Langages, cultures, identités. Questions de point de vue

Par : Alain Coïaniz

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  • Nombre de pages304
  • PrésentationBroché
  • Poids0.395 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 2,5 cm
  • ISBN2-7475-8799-1
  • EAN9782747587990
  • Date de parution01/06/2005
  • CollectionLangue et Parole
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Qui sommes-nous ? Qui sommes-nous en usant de telle ou telle langue dans telle ou telle situation - langue parfois décriée, sous-langue : patois, créole, langues des banlieues... Comment, sans se nier, se renier, accepter d'utiliser la langue officielle, la langue de l'école, comment ne pas trahir la langue de la famille, celle où l'on se sent bien, où se vivifie le plus souvent une grande part de ses ancrages identitaires ? Nous vivons tous et de façon permanente des situations de négociation (sinon de conflit) de représentations, par l'usage que nous faisons d'une langue, d'un code culturel, d'un système de valeurs, de positionnements subjectifs : les élèves qui, péniblement souvent, construisent des connaissances en milieu pluriculturel ou plurilingue savent qu'il n'est question ici ni de supériorité ni d'infériorité de langues et de cultures en soi, mais d'usages répartis souvent autoritairement - et malheur, fréquemment, à celui qui ne maîtrise pas les règles de ces répartitions ! Nous visons et ne pouvons que vivre des situations d'interculturalité. Cet ouvrage voudrait l'exprimer avec vigueur, comme il pose avec vigueur que notre identité est nécessairement plurielle.
Qui sommes-nous ? Qui sommes-nous en usant de telle ou telle langue dans telle ou telle situation - langue parfois décriée, sous-langue : patois, créole, langues des banlieues... Comment, sans se nier, se renier, accepter d'utiliser la langue officielle, la langue de l'école, comment ne pas trahir la langue de la famille, celle où l'on se sent bien, où se vivifie le plus souvent une grande part de ses ancrages identitaires ? Nous vivons tous et de façon permanente des situations de négociation (sinon de conflit) de représentations, par l'usage que nous faisons d'une langue, d'un code culturel, d'un système de valeurs, de positionnements subjectifs : les élèves qui, péniblement souvent, construisent des connaissances en milieu pluriculturel ou plurilingue savent qu'il n'est question ici ni de supériorité ni d'infériorité de langues et de cultures en soi, mais d'usages répartis souvent autoritairement - et malheur, fréquemment, à celui qui ne maîtrise pas les règles de ces répartitions ! Nous visons et ne pouvons que vivre des situations d'interculturalité. Cet ouvrage voudrait l'exprimer avec vigueur, comme il pose avec vigueur que notre identité est nécessairement plurielle.