Définitivement indisponible
Cet article ne peut plus être commandé sur notre site (ouvrage épuisé ou plus commercialisé). Il se peut néanmoins que l'éditeur imprime une nouvelle édition de cet ouvrage à l'avenir. Nous vous invitons donc à revenir périodiquement sur notre site.
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages128
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.17 kg
  • Dimensions14,2 cm × 20,5 cm × 1,1 cm
  • ISBN978-2-07-014214-9
  • EAN9782070142149
  • Date de parution29/08/2013
  • CollectionBlanche
  • ÉditeurGallimard

Résumé

La narratrice a une dizaine d'années lorsqu'elle parvient à quitter l'Argentine pour rejoindre sa mère, opposante à la dictature réfugiée en France. Son père est en prison à La Plata. Elle s'attend à découvrir Paris, la tour Eiffel et les quais de Seine qui égayaient ses cours de français. Mais Le Blanc-Mesnil, où elle atterrit, ressemble assez peu à l'image qu'elle s'était faite de son pays d'accueil.
Comme dans son premier livre, Manèges, Laura Alcoba décrit une réalité très dure avec le regard et la voix d'une enfant éblouie. La vie d'écolière, la découverte de la neige, la correspondance avec le père emprisonné, l'existence quotidienne dans la banlieue, l'apprentissage émerveillé de la langue française forment une chronique acidulée, joyeuse, profondément touchante.
La narratrice a une dizaine d'années lorsqu'elle parvient à quitter l'Argentine pour rejoindre sa mère, opposante à la dictature réfugiée en France. Son père est en prison à La Plata. Elle s'attend à découvrir Paris, la tour Eiffel et les quais de Seine qui égayaient ses cours de français. Mais Le Blanc-Mesnil, où elle atterrit, ressemble assez peu à l'image qu'elle s'était faite de son pays d'accueil.
Comme dans son premier livre, Manèges, Laura Alcoba décrit une réalité très dure avec le regard et la voix d'une enfant éblouie. La vie d'écolière, la découverte de la neige, la correspondance avec le père emprisonné, l'existence quotidienne dans la banlieue, l'apprentissage émerveillé de la langue française forment une chronique acidulée, joyeuse, profondément touchante.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

1 Coup de cœur
de nos libraires
Plusieurs exils...
Il y a sans doute plusieurs formes à l'exil et celui vécu dans l'enfance et dans la langue est sans doute une forme qui donne à la littérature un ton et une couleur particulière. Quelques souvenirs d'enfance peuvent en effet raconter bien des choses et même l'exil des adultes et d'un peuple d'un point de vue particulier, singulier. Adopter ce regard porté sur les choses, les souvenirs, c'est aussi se rapprocher d'un commencement, d'une découverte et les choses, comme les êtres prennent un tour singulier parfois drôle, parfois déconcertant mais tout compte, tout petit à petit prend forme et sens comme une seconde naissance à une nouvelle langue à un nouveau monde. Avec une distance qui se réduit par la parole, par l'écrit, un point de départ se fait jour et les contours d'un nouveau pays, d'une nouvelle langue se dessinent. Une suite de découvertes donc et un exil vécu dans l'enfance, une initiation à la langue, à un nouveau paysage, un livre sensible qui laisse songeur et nous ramène dans ce lieu intermédiaire de l'enfance et de l'exil...
Il y a sans doute plusieurs formes à l'exil et celui vécu dans l'enfance et dans la langue est sans doute une forme qui donne à la littérature un ton et une couleur particulière. Quelques souvenirs d'enfance peuvent en effet raconter bien des choses et même l'exil des adultes et d'un peuple d'un point de vue particulier, singulier. Adopter ce regard porté sur les choses, les souvenirs, c'est aussi se rapprocher d'un commencement, d'une découverte et les choses, comme les êtres prennent un tour singulier parfois drôle, parfois déconcertant mais tout compte, tout petit à petit prend forme et sens comme une seconde naissance à une nouvelle langue à un nouveau monde. Avec une distance qui se réduit par la parole, par l'écrit, un point de départ se fait jour et les contours d'un nouveau pays, d'une nouvelle langue se dessinent. Une suite de découvertes donc et un exil vécu dans l'enfance, une initiation à la langue, à un nouveau paysage, un livre sensible qui laisse songeur et nous ramène dans ce lieu intermédiaire de l'enfance et de l'exil...
  • Inattendu
  • XXe siècle
  • Enfance
  • France
  • Alpes
  • Argentine
  • humour
  • enfant
  • littérature française
  • exil
  • Intriguant
  • meudon
  • Blanc-mesnil
  • exilés argentins
  • reentrée littérairee
  • apprntissag

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.6/5
sur 5 notes dont 2 avis lecteurs
Le bleu des abeilles de Laura Alcoba
La narratrice (Laura Alcoba) nous raconte la préparation de son départ pour la France et son arrivée dans son nouveau pays. Elle logeait chez ses grands-parents le temps d'organiser le voyage qui lui permettrait de rejoindre sa mère, son père étant prisonnier politique. Les préparatifs de son départ se résument surtout au début de l'apprentissage de la langue française, de sa familiarisation avec ses sons étranges ( les voyelle nasales dont la prononciation s'effectue "sous le nez", les "e" muets, le "c" cédille) qu'elle découvre avec Noémie. Le départ approche et lors de la visite du jeudi à la prison, son père lui demande de lui écrire chaque semaine. Elle doit le faire en espagnol pour des raisons de censure. Il lui propose d'échanger par courrier autour de livres qu'ils liraient en même temps, lui en espagnol et elle en français. Le premier des ces livres étant Vie des abeilles de Maurice Maeterlinck qui donne son titre au livre. De cette manière la narratrice pourra progresser en français. A son arrivée en France, la jeune fille se lance à corps perdu dans l'apprentissage de la langue, dans l'immersion. Un apprentissage physique ( elle découvre comment prononcer des sons qui lui sont étrangers) aussi bien que culturel. Elle veut parler parfaitement le français. Elle veut s'intégrer complètement. Le français apparaissant comme la langue de la liberté alors que l'espagnol serait celle de l'enfermement de son père. Superbe roman sur l'exil, le déracinement et l'enracinement dans un nouveau pays. La correspondance avec le père détenu nous montre la dureté du monde que l'enfant fuit en s'exilant en France, et maintient le lien avec ses origines. Ce roman est aussi une merveilleuse déclaration d'amour à la langue française que Laura Alcoba manie si bien.
La narratrice (Laura Alcoba) nous raconte la préparation de son départ pour la France et son arrivée dans son nouveau pays. Elle logeait chez ses grands-parents le temps d'organiser le voyage qui lui permettrait de rejoindre sa mère, son père étant prisonnier politique. Les préparatifs de son départ se résument surtout au début de l'apprentissage de la langue française, de sa familiarisation avec ses sons étranges ( les voyelle nasales dont la prononciation s'effectue "sous le nez", les "e" muets, le "c" cédille) qu'elle découvre avec Noémie. Le départ approche et lors de la visite du jeudi à la prison, son père lui demande de lui écrire chaque semaine. Elle doit le faire en espagnol pour des raisons de censure. Il lui propose d'échanger par courrier autour de livres qu'ils liraient en même temps, lui en espagnol et elle en français. Le premier des ces livres étant Vie des abeilles de Maurice Maeterlinck qui donne son titre au livre. De cette manière la narratrice pourra progresser en français. A son arrivée en France, la jeune fille se lance à corps perdu dans l'apprentissage de la langue, dans l'immersion. Un apprentissage physique ( elle découvre comment prononcer des sons qui lui sont étrangers) aussi bien que culturel. Elle veut parler parfaitement le français. Elle veut s'intégrer complètement. Le français apparaissant comme la langue de la liberté alors que l'espagnol serait celle de l'enfermement de son père. Superbe roman sur l'exil, le déracinement et l'enracinement dans un nouveau pays. La correspondance avec le père détenu nous montre la dureté du monde que l'enfant fuit en s'exilant en France, et maintient le lien avec ses origines. Ce roman est aussi une merveilleuse déclaration d'amour à la langue française que Laura Alcoba manie si bien.
Tout en délicatesse
En ouvrant Le bleu des abeilles, il ne faut pas s’attendre à un roman qui joue sur des thèmes à la mode ou qui s’essaye à des recherches syntaxiques originales. Pourtant, ce court roman est rempli de charme, dû à la simplicité et à la vérité qui en émane. Une fillette d’une dizaine d’années doit quitter l’Argentine où son père reste emprisonné, pour rejoindre sa mère qui vit déjà à Paris. Quelques leçons de français et quelques mois plus tard, elle arrive au Blanc-Mesnil, un peu loin des quais de la Seine et de la Tour Eiffel qu’elle imaginait proches de chez elle. Le froid de l’hiver, l’appartement dans la tour, le métro, les camarades de classe, la langue surtout, tout un nouvel univers est décrit à hauteur d’enfant mais sans mièvrerie. J’ai vraiment passé un bon moment avec ces souvenirs pleins de délicatesse et d’émotion, aux côtés de cette petite fille très observatrice, qui grandit et change, mais garde un lien très fort avec son père au travers des lettres et de leurs lectures communes. Dans cet échange réside l’explication du titre, très joli fil conducteur du roman. Un livre à ne pas rater si les thèmes de l’enfance et de l’exil vous parlent !
En ouvrant Le bleu des abeilles, il ne faut pas s’attendre à un roman qui joue sur des thèmes à la mode ou qui s’essaye à des recherches syntaxiques originales. Pourtant, ce court roman est rempli de charme, dû à la simplicité et à la vérité qui en émane. Une fillette d’une dizaine d’années doit quitter l’Argentine où son père reste emprisonné, pour rejoindre sa mère qui vit déjà à Paris. Quelques leçons de français et quelques mois plus tard, elle arrive au Blanc-Mesnil, un peu loin des quais de la Seine et de la Tour Eiffel qu’elle imaginait proches de chez elle. Le froid de l’hiver, l’appartement dans la tour, le métro, les camarades de classe, la langue surtout, tout un nouvel univers est décrit à hauteur d’enfant mais sans mièvrerie. J’ai vraiment passé un bon moment avec ces souvenirs pleins de délicatesse et d’émotion, aux côtés de cette petite fille très observatrice, qui grandit et change, mais garde un lien très fort avec son père au travers des lettres et de leurs lectures communes. Dans cet échange réside l’explication du titre, très joli fil conducteur du roman. Un livre à ne pas rater si les thèmes de l’enfance et de l’exil vous parlent !
Romancière et traductrice, Laura Alcoba a vécu en Argentine jusqu'à l'âge de dix ans. Elle vit aujourd'hui à Paris et enseigne la littérature espagnole du "Siècle d'or" à l'université. Elle a déjà publié aux Éditions Gallimard Manèges. Petite histoire argentine (collection Blanche, 2007), traduit dans de nombreux pays, Jardin blanc (collection Blanche, 2009) et Les passagers de l'Anna C. (collection Blanche, 2012).
Histoire d'une domestication
4/5
Camila Sosa Villada
E-book
12,99 €
Les Vilaines
4.5/5
3.5/5
Camila Sosa Villada
E-book
12,99 €
Les vilaines
4.5/5
3.5/5
Camila Sosa Villada
Poche
7,90 €
Le bleu des abeilles
3/5
3.6/5
Laura Alcoba
E-book
7,99 €
Les jeunes mortes
4/5
Selva Almada
E-book
5,99 €
Paradaïze
4/5
Fernanda Melchor
Poche
7,70 €
Les rives de la mer Douce
Laura Alcoba
E-book
12,99 €
Les Vilaines
4.5/5
3.5/5
Camila Sosa Villada
Grand Format
18,60 €
Par la forêt
Laura Alcoba
E-book
12,99 €
Les Travaux du Royaume
Yuri Herrera
E-book
9,99 €