Laïcité, radicalisation et protection de l'enfant. Articulations et enjeux sociopolitiques

Par : Lionel Clariana

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages208
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.255 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-343-19125-6
  • EAN9782343191256
  • Date de parution04/02/2020
  • CollectionLogiques sociales
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Avec les différentes "affaires" du voile, la nouvelle laïcité s'est imposée en qualité d'instrument de normalisation de populations le plus souvent réduites à leur expression religieuse. Dans l'opinion, ce combat se légitime par l'impérieuse protection de l'enfant. Mais loin de satisfaire la réalité de ses besoins ou son intérêt, cette légitimation sert régulièrement de prétexte à l'érection de frontières racialisées à l'origine d'un "nous" forcément soucieux d'émancipation, et d'un "eux" au comportement social régressif.
Plus récemment avec la radicalisation, c'est tout le dispositif de protection de l'enfance qui est sommé de participer à la prévention du phénomène. En même temps que dans le discours public le supposé radicalisé est circonscrit à un phénotype et/ou une croyance, l'appréciation et le traitement du risque ou du danger pour un enfant deviennent tributaires de critères "religiosisés". Le souci du bien-faire parental laisse alors place à une conception sécuritaire du bien-faire société.
Ce sont les enjeux sociopolitiques soulevés par l'invocation de la protection de l'enfant dans la définition d'un ordre social et public racialisé que cet ouvrage propose de déconstruire.
Avec les différentes "affaires" du voile, la nouvelle laïcité s'est imposée en qualité d'instrument de normalisation de populations le plus souvent réduites à leur expression religieuse. Dans l'opinion, ce combat se légitime par l'impérieuse protection de l'enfant. Mais loin de satisfaire la réalité de ses besoins ou son intérêt, cette légitimation sert régulièrement de prétexte à l'érection de frontières racialisées à l'origine d'un "nous" forcément soucieux d'émancipation, et d'un "eux" au comportement social régressif.
Plus récemment avec la radicalisation, c'est tout le dispositif de protection de l'enfance qui est sommé de participer à la prévention du phénomène. En même temps que dans le discours public le supposé radicalisé est circonscrit à un phénotype et/ou une croyance, l'appréciation et le traitement du risque ou du danger pour un enfant deviennent tributaires de critères "religiosisés". Le souci du bien-faire parental laisse alors place à une conception sécuritaire du bien-faire société.
Ce sont les enjeux sociopolitiques soulevés par l'invocation de la protection de l'enfant dans la définition d'un ordre social et public racialisé que cet ouvrage propose de déconstruire.