Langage et cognition humaine

Par : Anne Reboul

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages389
  • PrésentationBroché
  • Poids0.69 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-7061-1414-4
  • EAN9782706114144
  • Date de parution26/10/2007
  • CollectionSciences cognitives
  • ÉditeurPUG

Résumé

La spécificité cognitive des êtres humains par rapport aux autres espèces animales ne fait guère de doute. Une question centrale de ce point de vue est celle de l'évolution de cette spécificité. On donnera à cette question des réponses différentes si l'on considère qu'elle est de nature quantitative, une simple question de degré de complexité par exemple ou de nature qualitative, certaines capacités cognitives humaines seraient spécifiques à l'espèce.
Dans le premier cas, on pourrait arguer de l'augmentation du volume cérébral pour expliquer les modifications intervenues depuis l'ancêtre commun à l'homme et aux espèces apparentées (grands primates), modifications qui ne seraient donc que la conséquence de ce changement purement biologique. Dans le deuxième cas, il faudrait supposer que ces capacités spécifiques auraient évolué d'une façon ou d'une autre, soit qu'elles aient fait l'objet d'un projet de sélection pour elles-mêmes, soit qu'elles soient le résultat d'autres capacités sous-jacentes proprement humaines qui auraient, quant à elles, fait l'objet du processus de sélection.
Une propriété cognitive, qui apparaît clairement humaine, est le langage sur l'évolution duquel des hypothèses contradictoires sont défendues aujourd'hui. Qui plus est, le langage, notamment dans ses aspects lexicaux et communicationnels, n'est pas isolé des autres mécanismes cognitifs qui interviennent dans sa production et dans sa compréhension, et dans le développement desquels l'acquisition linguistique joue une part non négligeable.
Cet ouvrage propose donc une description des spécificités cognitives humaines, discute de leur lien avec le langage ainsi que de l'évolution de celui-ci et de ces spécificités cognitives humaines.
La spécificité cognitive des êtres humains par rapport aux autres espèces animales ne fait guère de doute. Une question centrale de ce point de vue est celle de l'évolution de cette spécificité. On donnera à cette question des réponses différentes si l'on considère qu'elle est de nature quantitative, une simple question de degré de complexité par exemple ou de nature qualitative, certaines capacités cognitives humaines seraient spécifiques à l'espèce.
Dans le premier cas, on pourrait arguer de l'augmentation du volume cérébral pour expliquer les modifications intervenues depuis l'ancêtre commun à l'homme et aux espèces apparentées (grands primates), modifications qui ne seraient donc que la conséquence de ce changement purement biologique. Dans le deuxième cas, il faudrait supposer que ces capacités spécifiques auraient évolué d'une façon ou d'une autre, soit qu'elles aient fait l'objet d'un projet de sélection pour elles-mêmes, soit qu'elles soient le résultat d'autres capacités sous-jacentes proprement humaines qui auraient, quant à elles, fait l'objet du processus de sélection.
Une propriété cognitive, qui apparaît clairement humaine, est le langage sur l'évolution duquel des hypothèses contradictoires sont défendues aujourd'hui. Qui plus est, le langage, notamment dans ses aspects lexicaux et communicationnels, n'est pas isolé des autres mécanismes cognitifs qui interviennent dans sa production et dans sa compréhension, et dans le développement desquels l'acquisition linguistique joue une part non négligeable.
Cet ouvrage propose donc une description des spécificités cognitives humaines, discute de leur lien avec le langage ainsi que de l'évolution de celui-ci et de ces spécificités cognitives humaines.