Quand le silence chante comme une source, les voyageurs des confins viennent boire avec leurs frères de passage. Nu et seul, au milieu du désert, voilà Lazare tout accueil, animé par une confiance lumineuse et tremblante. Les vivants l'ignorent parce que sa langue traverse les mains sans recoudre les plaies. Aux charpies de mots, aux lambeaux de phrases, il demande l'impossible, l'impossible qui est aussi le plus nécessaire : vivre au lieu de s'enfermer dans cette grotte dont une pierre recouvre l'entrée.
Quand le silence chante comme une source, les voyageurs des confins viennent boire avec leurs frères de passage. Nu et seul, au milieu du désert, voilà Lazare tout accueil, animé par une confiance lumineuse et tremblante. Les vivants l'ignorent parce que sa langue traverse les mains sans recoudre les plaies. Aux charpies de mots, aux lambeaux de phrases, il demande l'impossible, l'impossible qui est aussi le plus nécessaire : vivre au lieu de s'enfermer dans cette grotte dont une pierre recouvre l'entrée.