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  • Nombre de pages125
  • PrésentationBroché
  • Poids0.165 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-2-01-203533-1
  • EAN9782012035331
  • Date de parution02/05/2013
  • CollectionBlack Moon nouvelles
  • ÉditeurHachette
  • TraducteurMichel Laporte

Résumé

Lady Susan est veuve. Afin d'assurer son avenir, elle voudrait marier sa fille de seize ans à Sir James Martin, un homme riche et stupide. Mais à trente-cinq ans, Susan, brillante manipulatrice, est également une très jolie femme qui en paraît dix de moins. Pourquoi ne pas se chercher, elle aussi, un deuxième époux ? Et les prétendants ne manquent pas. Car Susan s'est forgé une réputation de séductrice sans vergogne, n'hésitant pas à entretenir une relation avec un homme marié tout en courtisant d'autres hommes, plus jeunes qu'elle.
Lady Susan est veuve. Afin d'assurer son avenir, elle voudrait marier sa fille de seize ans à Sir James Martin, un homme riche et stupide. Mais à trente-cinq ans, Susan, brillante manipulatrice, est également une très jolie femme qui en paraît dix de moins. Pourquoi ne pas se chercher, elle aussi, un deuxième époux ? Et les prétendants ne manquent pas. Car Susan s'est forgé une réputation de séductrice sans vergogne, n'hésitant pas à entretenir une relation avec un homme marié tout en courtisant d'autres hommes, plus jeunes qu'elle.

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3.7/5
sur 3 notes dont 3 avis lecteurs
Peinture finement satirique de la bonne société anglaise du XVIIIe siècle
A trente-cinq ans, la séduisante Lady Susan se retrouve veuve et désargentée. Précédée d’un parfum de scandale alors que sa coquetterie manipulatrice aurait brisé plus d’un ménage, elle s’invite chez son riche beau-frère pour y poursuivre ce que toutes les autres femmes décèlent de ses manigances sans scrupules, mais qui charme tant les hommes que bon nombre se laisseraient volontiers mener jusqu’au mariage. Aussi intelligente qu’égoïste et amorale, Lady Susan semble partagée entre le plaisir de séduction que lui permet son indépendance, et l’ambition qui la rend prête à tout pour se remarier avantageusement. En tous les cas, elle s’en donne à coeur joie pour manipuler son entourage sans vergogne, mentant et trompant avec le plus grand cynisme, et allant jusqu’à maltraiter cruellement sa fille de seize ans, qui, bien que tenue éloignée, commence à lui faire de l’ombre alors qu’il lui faut songer à la caser elle aussi. Cette femme dont l’intelligence et la beauté désarmante dissimulent une personnalité narcissique, froide et calculatrice, usant de tous les ressorts de l’hypocrisie et de la manipulation pour jouer avec les sentiments d’autrui sans jamais se départir d’une insensibilité cruelle, a quelque chose de Madame de Merteuil dans Les Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos. L’air de famille s’impose d’autant plus que, tout comme pour la marquise, c’est un échange épistolaire qui nous dévoile peu à peu le vrai visage de Lady Susan, au travers notamment de ses lettres à son amie et complice, et de la correspondance de l’épouse de son beau-frère avec sa mère, qui toutes deux la détestent. On se laisse prendre avec délice à cette peinture finement satirique de la bonne société anglaise du XVIIIe siècle, ridiculisée par une aventurière bien décidée à user de ses armes et du mariage, puisque c’est le seul moyen alors pour les femmes de s’assurer statut social et aisance financière. Et si son audace cyniquement opportuniste scandalise tant les épouses tout en séduisant si systématiquement les hommes, n’est-ce pas aussi parce qu’elle s’emploie à mettre en œuvre, ouvertement et librement, ce que chacune a vécu et fera vivre à ses filles dans le strict respect des conventions et des apparences : un mariage arrangé avec un bon parti, entendons par là un homme riche à défaut de tout autre affinité, auprès de qui elles trouveront ennui mais sécurité matérielle, et qui leur fera peut-être la grâce de ne pas les encombrer trop longtemps si, comme souvent, il les devance quelque peu en âge ? Porté par la plume déjà remarquable d’une Jane Austen alors âgée de dix-huit ans, ce court roman d’une extraordinaire finesse psychologique est une lecture étonnamment réjouissante, tant il brocarde avec esprit la bien-pensante société de son époque.
A trente-cinq ans, la séduisante Lady Susan se retrouve veuve et désargentée. Précédée d’un parfum de scandale alors que sa coquetterie manipulatrice aurait brisé plus d’un ménage, elle s’invite chez son riche beau-frère pour y poursuivre ce que toutes les autres femmes décèlent de ses manigances sans scrupules, mais qui charme tant les hommes que bon nombre se laisseraient volontiers mener jusqu’au mariage. Aussi intelligente qu’égoïste et amorale, Lady Susan semble partagée entre le plaisir de séduction que lui permet son indépendance, et l’ambition qui la rend prête à tout pour se remarier avantageusement. En tous les cas, elle s’en donne à coeur joie pour manipuler son entourage sans vergogne, mentant et trompant avec le plus grand cynisme, et allant jusqu’à maltraiter cruellement sa fille de seize ans, qui, bien que tenue éloignée, commence à lui faire de l’ombre alors qu’il lui faut songer à la caser elle aussi. Cette femme dont l’intelligence et la beauté désarmante dissimulent une personnalité narcissique, froide et calculatrice, usant de tous les ressorts de l’hypocrisie et de la manipulation pour jouer avec les sentiments d’autrui sans jamais se départir d’une insensibilité cruelle, a quelque chose de Madame de Merteuil dans Les Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos. L’air de famille s’impose d’autant plus que, tout comme pour la marquise, c’est un échange épistolaire qui nous dévoile peu à peu le vrai visage de Lady Susan, au travers notamment de ses lettres à son amie et complice, et de la correspondance de l’épouse de son beau-frère avec sa mère, qui toutes deux la détestent. On se laisse prendre avec délice à cette peinture finement satirique de la bonne société anglaise du XVIIIe siècle, ridiculisée par une aventurière bien décidée à user de ses armes et du mariage, puisque c’est le seul moyen alors pour les femmes de s’assurer statut social et aisance financière. Et si son audace cyniquement opportuniste scandalise tant les épouses tout en séduisant si systématiquement les hommes, n’est-ce pas aussi parce qu’elle s’emploie à mettre en œuvre, ouvertement et librement, ce que chacune a vécu et fera vivre à ses filles dans le strict respect des conventions et des apparences : un mariage arrangé avec un bon parti, entendons par là un homme riche à défaut de tout autre affinité, auprès de qui elles trouveront ennui mais sécurité matérielle, et qui leur fera peut-être la grâce de ne pas les encombrer trop longtemps si, comme souvent, il les devance quelque peu en âge ? Porté par la plume déjà remarquable d’une Jane Austen alors âgée de dix-huit ans, ce court roman d’une extraordinaire finesse psychologique est une lecture étonnamment réjouissante, tant il brocarde avec esprit la bien-pensante société de son époque.
captivant
bonjour,j'ai était surprise lorsque j'ai trouvé cette nouvelle dans mon magasin.un livre de jane austen que je ne connaissais pas et n'avait pas lu!!! j'ai vite acheté ce livre et aussitôt fait aussitôt lu. et je dois dire que c'est toujours un plaisir de lire cette auteure qui est l'une de mes préférées. on reconnait tout de suite la qualité de son écriture même si dans ce livre son héroïne n'en est pas vraiment une,mais il y a a la fin une morale a cette histoire,et l'on s'amuse toujours autant grâce a son écriture et ses dialogues savoureux. les personnages sont profonds et savent tous dissimuler leurs intentions... bref je pourrais en parler pendant des heures,tout cela pour dire que je n'ai pas était déçue par cette nouvelle et que je vous la recommande.
bonjour,j'ai était surprise lorsque j'ai trouvé cette nouvelle dans mon magasin.un livre de jane austen que je ne connaissais pas et n'avait pas lu!!! j'ai vite acheté ce livre et aussitôt fait aussitôt lu. et je dois dire que c'est toujours un plaisir de lire cette auteure qui est l'une de mes préférées. on reconnait tout de suite la qualité de son écriture même si dans ce livre son héroïne n'en est pas vraiment une,mais il y a a la fin une morale a cette histoire,et l'on s'amuse toujours autant grâce a son écriture et ses dialogues savoureux. les personnages sont profonds et savent tous dissimuler leurs intentions... bref je pourrais en parler pendant des heures,tout cela pour dire que je n'ai pas était déçue par cette nouvelle et que je vous la recommande.
Inabouti
Ce très court roman épistolaire de Jane Austen met en scène Lady Susan, une belle veuve moderne qui entend bien profiter des plaisirs de la vie avant de se remarier, ce qu'elle sait être un jour inévitable puisqu'elle finira par manquer d'argent. Lady Susan est invitée chez son frère et sa belle-soeur. Elle va profiter de ce séjour pour séduire le jeune frère de sa belle-soeur. Pendant ce temps, elle doit s'occuper de sa fille qu'elle a décidé de marier à un homme détestable et qui vient une nouvelle fois de s'enfuir de son pensionnat. Difficile de reprocher à Jane Austen d'avoir publié un si court ouvrage, qui gagnerait à être étoffé. Cette oeuvre de jeunesse ne fut publiée que bien après sa mort et il est fort probable que l'auteure n'avait nullement envie de le voir publier. On peut par contre regretter que Jane Austen n'ait pas fait de cette intrigue un vrai roman car Lady Susan, à défaut d'être aimable, est un personnage intéressant, à contre-courant des personnages féminins qui emplissent l'oeuvre de Jane Austen. On sent d'ailleurs qu'elle ressent une certaine tendresse pour ce personnage.
Ce très court roman épistolaire de Jane Austen met en scène Lady Susan, une belle veuve moderne qui entend bien profiter des plaisirs de la vie avant de se remarier, ce qu'elle sait être un jour inévitable puisqu'elle finira par manquer d'argent. Lady Susan est invitée chez son frère et sa belle-soeur. Elle va profiter de ce séjour pour séduire le jeune frère de sa belle-soeur. Pendant ce temps, elle doit s'occuper de sa fille qu'elle a décidé de marier à un homme détestable et qui vient une nouvelle fois de s'enfuir de son pensionnat. Difficile de reprocher à Jane Austen d'avoir publié un si court ouvrage, qui gagnerait à être étoffé. Cette oeuvre de jeunesse ne fut publiée que bien après sa mort et il est fort probable que l'auteure n'avait nullement envie de le voir publier. On peut par contre regretter que Jane Austen n'ait pas fait de cette intrigue un vrai roman car Lady Susan, à défaut d'être aimable, est un personnage intéressant, à contre-courant des personnages féminins qui emplissent l'oeuvre de Jane Austen. On sent d'ailleurs qu'elle ressent une certaine tendresse pour ce personnage.
Jane Austen

Jane Austen fait partie de ces écrivains qui, malgré le succès, veulent conserver leur anonymat à tout prix. C’est ce qu’elle a prôné toute sa vie. D’ailleurs, ce n’est que 50 ans après sa mort, lors de la publication de ses mémoires par son neveu, que Jane Austen a réellement connu le succès au point d’obtenir le statut de grand écrivain anglais, à titre posthume.

Qui est Jane Austen ?

Jane Austen est une femme de lettre et une romancière née en 1775 à Steventon (Grande-Bretagne) et décédée en 1817 à Winchester. Son père est pasteur et elle a sept frères et sœurs. Jane Austen vit dans une famille aux revenus modestes, mais qui lui permet quand même de vivre confortablement. En 1782, elle part faire ses études à Oxford, ensuite elle poursuit sa scolarité à Southampton puis termine ses études à l’Abbey School de Reading.

Ses débuts d’autrice

Jane Austen est attirée par la lecture et l’écriture depuis toujours. Il n’est encore qu’une jeune fille quand elle commence à s’intéresser aux livres qui se trouvent dans la bibliothèque de son père. C’est, d’ailleurs, ce dernier, qui va lui offrir une bonne éducation littéraire. Grâce au soutien de ses frères et de toute sa famille, Jane Austen peut assouvir pleinement sa passion. Ainsi, c’est vers l’adolescence que la jeune fille commence à écrire de cours romans épistolaires puis se lance, par la suite, dans l’écriture de romans. Jane Austen va consacrer toute sa courte vie à travailler sans relâche sur ses romans. Pour elle, le métier d’écrivain n’était pas qu’un simple passe-temps, c’était une véritable raison de vivre. Elle a connu de grandes souffrances, comme la perte de son père, une relation amoureuse complexe et la maladie. Mais jusqu’au bout, elle s’est toujours battue pour écrire encore et encore, jusqu’à son décès à l’âge de 42 ans. Le succès de Jane Austen est dû à son humour et à sa vision de la vie qu’elle retranscrit avec brio dans ses romans. Elle y parle de la condition féminine, de statut social, de la dépendance des femmes avec une pointe de réalisme et un soupçon d’ironie. Son plus grand succès et ses œuvres principales Chaque roman écrit par Jane Austen est un grand succès. Son style est très apprécié et les lecteurs sont nombreux.

Les principaux romans écrits par Jane Austen sont :

« Northanger Abbey » et « Persuasion » n’ont pas été écrit en 1818. En réalité, ce sont deux romans qui ont été publiés à titre posthume. Par ailleurs, en 1817, Jane Austen avait commencé à écrire un roman « Sanditon », mais elle est malheureusement décédée avant d’avoir pu le terminer.

Durant toute son existence, Jane Austen a toujours voulu rester anonyme. Par conséquent, de son vivant, elle n’a eu que peu de succès en tant que personne. Toutefois, en 1869, son neveu écrit les mémoires de sa tante et le succès est immédiat. C’est à partir de là que Jane Austen est devenue célèbre, plus de 50 ans après sa mort.

Du fait de son anonymat, Jane Austen n’a pas remporté de prix ou de distinction durant son vivant. Mais après sa mort, en revanche, au fil des années, sa popularité a grandi. De nombreuses adaptations télévisées et cinématographiques de ses romans ont vu le jour. Beaucoup de séries et de films ont été inspirés par Jane Austen et ses œuvres. Jane Austen a même obtenu le statut de « grand écrivain anglais ». C’est en Angleterre que Jane Austen a connu le plus de succès, ce qui lui valut, en 2017, d’apparaître sur les billets de banque. C’est un fait particulièrement remarquable puisqu’à part la reine d’Angleterre, Jane Austen est la seule femme à avoir eu ce privilège. En dessous de son visage sur les billets de banque se trouve une citation du roman « Orgueil et préjugés » : « Je déclare qu'après tout il n'y a pas de plaisir qui vaille la lecture ! ».

Aujourd’hui, les romans de Jane Austen sont devenus de grands classiques en matière de littérature. Certains ouvrages sont même étudiés dans les établissements scolaires.

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