La violence politique en Italie dans les années 68

Par : Marco Grispigni

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  • Nombre de pages204
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.25 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-343-14736-9
  • EAN9782343147369
  • Date de parution02/05/2018
  • CollectionQuestions contempo- Comm
  • ÉditeurL'Harmattan
  • TraducteurRossana Vaccaro

Résumé

Répressions, combats de rue, enlèvements, assassinats, massacres ont marqué l'Italie des années 1970. Cette décennie tragique fut sans équivalent dans le monde occidental. Ce livre revient sur la violence politique de la période, dont il s'efforce d'éclairer les spécificités italiennes au regard d'autres contextes nationaux, notamment la situation française. En rupture avec la damnatio memoriae, dominante actuelle, prompte à confondre les mobilisations politiques et sociales avec les théories et les stratégies de lutte armée, l'analyse privilégie l'identification des multiples acteurs concernés, tant du côté de la contestation que de celui du néofascisme, de l'Etat et des forces en charge du maintien de l'ordre.
Attentive à l'enchaînement des faits et aux logiques à l'oeuvre, l'étude souligne l'importance de l'attentat à la bombe qui, le 12 décembre 1969, fit 16 morts et 88 blessés à la piazza Fontana de Milan. Ce crime, commis par l'extrême-droite, mais immédiatement attribué aux anarchistes, fut l'élément déclencheur majeur de la sinistre dynamique à l'origine des années de plomb. 9
Répressions, combats de rue, enlèvements, assassinats, massacres ont marqué l'Italie des années 1970. Cette décennie tragique fut sans équivalent dans le monde occidental. Ce livre revient sur la violence politique de la période, dont il s'efforce d'éclairer les spécificités italiennes au regard d'autres contextes nationaux, notamment la situation française. En rupture avec la damnatio memoriae, dominante actuelle, prompte à confondre les mobilisations politiques et sociales avec les théories et les stratégies de lutte armée, l'analyse privilégie l'identification des multiples acteurs concernés, tant du côté de la contestation que de celui du néofascisme, de l'Etat et des forces en charge du maintien de l'ordre.
Attentive à l'enchaînement des faits et aux logiques à l'oeuvre, l'étude souligne l'importance de l'attentat à la bombe qui, le 12 décembre 1969, fit 16 morts et 88 blessés à la piazza Fontana de Milan. Ce crime, commis par l'extrême-droite, mais immédiatement attribué aux anarchistes, fut l'élément déclencheur majeur de la sinistre dynamique à l'origine des années de plomb. 9