La Vierge Marie dans la littérature française du Moyen âge à nos jours

Par : Claire Lefouin

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages237
  • PrésentationBroché
  • Poids0.285 kg
  • Dimensions13,6 cm × 21,1 cm × 1,4 cm
  • ISBN2-7403-0546-X
  • EAN9782740305461
  • Date de parution30/11/1998
  • ÉditeurPierre Téqui (Editions)

Résumé

Du Moyen Age au XXe siècle, des générations d'écrivains tâchent de fixer leur regard sur une Vierge au sein de laquelle ils savent plus ou moins confusément pouvoir retrouver la pureté du premier matin. Ils savent aussi qu'en elle le sens de l'invisible est intact. En s'écriant : " la vraie vie est absente ", Rimbaud n'appelait-il pas le poète à se détourner des fausses apparences, des scléroses du tout-fait, à rompre radicalement avec tout ce qui aliène, détruit, pour se fixer sur une réalité qui est au-delà, au-delà des illusions, des erreurs et des mirages ? (...) La présence quasi permanente de la Vierge Marie dans les écrits profanes conduits à s'interroger sur les raisons profondes d'un tel enchantement. D'où lui vient cette intégrité fraîche et ravissante qui ne cesse de fasciner ? (...) Sans en avoir toujours pleine conscience, les écrivains viennent se blottir tendrement sous ce manteau bleu. Il n'est pas une page de notre anthologie qui ne vienne jeter sa phosphorescence sur le mystère de la Theotokos. Même dans la France la plus moderne, Marie garde sa couronne et son sceptre. Siècle après siècle, notre littérature est remplie des maternelles interventions de la Vierge tutélaire.
Du Moyen Age au XXe siècle, des générations d'écrivains tâchent de fixer leur regard sur une Vierge au sein de laquelle ils savent plus ou moins confusément pouvoir retrouver la pureté du premier matin. Ils savent aussi qu'en elle le sens de l'invisible est intact. En s'écriant : " la vraie vie est absente ", Rimbaud n'appelait-il pas le poète à se détourner des fausses apparences, des scléroses du tout-fait, à rompre radicalement avec tout ce qui aliène, détruit, pour se fixer sur une réalité qui est au-delà, au-delà des illusions, des erreurs et des mirages ? (...) La présence quasi permanente de la Vierge Marie dans les écrits profanes conduits à s'interroger sur les raisons profondes d'un tel enchantement. D'où lui vient cette intégrité fraîche et ravissante qui ne cesse de fasciner ? (...) Sans en avoir toujours pleine conscience, les écrivains viennent se blottir tendrement sous ce manteau bleu. Il n'est pas une page de notre anthologie qui ne vienne jeter sa phosphorescence sur le mystère de la Theotokos. Même dans la France la plus moderne, Marie garde sa couronne et son sceptre. Siècle après siècle, notre littérature est remplie des maternelles interventions de la Vierge tutélaire.