La volonté : faiblesse ou force.. De Platon à Descartes par les chemins de traverse

Par : Christian Trottmann

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  • Nombre de pages125
  • PrésentationBroché
  • Poids0.175 kg
  • Dimensions14,5 cm × 19,0 cm × 1,0 cm
  • ISBN2-7298-1397-7
  • EAN9782729813970
  • Date de parution21/01/2003
  • Collectionphilo
  • ÉditeurEllipses

Résumé

La volonté se présente d'abord à l'esprit comme force de caractère. Comment expliquer alors que dans l'histoire de la philosophie antique, elle émerge d'abord comme faiblesse avec le thème aristotélicien de l'intempérance ou la volonté divisée d'Augustin ? Le Moyen Age est le temps mal connu de sa grandeur et de sa misère. Il théorise les actions accomplies librement, mais à contrecœur. Anselme montre qu'approuver ce n'est déjà plus vouloir activement, permettre c'est ne pas vouloir s'opposer à ce qu'on tolère, voire à ce qu'on doit supporter. Bernard de Clairvaux, avant Descartes découvre dans la volonté infinie l'image de Dieu, mais il en dénonce la faiblesse, même chez saint Pierre. Descartes, dont la conception du sujet est annoncée par les grands penseurs renaissants, voit dans cette volonté infinie l'image de Dieu, mais aussi la source de nos erreurs. Dans ces concessions tardives à la liberté d'indifférence, ne peut-on percevoir un retour discret et ironique du thème de l'intempérance ?
La volonté se présente d'abord à l'esprit comme force de caractère. Comment expliquer alors que dans l'histoire de la philosophie antique, elle émerge d'abord comme faiblesse avec le thème aristotélicien de l'intempérance ou la volonté divisée d'Augustin ? Le Moyen Age est le temps mal connu de sa grandeur et de sa misère. Il théorise les actions accomplies librement, mais à contrecœur. Anselme montre qu'approuver ce n'est déjà plus vouloir activement, permettre c'est ne pas vouloir s'opposer à ce qu'on tolère, voire à ce qu'on doit supporter. Bernard de Clairvaux, avant Descartes découvre dans la volonté infinie l'image de Dieu, mais il en dénonce la faiblesse, même chez saint Pierre. Descartes, dont la conception du sujet est annoncée par les grands penseurs renaissants, voit dans cette volonté infinie l'image de Dieu, mais aussi la source de nos erreurs. Dans ces concessions tardives à la liberté d'indifférence, ne peut-on percevoir un retour discret et ironique du thème de l'intempérance ?