans laquelle ils l'ont enfermé. "... J'ai décidé d'emprunter l'un des ponts du fleuve Mémoire, long de plus d'un demi-siècle, pour aller là-bas, à l'autre bord de ma vie, récupérer quelques miettes de ce temps où l'être magique et moi vivions encore en paix. " L'enfant Goubi évolue dans un monde séparé en deux d'un côté, le quartier colonial et de l'autre, le village indigène. Les rapports passent par la caserne militaire, le Bureau des affaires indigènes et l'école. Ce village faisait partie de ce que la France désignait par " Maroc inutile ", ces zones montagnardes périlleuses, sans grand intérêt économique, restées à la marge du monde extérieur et de la main implacable des tenants de la culture officielle.
Le chant de Goubi
Abderrahman Beggar
E-book
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