Le bréviaire de Saint-Orphée Tome 2
Renaissance noire

Par : Miklos Szentkuthy

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  • Nombre de pages240
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.32 kg
  • Dimensions13,5 cm × 20,0 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-9601559-4-5
  • EAN9782960155945
  • Date de parution17/03/2016
  • ÉditeurVies Parallèles
  • TraducteurGeorges Kassai
  • TraducteurZéno Bianu

Résumé

De quoi sommes-nous fait ? Assurément de ce qui nous précède. Mais s'il nous parait évident d'appliquer cette logique à nous-mêmes, le passé nous semble composé d'éléments clos sur eux-mêmes. Nous saisissons l'Histoire par blocs : la Renaissance est humaniste et pas autre chose, le baroque est extravagant et n'est que cela... On découpe le réel en tranches. On le débite pour le mieux circonscrire.
Mais on en oublie qu'il n'est pas que cela. Et qu'il déborde les moyens que l'on forge pour l'approcher. Deuxième tome du démesuré Bréviaire de Saint-Orphée, Renaissance noire, s'il continue bien le projet titanesque de l'Ogre hongrois de saisir dans son ensemble la totalité du réel, n'en est pas la suite servile. Centré - entre autres - sur les personnages de Monteverdi, Brunelleschi ou Tacite, le second volume nous plonge encore dans Venise, mais une Venise renaissante.
Dont Miklos Szentkuthy démontre génialement qu'elle se situe aux antipodes de l'image d'Epinal que l'on dresse souvent d'elle. Aussi érudit qu'En Marge de Casanova (premier tome réédité l'année passée), mais plus classique dans son articulation moins fragmentaire, ce tome-ci est probablement plus " facile " d'accès. Il peut plus facilement convenir à un public plus large, d'historiens ou d'amateurs de la Renaissance, ainsi qu'à des passionnés de musique ou des origines de l'architecture moderne, qui y trouveront nombre d'aliments neufs propices à alimenter leur passion.
En ce sens, Renaissance noire est peut-être l'une des portes d'entrée idéale dans ce chef-d'oeuvre du vingtième siècle !
De quoi sommes-nous fait ? Assurément de ce qui nous précède. Mais s'il nous parait évident d'appliquer cette logique à nous-mêmes, le passé nous semble composé d'éléments clos sur eux-mêmes. Nous saisissons l'Histoire par blocs : la Renaissance est humaniste et pas autre chose, le baroque est extravagant et n'est que cela... On découpe le réel en tranches. On le débite pour le mieux circonscrire.
Mais on en oublie qu'il n'est pas que cela. Et qu'il déborde les moyens que l'on forge pour l'approcher. Deuxième tome du démesuré Bréviaire de Saint-Orphée, Renaissance noire, s'il continue bien le projet titanesque de l'Ogre hongrois de saisir dans son ensemble la totalité du réel, n'en est pas la suite servile. Centré - entre autres - sur les personnages de Monteverdi, Brunelleschi ou Tacite, le second volume nous plonge encore dans Venise, mais une Venise renaissante.
Dont Miklos Szentkuthy démontre génialement qu'elle se situe aux antipodes de l'image d'Epinal que l'on dresse souvent d'elle. Aussi érudit qu'En Marge de Casanova (premier tome réédité l'année passée), mais plus classique dans son articulation moins fragmentaire, ce tome-ci est probablement plus " facile " d'accès. Il peut plus facilement convenir à un public plus large, d'historiens ou d'amateurs de la Renaissance, ainsi qu'à des passionnés de musique ou des origines de l'architecture moderne, qui y trouveront nombre d'aliments neufs propices à alimenter leur passion.
En ce sens, Renaissance noire est peut-être l'une des portes d'entrée idéale dans ce chef-d'oeuvre du vingtième siècle !