Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Dans la peau qui s'y frotte, le Catafalque introduit mille échardes. Aux poèmes d'Alice Massénat, à leur violence offerte par la douleur prodigue,...
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Livré chez vous entre le 24 septembre et le 27 septembre
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Résumé
Dans la peau qui s'y frotte, le Catafalque introduit mille échardes. Aux poèmes d'Alice Massénat, à leur violence offerte par la douleur prodigue, je m'écorche avec plaisir. Ce cri, beau comme les branches noires du marronnier, chauve si vite cet automne, ou comme la terrible clameur matinale des pies furieuses au cœur du noyer, est le souffle précieux qu'on voudrait recueillir, parce que ultime, exténué de sa propre vigueur, mais qui en vérité se prolongerait sans fin. Parfois se loge un ver dans la pomme, un vers d'Alice dans la tête, sa lecture s'enroule sur elle-même, fixant l'image dont on se gorge. Incapable de n'être que mon propre amour du bouleversant. Me surprend huit ans en arrière devant l'écartèlement des tulipes, retournées au maximum de leur beauté quand elles vont perdre leurs pétales, juste avant de disparaître du monde. Le vitupérateur de brume, l'orgueil des seins surgit du brouillard, lugubre bateau, loin derrière une sirène à peine esquissée, sous l'eau marine sombre du premier plan, les reins cambrés en une posture de " la Mort du cygne " qui m'émouvait petite - tellement à vif d'enfance ! S'immerger dans ces poèmes, c'est aussi rencontrer le trou sans eau qui roule dans l'onde et qu'en véritable " trobador " le poète a débusqué. Dominique Paul.