Le bon usage des savoirs. Scolastique, Philosophie et Politique culturelle

Par : Catherine König-Pralong

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  • Nombre de pages358
  • PrésentationBroché
  • Poids0.555 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,1 cm
  • ISBN978-2-7116-2358-7
  • EAN9782711623587
  • Date de parution18/10/2011
  • CollectionEtudes de philosophie médiéval
  • ÉditeurVrin

Résumé

La philosophie médiévale est en général mieux connue que ses auteurs. Ce livre s'intéresse aux auteurs, vrais acteurs intellectuels qui fournirent les textes ayant servi de matériaux à l'histoire de la philosophie médiévale. Qui sont-ils ? Dans quels lieux institutionnels et dans quelles conditions culturelles ont-ils travaillé ? Quelles conceptions se faisaient- ils de leur mission, de ses intérêts et de ses fins ? Démentant un préjugé répandu, les scolastiques se révèlent intéressés à la politique culturelle ; ils avaient une conscience aiguë des enjeux épistémiques, éthiques et sociaux de leurs pratiques professionnelles.
Cette étude documente ces autoreprésentations et les met en regard de la description des pratiques savantes des auteurs scolastiques, reconstruisant ainsi leurs différentes conceptions du savoir et de la société chrétienne. La lecture de textes issus de divers milieux et temps, permet de poser les distinctions, entre clerc et laïc, évêque et docteur, arts libéraux et arts mécaniques, sédentaires et pérégrins, adulte et enfant, homme et femme, centre et périphérie, chrétien et non chrétien, théologie et philosophie.
Conditions culturelles du savoir et contenus doctrinaux sont approchés par des méthodes irréductiblement différentes, qui convergent cependant sur un même objet, le texte qualifié de "philosophique" par son auteur ou par ses historiens.
La philosophie médiévale est en général mieux connue que ses auteurs. Ce livre s'intéresse aux auteurs, vrais acteurs intellectuels qui fournirent les textes ayant servi de matériaux à l'histoire de la philosophie médiévale. Qui sont-ils ? Dans quels lieux institutionnels et dans quelles conditions culturelles ont-ils travaillé ? Quelles conceptions se faisaient- ils de leur mission, de ses intérêts et de ses fins ? Démentant un préjugé répandu, les scolastiques se révèlent intéressés à la politique culturelle ; ils avaient une conscience aiguë des enjeux épistémiques, éthiques et sociaux de leurs pratiques professionnelles.
Cette étude documente ces autoreprésentations et les met en regard de la description des pratiques savantes des auteurs scolastiques, reconstruisant ainsi leurs différentes conceptions du savoir et de la société chrétienne. La lecture de textes issus de divers milieux et temps, permet de poser les distinctions, entre clerc et laïc, évêque et docteur, arts libéraux et arts mécaniques, sédentaires et pérégrins, adulte et enfant, homme et femme, centre et périphérie, chrétien et non chrétien, théologie et philosophie.
Conditions culturelles du savoir et contenus doctrinaux sont approchés par des méthodes irréductiblement différentes, qui convergent cependant sur un même objet, le texte qualifié de "philosophique" par son auteur ou par ses historiens.