-
Inattendu
-
XXIe siècle
-
Etats-Unis
-
littérature française
-
Larsen
-
white trash
-
bolano
-
cote est
Rendez-vous dans le nord de San Francisco comme chaque année au printemps non loin de Big Sur. Un Homme habite les lieux. Un français sorti de prison depuis des années. Un être plutôt sympathique et original : Larsen. « Larsen aime à informer ». Mais c’est les alentours de sa maison qui parle pour lui : « Il a ses habitudes qui ne sont pas trop en avoir et de disposer d’un espace suffisant pour les suivre, quelques hectares où coexistent résineux, feuillus –je connais mal-, machines, outils, compresseurs et des treuils partout parmi les fleurs et les poules ». Sinon, il construit
des maisons en bois, c’est un peu un roc impénétrable, un bucheron gentil pour cette communauté explosée et sans règles, résidus éclatés des années 70. Sans doute la mécanique comme ascèse quotidienne, pour le reste, comme les autres, même régime, herbe et alcool mais la tête et le corps de Larsen est plus solide dans une pareil congrégation. L’acier ou le bitume qu’il heurte, fascine et conforte. On récolte, on fume, on bricole et le bonhomme n’arrête jamais sans trop en faire qu’on se défonce qu’on déprime ou qu’on lise Bolano autour de lui. Dans cette communauté white trash, c’est finalement un original, un moteur qui tourne à toute heure du jour et de la nuit plein de pédagogie et de simplicité. La mécanique où la dépression et autour ces paysages mythiques où une certaine époque à rêver autre chose dans un paysage hallucinant au bord de l’océan mais il ne reste qu’un asile provisoire, quelques nids de poule du rêve américain. Ça reste un grand espace où se cultive culture et déconfiture et au milieu Larsen, comme un ange gardien et pas tout à fait un saint non plus…
Larsen
Rendez-vous dans le nord de San Francisco comme chaque année au printemps non loin de Big Sur. Un Homme habite les lieux. Un français sorti de prison depuis des années. Un être plutôt sympathique et original : Larsen. « Larsen aime à informer ». Mais c’est les alentours de sa maison qui parle pour lui : « Il a ses habitudes qui ne sont pas trop en avoir et de disposer d’un espace suffisant pour les suivre, quelques hectares où coexistent résineux, feuillus –je connais mal-, machines, outils, compresseurs et des treuils partout parmi les fleurs et les poules ». Sinon, il construit des maisons en bois, c’est un peu un roc impénétrable, un bucheron gentil pour cette communauté explosée et sans règles, résidus éclatés des années 70. Sans doute la mécanique comme ascèse quotidienne, pour le reste, comme les autres, même régime, herbe et alcool mais la tête et le corps de Larsen est plus solide dans une pareil congrégation. L’acier ou le bitume qu’il heurte, fascine et conforte. On récolte, on fume, on bricole et le bonhomme n’arrête jamais sans trop en faire qu’on se défonce qu’on déprime ou qu’on lise Bolano autour de lui. Dans cette communauté white trash, c’est finalement un original, un moteur qui tourne à toute heure du jour et de la nuit plein de pédagogie et de simplicité. La mécanique où la dépression et autour ces paysages mythiques où une certaine époque à rêver autre chose dans un paysage hallucinant au bord de l’océan mais il ne reste qu’un asile provisoire, quelques nids de poule du rêve américain. Ça reste un grand espace où se cultive culture et déconfiture et au milieu Larsen, comme un ange gardien et pas tout à fait un saint non plus…