Le Canal de Berry - Grandeur et décadence du plus étroit des canaux français

Biographie de Georges Brown

Quand on vient du pays du soleil et des garrigues, la seule vraie présence de l'eau est la mer, la vraie, la Méditerranée, pas celle qui s'en va et qui revient au rythme des marées. Ingénieur et maladivement curieux, l'arrivée de la retraite n'a pas réussi à calmer les questionnements de Georges Brown sur l'univers. Pourquoi ? Pourquoi ? Voilà son leitmotiv sur son environnement. Voisin du Canal de Berry, l'eau qui dort, immobile et changeante à la fois, l'auteur a une fois de plus posé sa question : pourquoi avait-on construit ce canal si étroit que seules les " demi péniches " pouvaient le parcourir, et qui vivait là-dessus au temps de son apogée économique ? Traque patiente le long de ce canal de plus de 250 km à travers plusieurs régions et départements, longues promenades en toutes saisons pour essayer de répondre à ces questions...
D'autres avant lui avaient fait ce cheminement, en particulier un autre ingénieur qui lui avait consacré aussi sa retraite : René Chambareau fondateur du musée du Canal de Berry à Magnettes près de Montluçon. La photographe : À force de regarder l'infiniment petit dans l'oculaire de son microscope, cette biologiste spécialisée dans la génétique et le développement de plantes en éprouvettes s'est découvert une passion pour la beauté simple et pure de la nature.
Ecolo avant l'heure, amoureuse des paysages et des reflets, elle a rencontré l'eau de près dans son Berry, et capté des instants de calme et de sérénité dans les marais de Bourges, puis du Canal de Berry tout proche de chez elle, instants qu'elle nous fait partager au gré des saisons. Marylise avait illustré en 2009 le très remarqué livre de Roland Narboux, " les marais de Bourges ".