Le capitalisme cannibale. La mise en pièces du corps

Par : Fabrice Colomb
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  • Nombre de pages283
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.364 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 2,4 cm
  • ISBN978-2-37309-146-5
  • EAN9782373091465
  • Date de parution20/10/2023
  • CollectionPour en finir avec
  • ÉditeurL'Echappée

Résumé

Plasma, cornées, tumeurs de foies, ovules, lait maternel, cellules souches, sperme, foetus avortés... sont devenus en toute légalité des marchandises. Ces échantillons biologiques s'échangent sur des marchés, à l'échelle mondiale ? ; les uns pour lutter contre le vieillissement ou des maladies chroniques, les autres pour combattre l'infertilité ou augmenter la masse musculaire. Ce livre retrace le passage d'un "? corps-cosmos ? " à un "? corps-stock ? " qui aboutit à la création d'un grand bazar de pièces détachées disponibles pour la bioéconomie.
A grands coups de biotechnologies, les éléments du corps sont transformés en ressource génératrice de croissance. Pour le montrer, l'auteur s'appuie notamment sur les enquêtes qu'il a menées sur les biobanques et sur la transformation du plasma en médicaments. Elles permettent de comprendre pourquoi cette marchandisation passe inaperçue grâce, notamment, au coup de bluff d'une bio­éthique orchestrée par l'Etat.
La bioéthique crée l'illusion qu'institutions et experts constituent un rempart au développement effréné de la technoscience et du capitalisme. Alors qu'elle accompagne ce processus de mise en pièces du corps par un capitalisme proprement cannibale.
Plasma, cornées, tumeurs de foies, ovules, lait maternel, cellules souches, sperme, foetus avortés... sont devenus en toute légalité des marchandises. Ces échantillons biologiques s'échangent sur des marchés, à l'échelle mondiale ? ; les uns pour lutter contre le vieillissement ou des maladies chroniques, les autres pour combattre l'infertilité ou augmenter la masse musculaire. Ce livre retrace le passage d'un "? corps-cosmos ? " à un "? corps-stock ? " qui aboutit à la création d'un grand bazar de pièces détachées disponibles pour la bioéconomie.
A grands coups de biotechnologies, les éléments du corps sont transformés en ressource génératrice de croissance. Pour le montrer, l'auteur s'appuie notamment sur les enquêtes qu'il a menées sur les biobanques et sur la transformation du plasma en médicaments. Elles permettent de comprendre pourquoi cette marchandisation passe inaperçue grâce, notamment, au coup de bluff d'une bio­éthique orchestrée par l'Etat.
La bioéthique crée l'illusion qu'institutions et experts constituent un rempart au développement effréné de la technoscience et du capitalisme. Alors qu'elle accompagne ce processus de mise en pièces du corps par un capitalisme proprement cannibale.