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Triste
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Emouvant
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XXe siècle
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Surprenant
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Sud des Etats-Unis
Dans Le boxeur manchot, Tennessee Williams distille des fragrances de son passé, parfum subtil empreint de lyrisme, ou pestilentiel aux effluves sulfureuses. L'auteur nous entraîne dans les venelles de l'Amérique, dans les milieux interlopes où marginaux et désespérés tentent d'exister bien loin d'un monde conformiste. Là où les poètes font peur, où les fleurs bleues crient comme des enfants, mais un univers qui se révèle parfois sordide et cruel, où les logeuses vous culpabilisent en vous dévisageant d'un œil torve, là où l'expiation n'est possible que dans la souffrance et
la mort. Un monde peuplé d'Apollon à la vie dissolue, d'êtres solitaires, ou frustrés qui vivent par procuration, se sentant étranger au monde qui gravite autour d'eux.
" Ce sont des factures que je dois aux gens. Pas de l'argent, mais des sentiments. Pendant trois ans, je me suis baladé partout dans le pays, remuant les cœurs, sans rien sentir moi-même." ( La statue mutilée, page 43)
Souventefois, la mort est salvatrice, révélatrice. Elle est parfois souhaitée ou attendue, parfois mystique comme dans le Poète ou dans La chronique d'une disparition, mais le héros l'accueille toujours paisiblement, comme une rédemption.
Autres thèmes récurrents, la folie et la dépression apparaissent souvent en trame de fond dans plusieurs nouvelles, tout comme l'homosexualité qui est omniprésente mais jamais explicitement, toujours en filigrane.
Des nouvelles tout en poésie qui décrivent un monde imparfait, aux héros aux destinées dramatiques comme Le boxeur manchot, à la fragilité évanescente, à la vie tourmentée . le monde de Tennessee Williams appartient à ces gens-là, à ces poètes, ces marginaux qui exsudent leur souffrance.
En marge
Dans Le boxeur manchot, Tennessee Williams distille des fragrances de son passé, parfum subtil empreint de lyrisme, ou pestilentiel aux effluves sulfureuses. L'auteur nous entraîne dans les venelles de l'Amérique, dans les milieux interlopes où marginaux et désespérés tentent d'exister bien loin d'un monde conformiste. Là où les poètes font peur, où les fleurs bleues crient comme des enfants, mais un univers qui se révèle parfois sordide et cruel, où les logeuses vous culpabilisent en vous dévisageant d'un œil torve, là où l'expiation n'est possible que dans la souffrance et la mort. Un monde peuplé d'Apollon à la vie dissolue, d'êtres solitaires, ou frustrés qui vivent par procuration, se sentant étranger au monde qui gravite autour d'eux.
" Ce sont des factures que je dois aux gens. Pas de l'argent, mais des sentiments. Pendant trois ans, je me suis baladé partout dans le pays, remuant les cœurs, sans rien sentir moi-même." ( La statue mutilée, page 43)
Souventefois, la mort est salvatrice, révélatrice. Elle est parfois souhaitée ou attendue, parfois mystique comme dans le Poète ou dans La chronique d'une disparition, mais le héros l'accueille toujours paisiblement, comme une rédemption.
Autres thèmes récurrents, la folie et la dépression apparaissent souvent en trame de fond dans plusieurs nouvelles, tout comme l'homosexualité qui est omniprésente mais jamais explicitement, toujours en filigrane.
Des nouvelles tout en poésie qui décrivent un monde imparfait, aux héros aux destinées dramatiques comme Le boxeur manchot, à la fragilité évanescente, à la vie tourmentée . le monde de Tennessee Williams appartient à ces gens-là, à ces poètes, ces marginaux qui exsudent leur souffrance.