Coup de coeur
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  • Nombre de pages277
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.165 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,9 cm × 1,6 cm
  • ISBN978-2-7578-3307-0
  • EAN9782757833070
  • Date de parution22/08/2013
  • ÉditeurPoints

Résumé

Enterré au cimetière de Bobigny, Van monologue depuis son cercueil. Il a laissé derrière lui les trois femmes de sa vie. Lou, son épouse un peu banale, trop jalouse, qui l’a renversé en voiture. Laure, sa rebelle de fille qui sèche les cours et fume des joints. Ulma, sa fascinante demi-soeur avec qui il a entretenu une relation incestueuse. Tour à tour, les membres de ce quatuor bien cabossé font leur examen de conscience : des récits portés par l’amour, qu’il soit familial, conjugal ou passionnel.
Enterré au cimetière de Bobigny, Van monologue depuis son cercueil. Il a laissé derrière lui les trois femmes de sa vie. Lou, son épouse un peu banale, trop jalouse, qui l’a renversé en voiture. Laure, sa rebelle de fille qui sèche les cours et fume des joints. Ulma, sa fascinante demi-soeur avec qui il a entretenu une relation incestueuse. Tour à tour, les membres de ce quatuor bien cabossé font leur examen de conscience : des récits portés par l’amour, qu’il soit familial, conjugal ou passionnel.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

2 Coups de cœur
de nos libraires
Dompter les mots.
Réapprendre les mots, les redécouvrir, c’est ce qui m’est venu en premier à l’esprit lorsque je me suis plongée à corps perdu dans le dernier roman de Linda Lê : "Lame de fond" C’est une lecture intense à laquelle j’ai dû faire face. Intense dans l’écriture, Linda Lê dompte les mots avec une telle finesse qu’on aurait presqu’envie de lire le roman à haute voix juste pour avoir le plaisir de les entendre se faire écho, se jouer des métaphores et autres effets de style. Intense par les histoires qu’il révèle. Nous sommes face un quatuor : un homme, Van d’origine vietnamienne qui vient de mourir et nous raconte sa vie depuis son tombeau; et trois femmes, Lou, son épouse, qui vient de lui ôter la vie, Laure sa fille, un brin déjanté et gothique et Ulma sa maîtresse, énigmatique et envoutante. Ce sont quatre monologues que l’on juxtapose, des regards croisés sur des destins noués avec en filigrane des thèmes chers à l’auteur : le Vietnam, l’enfance, la famille, les non-dits, le rapport à la mort et à l’exil. Au lieu de museler les personnages, la mort joue les chefs d’orchestre jusqu’à amplifier la cacophonie dans laquelle se déroule nos vies. Leur récit est à la fois distant et chaleureux, un goût aigre doux dans une fable incestueuse où les destins s’entrecroisent, s’entrechoquent, se nouent et se défont. Des histoires lourdes, pesantes qui au fil des mots s’allègent pour nous procurer juste un pur moment de plaisir. Linda Lê semble avoir pris de la distance avec ses démons, elle les aborde sur un ton décalé, elle sort des ténèbres pour nous offrir un moment de lecture lumineux
Réapprendre les mots, les redécouvrir, c’est ce qui m’est venu en premier à l’esprit lorsque je me suis plongée à corps perdu dans le dernier roman de Linda Lê : "Lame de fond" C’est une lecture intense à laquelle j’ai dû faire face. Intense dans l’écriture, Linda Lê dompte les mots avec une telle finesse qu’on aurait presqu’envie de lire le roman à haute voix juste pour avoir le plaisir de les entendre se faire écho, se jouer des métaphores et autres effets de style. Intense par les histoires qu’il révèle. Nous sommes face un quatuor : un homme, Van d’origine vietnamienne qui vient de mourir et nous raconte sa vie depuis son tombeau; et trois femmes, Lou, son épouse, qui vient de lui ôter la vie, Laure sa fille, un brin déjanté et gothique et Ulma sa maîtresse, énigmatique et envoutante. Ce sont quatre monologues que l’on juxtapose, des regards croisés sur des destins noués avec en filigrane des thèmes chers à l’auteur : le Vietnam, l’enfance, la famille, les non-dits, le rapport à la mort et à l’exil. Au lieu de museler les personnages, la mort joue les chefs d’orchestre jusqu’à amplifier la cacophonie dans laquelle se déroule nos vies. Leur récit est à la fois distant et chaleureux, un goût aigre doux dans une fable incestueuse où les destins s’entrecroisent, s’entrechoquent, se nouent et se défont. Des histoires lourdes, pesantes qui au fil des mots s’allègent pour nous procurer juste un pur moment de plaisir. Linda Lê semble avoir pris de la distance avec ses démons, elle les aborde sur un ton décalé, elle sort des ténèbres pour nous offrir un moment de lecture lumineux
  • Emouvant
  • XXIe siècle
  • Paris
  • Enfance
  • vie
  • mort
  • famille
  • Bretagne
  • Solitude
  • exil
  • Bouleversant
  • Goncourt
  • Lou
  • Laure
  • rentrée littéraire 2012
  • Van
  • Ulma
  • relation père-fille
Lame de fond - Linda Lê
Quatre voix structurent ce roman : celle du mari tout d’abord, Van, un émigré vietnamien installé en France qui nous raconte sa vie depuis son cercueil, après avoir passé l’arme à gauche, renversé par une voiture ; celle de la femme, Lou, croquée comme une bretonne pure souche à la peau blanche, casanière et sans fantaisie, trop sage ; celle de la fille Laure, une adolescente en crise au look gothique ; celle de la maîtresse enfin, Ulma, une belle eurasienne imprévisible. Ces quatre confessions s’entremêlent, déterrent le passé pour essayer d’éclairer les événements successifs qui ont conduit au tragique accident. Oubliez dès à présent tout ce que vous avez pu lire de Linda Lê. Certes, la romancière creuse encore ses obsessions, entre autres le rapport à la famille ou la problématique de l’exil ; pourtant l’écriture se veut plus légère par rapport à ses précédents livres, voire presque joyeuse, parfois même teintée d’ironie. Bref, il s’agit d’un bon roman de cette rentrée littéraire 2012 !
Quatre voix structurent ce roman : celle du mari tout d’abord, Van, un émigré vietnamien installé en France qui nous raconte sa vie depuis son cercueil, après avoir passé l’arme à gauche, renversé par une voiture ; celle de la femme, Lou, croquée comme une bretonne pure souche à la peau blanche, casanière et sans fantaisie, trop sage ; celle de la fille Laure, une adolescente en crise au look gothique ; celle de la maîtresse enfin, Ulma, une belle eurasienne imprévisible. Ces quatre confessions s’entremêlent, déterrent le passé pour essayer d’éclairer les événements successifs qui ont conduit au tragique accident. Oubliez dès à présent tout ce que vous avez pu lire de Linda Lê. Certes, la romancière creuse encore ses obsessions, entre autres le rapport à la famille ou la problématique de l’exil ; pourtant l’écriture se veut plus légère par rapport à ses précédents livres, voire presque joyeuse, parfois même teintée d’ironie. Bref, il s’agit d’un bon roman de cette rentrée littéraire 2012 !
  • Emouvant
  • Ironique
  • Surprenant
  • Lou
  • Laure
  • Van
  • Ulma

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

2.7/5
sur 13 notes dont 5 avis lecteurs
trop de jolis mots tue les jolis mots
J'ai commencé ce livre avec un apriori positif suite à une critique positive entendue à la radio. Quelle déception. J'ai bâclé la lecture pour ne pas abandonner car j'ai espéré jusqu'au bout apprendre qqch de surprenant dans l'histoire mais rien n'est venu. On connait déjà tout au départ notamment que la liaison entre Van et sa maîtresse est incestueuse. Le vocabulaire est riche, beaucoup trop riche, jusqu'à l'écœurement. De plus, lorsque la fille de Van parle, on ne peut y croire deux secondes tant son vocabulaire et sa culture sont étendus. C'est une ado qui a eu un père cultivé d'accord mais il ne faut pas pousser, elle reste une ado et détestant l'école qui plus est. Dans le livre de Muriel Barbery, L'élégance du hérisson, on retrouve ce genre de vocabulaire mais avec tellement d'émotion en plus.
J'ai commencé ce livre avec un apriori positif suite à une critique positive entendue à la radio. Quelle déception. J'ai bâclé la lecture pour ne pas abandonner car j'ai espéré jusqu'au bout apprendre qqch de surprenant dans l'histoire mais rien n'est venu. On connait déjà tout au départ notamment que la liaison entre Van et sa maîtresse est incestueuse. Le vocabulaire est riche, beaucoup trop riche, jusqu'à l'écœurement. De plus, lorsque la fille de Van parle, on ne peut y croire deux secondes tant son vocabulaire et sa culture sont étendus. C'est une ado qui a eu un père cultivé d'accord mais il ne faut pas pousser, elle reste une ado et détestant l'école qui plus est. Dans le livre de Muriel Barbery, L'élégance du hérisson, on retrouve ce genre de vocabulaire mais avec tellement d'émotion en plus.
  • Irritant
  • Ennuyant
Exils
Linda Lê nous place d'emblée dans une situation atypique puisque l'un des narrateurs, Van, nous parle de sa tombe. Et, encore plus étrange, c'est sa femme, Lou qui a lancé sa voiture sur lui alors qu'il sortait de chez sa maîtresse eurasienne, Ulma. Tour à tour, chaque personnage (Van, Lou, Ulma et Laure la fille de Van) prend la parole. " Je laisse derrière moi trois femmes auprès de qui j'ai appris la signification du mot AMOUR, amour conjugal, amour paternel, amour défendu, trois femmes que je n'ai probablement pas su aimer comme il fallait, puisque ce que je prodiguais à l'une, je le retirais à l'autre..." Du fond de sa tombe, Van explique son lien avec le Vietnam (une enfance un peu similaire à celle de l'auteur). Il a peu connu son père engagé avec les Nord-Vietnamiens, fidèle à Hô Chi Minh, qui mourra au combat d'une rupture d'anévrisme. Sa mère, francophile le pousse vers la culture européenne et lui fera quitter le Vietnam avant la guerre avec le Cambodge. En France, il épouse Lou, fille d'une bretonne xénophobe. Passionné d'art et de littérature, il travaille comme correcteur pour des maisons d'édition. Depuis la mort de sa mère, plus rien ne le rattache à son pays d'origine. Jusqu'au jour, peut-être où il rencontre Ulma, fruit de la rencontre de Justine, paumée droguée et d'un vietnamien contestataire de passage à Paris. " Ulma était, comme moi, double, une partie d'elle avait ses amarres, quand l'autre flottait à la dérive, une partie d'elle était à peu près au diapason, quand l'autre ne pouvait s'harmoniser avec rien." Chaque personnage a ses regrets, ses blessures d'enfance. Laure, adolescente gothique en conflit avec son père, regrette son comportement et se rappelle tout ce que ce père de grande culture lui faisait découvrir. Comme Van ou Ulma, elle cherche à présent ses racines. Linda Lê allie le côté léger de certaines situations avec la profondeur des personnages partagés entre deux cultures et marqués par des enfances difficiles. Et j'aime lorsqu'un auteur enrichit mon langage (eschatologie, éréthisme, coquecigrues....), ma culture tout en me racontant une histoire.
Linda Lê nous place d'emblée dans une situation atypique puisque l'un des narrateurs, Van, nous parle de sa tombe. Et, encore plus étrange, c'est sa femme, Lou qui a lancé sa voiture sur lui alors qu'il sortait de chez sa maîtresse eurasienne, Ulma. Tour à tour, chaque personnage (Van, Lou, Ulma et Laure la fille de Van) prend la parole. " Je laisse derrière moi trois femmes auprès de qui j'ai appris la signification du mot AMOUR, amour conjugal, amour paternel, amour défendu, trois femmes que je n'ai probablement pas su aimer comme il fallait, puisque ce que je prodiguais à l'une, je le retirais à l'autre..." Du fond de sa tombe, Van explique son lien avec le Vietnam (une enfance un peu similaire à celle de l'auteur). Il a peu connu son père engagé avec les Nord-Vietnamiens, fidèle à Hô Chi Minh, qui mourra au combat d'une rupture d'anévrisme. Sa mère, francophile le pousse vers la culture européenne et lui fera quitter le Vietnam avant la guerre avec le Cambodge. En France, il épouse Lou, fille d'une bretonne xénophobe. Passionné d'art et de littérature, il travaille comme correcteur pour des maisons d'édition. Depuis la mort de sa mère, plus rien ne le rattache à son pays d'origine. Jusqu'au jour, peut-être où il rencontre Ulma, fruit de la rencontre de Justine, paumée droguée et d'un vietnamien contestataire de passage à Paris. " Ulma était, comme moi, double, une partie d'elle avait ses amarres, quand l'autre flottait à la dérive, une partie d'elle était à peu près au diapason, quand l'autre ne pouvait s'harmoniser avec rien." Chaque personnage a ses regrets, ses blessures d'enfance. Laure, adolescente gothique en conflit avec son père, regrette son comportement et se rappelle tout ce que ce père de grande culture lui faisait découvrir. Comme Van ou Ulma, elle cherche à présent ses racines. Linda Lê allie le côté léger de certaines situations avec la profondeur des personnages partagés entre deux cultures et marqués par des enfances difficiles. Et j'aime lorsqu'un auteur enrichit mon langage (eschatologie, éréthisme, coquecigrues....), ma culture tout en me racontant une histoire.
  • Emouvant
  • XXIe siècle
  • Paris
  • Vietnam
Atypique
J'avoue que je reste perplexe à la fin de la lecture de ce livre : je ne sais pas trop si je l'ai aimé ou pas. Certes, il est très bien écrit : il faut d'ailleurs avoir un dictionnaire à portée de main au début du livre pour comprendre certains mots. On se laisse bien prendre au début mais au bout des deux tiers, on commence à tourner en rond comme si l'écrivain ne savait plus trop quoi raconter. Et la fin n'a rien de bien magistrale car on a déjà eu tous les éléments avant. Je reste partagée...
J'avoue que je reste perplexe à la fin de la lecture de ce livre : je ne sais pas trop si je l'ai aimé ou pas. Certes, il est très bien écrit : il faut d'ailleurs avoir un dictionnaire à portée de main au début du livre pour comprendre certains mots. On se laisse bien prendre au début mais au bout des deux tiers, on commence à tourner en rond comme si l'écrivain ne savait plus trop quoi raconter. Et la fin n'a rien de bien magistrale car on a déjà eu tous les éléments avant. Je reste partagée...
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