Loin d'être un chaos surréaliste indigeste, le Bibendum Céleste dévoile au fur et à mesure de son histoire plusieurs facettes, qui en font une œuvre unique.D'abord, celle d'un conte baroque délirant autour des tribulations du passif Diego, un jeune phoque propulsé en messie malgré lui. Ensuite, celle d'une satire politique d'une cruauté affolante sur l'avidité des élites à contrôler l'être humain et ce qu'il doit refléter au quotidien. Mais aussi celle d'un carnaval urbain autour de l'histoire de l'homme, prenant pied dans la cette cité organique qu'est New-York-Sur-Loire, où survivent treize millions d'âmes.
Mais derrière la douce odeur d'hélium et le cliquetis des béquilles de Diego, il y a surtout le talent hors norme de Nicolas de Crécy, qui nous embarque dans un univers coloré et exubérant, au carrefour d'un tableau d’Edward Hopper ou d'un croquis d’Egon Schiele. Au cœur de cette New York fantasmée qui ne reprend jamais son souffle, les aventures de Diego trouvent un écho avec l'histoire même de l'humanité, au travers de séquences graphiques enivrantes de beauté. Si le propos se dilue un peu sur son troisième acte, dû certainement à un surréalisme parfois abscons, le récit offre une conclusion effroyablement percutante qui ne vous laissera pas indemne.
Le Bibendum céleste, c'est donc davantage que l'œuvre maîtresse de Nicolas de Crécy. C'est aussi un récit surréaliste d'une poésie folle qui mérite d'être découvert par le plus grand nombre, que l'on soit (ou non !) un amoureux transi des poèmes de Lautréamont ou un amateur du cinéma de Buñuel.
Loin d'être un chaos surréaliste indigeste, le Bibendum Céleste dévoile au fur et à mesure de son histoire plusieurs facettes, qui en font une œuvre unique.D'abord, celle d'un conte baroque délirant autour des tribulations du passif Diego, un jeune phoque propulsé en messie malgré lui. Ensuite, celle d'une satire politique d'une cruauté affolante sur l'avidité des élites à contrôler l'être humain et ce qu'il doit refléter au quotidien. Mais aussi celle d'un carnaval urbain autour de l'histoire de l'homme, prenant pied dans la cette cité organique qu'est New-York-Sur-Loire, où survivent treize millions d'âmes.
Mais derrière la douce odeur d'hélium et le cliquetis des béquilles de Diego, il y a surtout le talent hors norme de Nicolas de Crécy, qui nous embarque dans un univers coloré et exubérant, au carrefour d'un tableau d’Edward Hopper ou d'un croquis d’Egon Schiele. Au cœur de cette New York fantasmée qui ne reprend jamais son souffle, les aventures de Diego trouvent un écho avec l'histoire même de l'humanité, au travers de séquences graphiques enivrantes de beauté. Si le propos se dilue un peu sur son troisième acte, dû certainement à un surréalisme parfois abscons, le récit offre une conclusion effroyablement percutante qui ne vous laissera pas indemne.
Le Bibendum céleste, c'est donc davantage que l'œuvre maîtresse de Nicolas de Crécy. C'est aussi un récit surréaliste d'une poésie folle qui mérite d'être découvert par le plus grand nombre, que l'on soit (ou non !) un amoureux transi des poèmes de Lautréamont ou un amateur du cinéma de Buñuel.