Le blues du prof de fac

Par : Claude Meyer

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages239
  • PrésentationBroché
  • Poids0.275 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,7 cm
  • ISBN978-2-296-10550-8
  • EAN9782296105508
  • Date de parution01/10/2009
  • CollectionQuestions contemporaines
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Avoir le blues, c'est entrer en résonance avec cette musique puissante et nostalgique jaillie des champs de coton du Tennessee. Elle exprime la tristesse, un état d'âme mélancolique et peut-être, tout au fond, la recherche de la note bleue, l'espoir d'un monde meilleur. Pour moi le blues, c'est de voir démanteler le service public d'enseignement supérieur, de le voir abandonner les valeurs qui étaient les siennes : égalité, laïcité, tolérance, progrès, amour du travail... J'ai le blues parce que je vois que l'on ment assez souvent aux étudiants en leur faisant miroiter des formations de " haut niveau " qui conduisent fréquemment à des emplois subalternes. Le blues du prof de fac, c'est aussi le refus d'admettre l'insupportable contradiction entre le discours des élites et la réalité de mon quotidien, un quotidien qui est loin de l'image du professeur d'université qui parcourt le monde de congrès en colloques. Ce sont des clichés d'une époque révolue. Comment des universitaires ont-ils pu se laisser imposer la logique des gestionnaires et des bureaucrates au point d'en devenir les thuriféraires serviles ? Quelques éléments de réponse figurent dans cet ouvrage qui pose aussi la dramatique question de l'étisie culturelle de l'université. L'université est-elle encore un lieu où l'on pense ou est-elle en train de devenir une entreprise de formation comme une autre ?
Avoir le blues, c'est entrer en résonance avec cette musique puissante et nostalgique jaillie des champs de coton du Tennessee. Elle exprime la tristesse, un état d'âme mélancolique et peut-être, tout au fond, la recherche de la note bleue, l'espoir d'un monde meilleur. Pour moi le blues, c'est de voir démanteler le service public d'enseignement supérieur, de le voir abandonner les valeurs qui étaient les siennes : égalité, laïcité, tolérance, progrès, amour du travail... J'ai le blues parce que je vois que l'on ment assez souvent aux étudiants en leur faisant miroiter des formations de " haut niveau " qui conduisent fréquemment à des emplois subalternes. Le blues du prof de fac, c'est aussi le refus d'admettre l'insupportable contradiction entre le discours des élites et la réalité de mon quotidien, un quotidien qui est loin de l'image du professeur d'université qui parcourt le monde de congrès en colloques. Ce sont des clichés d'une époque révolue. Comment des universitaires ont-ils pu se laisser imposer la logique des gestionnaires et des bureaucrates au point d'en devenir les thuriféraires serviles ? Quelques éléments de réponse figurent dans cet ouvrage qui pose aussi la dramatique question de l'étisie culturelle de l'université. L'université est-elle encore un lieu où l'on pense ou est-elle en train de devenir une entreprise de formation comme une autre ?
Le blues du prof de fac
Claude Meyer
E-book
17,99 €
Le blues du prof de fac
Claude Meyer
E-book
17,99 €
Adieu, Laurence
Claude Meyer
E-book
7,99 €
Adieu, Laurence
Claude Meyer
E-book
7,99 €