Lafroasiatisme conclusions s
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- Nombre de pages338
- PrésentationBroché
- Poids0.3 kg
- Dimensions14,0 cm × 21,0 cm × 3,0 cm
- ISBN978-2-493295-10-1
- EAN9782493295101
- Date de parution08/01/2022
- ÉditeurHéritage
Résumé
Pour être à la hauteur de l'espérance qu'il a soulevée, le mouvement afro-asiatique lancé à la conférence de Bandoeng d'avril 1955 était tenu de porter un grand projet. Car " seuls de grands buts peuvent susciter de grandes énergies ". Reliant "l'événement et l'histoire", Bennabi a examiné les possibilités de ce mouvement, sans perdre de vue les difficultés dues aux séquelles de la " colonisabilité " et aux menées néo-coloniales.
Il prescrit à "l'indigénat afro-asiatique" une politique visant à "élever l'homme sous-développé au niveau de la civilisation, et l'homme civilisé au niveau de l'humanité". Pour les besoins de la "synthèse afro-asiatique", il fallait une culture commune à des peuples désireux d'opposer sur " l'axe Tanger-Djakarta " une " politique d'existence " à la " politique de puissance " de " l'axe Washington-Moscou ".
Les élites anti-colonialistes étaient invitées à s'élever au niveau de leurs responsabilités historiques pour passer de " l'héroïsme guerrier " à un " héroïsme social ". Faute de cette transformation, les nouveaux dirigeants risquaient de faire plus de mal à leurs peuples que le colonialisme lui-même. Bennabi voyait déjà qu'une telle élévation paraissait difficile si les classes politiques venaient à se contenter de " carriérisme " et de " partisme ".
Il fallait aussi éviter au "mépris des grands" de céder le pas à "la haine des petits".Le musulman, qui était soit " accusé ", soit " accusateur ", pourrait avoir d'autres choix s'il prenait en charge intellectuellement ses problèmes. Pour ce faire, Bennabi appelait à un "congrès musulman" qui évite les " méandres de la scolastique " et " les torrents apologétiques ", pour mieux développer les "embryons sociologiques" du Coran et de la Sunna chers à Sir Muhammad Iqbal.
La réunion de ces conditions lui semblait permettre aux pays pauvres-et appauvris par la " politique de puissance "- de " s'auto-désindigéniser ", mais aussi d'aider à débarrasser l'Europe de la " psychologie de la colonisation". Le livre de Bennabi sur la conférence de Bandoeng a été écrit selon une grande hauteur de vue, avec une exceptionnelle vigueur intellectuelle. Il était inspiré par un irénisme authentiquement musulman et " mondialiste ".
L'auteur était convaincu aussi que " dans toute perversion, il y a des possibilités de rédemption". Ces traits ne peuvent qu'aider à voir plus clair dans la confusion ambiante et inspirer toute démarche tendant à sortir des impasses actuelles. La réédition d'un livre qui fut proposé pour " le prix de la zone de paix " permet aussi une meilleure connaissance de son oeuvre. Cela servirait à prévenir les manipulations de son oeuvre à des fins éloignées de la " politique de civilisation " et à résister à la désinformation d'islamo-politistes sécuritaires peu soucieux d'impartialité.
Il prescrit à "l'indigénat afro-asiatique" une politique visant à "élever l'homme sous-développé au niveau de la civilisation, et l'homme civilisé au niveau de l'humanité". Pour les besoins de la "synthèse afro-asiatique", il fallait une culture commune à des peuples désireux d'opposer sur " l'axe Tanger-Djakarta " une " politique d'existence " à la " politique de puissance " de " l'axe Washington-Moscou ".
Les élites anti-colonialistes étaient invitées à s'élever au niveau de leurs responsabilités historiques pour passer de " l'héroïsme guerrier " à un " héroïsme social ". Faute de cette transformation, les nouveaux dirigeants risquaient de faire plus de mal à leurs peuples que le colonialisme lui-même. Bennabi voyait déjà qu'une telle élévation paraissait difficile si les classes politiques venaient à se contenter de " carriérisme " et de " partisme ".
Il fallait aussi éviter au "mépris des grands" de céder le pas à "la haine des petits".Le musulman, qui était soit " accusé ", soit " accusateur ", pourrait avoir d'autres choix s'il prenait en charge intellectuellement ses problèmes. Pour ce faire, Bennabi appelait à un "congrès musulman" qui évite les " méandres de la scolastique " et " les torrents apologétiques ", pour mieux développer les "embryons sociologiques" du Coran et de la Sunna chers à Sir Muhammad Iqbal.
La réunion de ces conditions lui semblait permettre aux pays pauvres-et appauvris par la " politique de puissance "- de " s'auto-désindigéniser ", mais aussi d'aider à débarrasser l'Europe de la " psychologie de la colonisation". Le livre de Bennabi sur la conférence de Bandoeng a été écrit selon une grande hauteur de vue, avec une exceptionnelle vigueur intellectuelle. Il était inspiré par un irénisme authentiquement musulman et " mondialiste ".
L'auteur était convaincu aussi que " dans toute perversion, il y a des possibilités de rédemption". Ces traits ne peuvent qu'aider à voir plus clair dans la confusion ambiante et inspirer toute démarche tendant à sortir des impasses actuelles. La réédition d'un livre qui fut proposé pour " le prix de la zone de paix " permet aussi une meilleure connaissance de son oeuvre. Cela servirait à prévenir les manipulations de son oeuvre à des fins éloignées de la " politique de civilisation " et à résister à la désinformation d'islamo-politistes sécuritaires peu soucieux d'impartialité.
Pour être à la hauteur de l'espérance qu'il a soulevée, le mouvement afro-asiatique lancé à la conférence de Bandoeng d'avril 1955 était tenu de porter un grand projet. Car " seuls de grands buts peuvent susciter de grandes énergies ". Reliant "l'événement et l'histoire", Bennabi a examiné les possibilités de ce mouvement, sans perdre de vue les difficultés dues aux séquelles de la " colonisabilité " et aux menées néo-coloniales.
Il prescrit à "l'indigénat afro-asiatique" une politique visant à "élever l'homme sous-développé au niveau de la civilisation, et l'homme civilisé au niveau de l'humanité". Pour les besoins de la "synthèse afro-asiatique", il fallait une culture commune à des peuples désireux d'opposer sur " l'axe Tanger-Djakarta " une " politique d'existence " à la " politique de puissance " de " l'axe Washington-Moscou ".
Les élites anti-colonialistes étaient invitées à s'élever au niveau de leurs responsabilités historiques pour passer de " l'héroïsme guerrier " à un " héroïsme social ". Faute de cette transformation, les nouveaux dirigeants risquaient de faire plus de mal à leurs peuples que le colonialisme lui-même. Bennabi voyait déjà qu'une telle élévation paraissait difficile si les classes politiques venaient à se contenter de " carriérisme " et de " partisme ".
Il fallait aussi éviter au "mépris des grands" de céder le pas à "la haine des petits".Le musulman, qui était soit " accusé ", soit " accusateur ", pourrait avoir d'autres choix s'il prenait en charge intellectuellement ses problèmes. Pour ce faire, Bennabi appelait à un "congrès musulman" qui évite les " méandres de la scolastique " et " les torrents apologétiques ", pour mieux développer les "embryons sociologiques" du Coran et de la Sunna chers à Sir Muhammad Iqbal.
La réunion de ces conditions lui semblait permettre aux pays pauvres-et appauvris par la " politique de puissance "- de " s'auto-désindigéniser ", mais aussi d'aider à débarrasser l'Europe de la " psychologie de la colonisation". Le livre de Bennabi sur la conférence de Bandoeng a été écrit selon une grande hauteur de vue, avec une exceptionnelle vigueur intellectuelle. Il était inspiré par un irénisme authentiquement musulman et " mondialiste ".
L'auteur était convaincu aussi que " dans toute perversion, il y a des possibilités de rédemption". Ces traits ne peuvent qu'aider à voir plus clair dans la confusion ambiante et inspirer toute démarche tendant à sortir des impasses actuelles. La réédition d'un livre qui fut proposé pour " le prix de la zone de paix " permet aussi une meilleure connaissance de son oeuvre. Cela servirait à prévenir les manipulations de son oeuvre à des fins éloignées de la " politique de civilisation " et à résister à la désinformation d'islamo-politistes sécuritaires peu soucieux d'impartialité.
Il prescrit à "l'indigénat afro-asiatique" une politique visant à "élever l'homme sous-développé au niveau de la civilisation, et l'homme civilisé au niveau de l'humanité". Pour les besoins de la "synthèse afro-asiatique", il fallait une culture commune à des peuples désireux d'opposer sur " l'axe Tanger-Djakarta " une " politique d'existence " à la " politique de puissance " de " l'axe Washington-Moscou ".
Les élites anti-colonialistes étaient invitées à s'élever au niveau de leurs responsabilités historiques pour passer de " l'héroïsme guerrier " à un " héroïsme social ". Faute de cette transformation, les nouveaux dirigeants risquaient de faire plus de mal à leurs peuples que le colonialisme lui-même. Bennabi voyait déjà qu'une telle élévation paraissait difficile si les classes politiques venaient à se contenter de " carriérisme " et de " partisme ".
Il fallait aussi éviter au "mépris des grands" de céder le pas à "la haine des petits".Le musulman, qui était soit " accusé ", soit " accusateur ", pourrait avoir d'autres choix s'il prenait en charge intellectuellement ses problèmes. Pour ce faire, Bennabi appelait à un "congrès musulman" qui évite les " méandres de la scolastique " et " les torrents apologétiques ", pour mieux développer les "embryons sociologiques" du Coran et de la Sunna chers à Sir Muhammad Iqbal.
La réunion de ces conditions lui semblait permettre aux pays pauvres-et appauvris par la " politique de puissance "- de " s'auto-désindigéniser ", mais aussi d'aider à débarrasser l'Europe de la " psychologie de la colonisation". Le livre de Bennabi sur la conférence de Bandoeng a été écrit selon une grande hauteur de vue, avec une exceptionnelle vigueur intellectuelle. Il était inspiré par un irénisme authentiquement musulman et " mondialiste ".
L'auteur était convaincu aussi que " dans toute perversion, il y a des possibilités de rédemption". Ces traits ne peuvent qu'aider à voir plus clair dans la confusion ambiante et inspirer toute démarche tendant à sortir des impasses actuelles. La réédition d'un livre qui fut proposé pour " le prix de la zone de paix " permet aussi une meilleure connaissance de son oeuvre. Cela servirait à prévenir les manipulations de son oeuvre à des fins éloignées de la " politique de civilisation " et à résister à la désinformation d'islamo-politistes sécuritaires peu soucieux d'impartialité.