Le corps d'un homme flotte sur le Nil, le cœur percé par un coupe-papier. Il s'agit de Gabriel Bérard, un banquier français dont l'établissement et toutes les archives ont brûlé quelque temps plus tôt. Maurice Bassily, le juge de Haute-Egypte chargé de l'enquête, va s'intéresser de près au passé de Bérard et à ses activités. Tour à tour fasciné et sceptique, il va dénouer l'écheveau des intrigues : ambitions politiques, malversations financières... Jusqu'à l'explication du crime, aux toutes dernières pages. Après Les hommes n'en sauront rien, François Sureau poursuit ici une œuvre romanesque où le classicisme de la forme rehausse le regard de l'homme lucide porté sur la comédie humaine. La France des années 80, livrée à l'argent, à l'hypocrisie et aux scandales, apparaît dans le miroir d'une Egypte au charme exotique, celle des pachas voltairiens, des felouques légères, d'un temps immobile comme l'éternité.
Le corps d'un homme flotte sur le Nil, le cœur percé par un coupe-papier. Il s'agit de Gabriel Bérard, un banquier français dont l'établissement et toutes les archives ont brûlé quelque temps plus tôt. Maurice Bassily, le juge de Haute-Egypte chargé de l'enquête, va s'intéresser de près au passé de Bérard et à ses activités. Tour à tour fasciné et sceptique, il va dénouer l'écheveau des intrigues : ambitions politiques, malversations financières... Jusqu'à l'explication du crime, aux toutes dernières pages. Après Les hommes n'en sauront rien, François Sureau poursuit ici une œuvre romanesque où le classicisme de la forme rehausse le regard de l'homme lucide porté sur la comédie humaine. La France des années 80, livrée à l'argent, à l'hypocrisie et aux scandales, apparaît dans le miroir d'une Egypte au charme exotique, celle des pachas voltairiens, des felouques légères, d'un temps immobile comme l'éternité.