Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Le Bagne est la queue de comète carcérale de Genet : de 1942, où il ébaucha Haute Surveillance, à 1964, où il abandonna la rédaction du Bagne,...
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Livré chez vous entre le 27 septembre et le 1 octobre
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Résumé
Le Bagne est la queue de comète carcérale de Genet : de 1942, où il ébaucha Haute Surveillance, à 1964, où il abandonna la rédaction du Bagne, Gent n'a cessé d'ériger l'enfermement en idéal d'une vie essentialisée, car proche de la mort. Cayenne est pour lui le nouvel Eden, paradis perdu auquel seul le crime permet d'ajouter un éclair de totale réalisation de soi avant que le couteau de la guillotine n'en vienne sanctifier la perte. A ce jeu de qui perd gagne jouent les forçats Rocky, Ferrand et Fornalo : d'abord rivaux, ils finiront par reconnaître qu'ils sont à égalité de haine et de pouvoir pour tromper et ridiculiser les maîtres du bagne. Dans ce lieu clos s'anime, traitée avec humour et sarcasme, une société d'exclus -bagnards aussi bien que gardiens- malfaisants et retors, tout ensemble lucides et aliénés par leurs rêves. Le Bagne met un point d'orgue en même temps que de suspension à l'œuvre théâtrale de Genet.
De 1942, où il ébaucha Haute surveillance, à 1964, où il abandonna la rédaction du Bagne, Genet n'a cessé d'ériger l'enfermement en idéal d'une vie essentialisée, car proche de la mort. Le Bagne met un point d'orgue en même temps que de suspension à l'oeuvre théâtrale de Genet.