La violence dans les chansons. Du Chat Noir au rap

Par : Jean-Marie Augustin

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  • Nombre de pages294
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.485 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 2,3 cm
  • ISBN978-2-343-25086-1
  • EAN9782343250861
  • Date de parution16/06/2022
  • CollectionUnivers musical
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

La chanson populaire est la bande-son d'une culture banale de la violence. La culture du viol y est omniprésente ; la chanson anarchiste prêche la révolution autour de l'imaginaire sanglant du "Grand Soir" ; Mai 1968 a produit un florilège de morceaux contre l'Etat policier. De nos jours, le rap est sexiste jusqu'au féminicide ; aux violences des forces de l'ordre répond une exécration de la police et de l'Etat.
Toutes ces violences font réagir, car les rappeurs sont accusés de donner le mauvais exemple. Des associations féministes ont saisi la justice contre Orelsan pour violence envers les femmes : il a été relaxé. Les syndicats de police ont porté plainte contre des rappeurs pour incitation à la rébellion et au meurtre : ils ont été déclarés non coupables. Une question se pose cependant, celle de la liberté artistique.
L'artiste peut-il représenter sans entrave le sexisme, la haine de la police et de la France ou bien peut-on accepter des interférences politiques et des pressions exercées par des associations de défense ou des syndicats ? La réponse est toujours la même : en matière de chanson, comme pour toute oeuvre artistique, priorité doit être donnée à la liberté d'expression.
La chanson populaire est la bande-son d'une culture banale de la violence. La culture du viol y est omniprésente ; la chanson anarchiste prêche la révolution autour de l'imaginaire sanglant du "Grand Soir" ; Mai 1968 a produit un florilège de morceaux contre l'Etat policier. De nos jours, le rap est sexiste jusqu'au féminicide ; aux violences des forces de l'ordre répond une exécration de la police et de l'Etat.
Toutes ces violences font réagir, car les rappeurs sont accusés de donner le mauvais exemple. Des associations féministes ont saisi la justice contre Orelsan pour violence envers les femmes : il a été relaxé. Les syndicats de police ont porté plainte contre des rappeurs pour incitation à la rébellion et au meurtre : ils ont été déclarés non coupables. Une question se pose cependant, celle de la liberté artistique.
L'artiste peut-il représenter sans entrave le sexisme, la haine de la police et de la France ou bien peut-on accepter des interférences politiques et des pressions exercées par des associations de défense ou des syndicats ? La réponse est toujours la même : en matière de chanson, comme pour toute oeuvre artistique, priorité doit être donnée à la liberté d'expression.