La vie est un tango

Par : Lorenzo Lunar

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  • Nombre de pages200
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.13 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,8 cm × 1,3 cm
  • ISBN978-2-07-045652-9
  • EAN9782070456529
  • Date de parution25/06/2015
  • CollectionFolio. Policier
  • ÉditeurGallimard
  • TraducteurMorgane Le Roy

Résumé

A Cuba, Léo Martin est commissaire de quartier dans la petite ville de Santa Clara, dont il est originaire. Il partage ses journées entre son travail et sa vie sentimentale et familiale chaotique : il passe d'une maîtresse à une autre, s'occupe de sa mère, chez qui il vit, veille sur une jeune femme qu'il considère comme sa soeur. Il doit aussi surveiller tous les petits trafics qu'impose la rigidité du régime : contrebande, prostitution et règlements de compte rythment le quotidien des habitants du quartier...
Une affaire de lunettes de soleil volées et une série de meurtres l'obligent pourtant à considérer Santa Clara d'un autre oeil.
A Cuba, Léo Martin est commissaire de quartier dans la petite ville de Santa Clara, dont il est originaire. Il partage ses journées entre son travail et sa vie sentimentale et familiale chaotique : il passe d'une maîtresse à une autre, s'occupe de sa mère, chez qui il vit, veille sur une jeune femme qu'il considère comme sa soeur. Il doit aussi surveiller tous les petits trafics qu'impose la rigidité du régime : contrebande, prostitution et règlements de compte rythment le quotidien des habitants du quartier...
Une affaire de lunettes de soleil volées et une série de meurtres l'obligent pourtant à considérer Santa Clara d'un autre oeil.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.5/5
sur 2 notes dont 2 avis lecteurs
Sensuel et mortel tango
Par ce temps de grande chaleur, un petit détour par Cuba me rafraichira !! Léo Martin est un flic un peu désabusé, fermant les yeux sur les petits trafics, les putes vieillissantes ou tout juste sur le trottoir…. Enfin, tout ce qui fait la vie de ce quartier de Santa Clara à Cuba. Mais, là, il s’agit d’un trafic…. De lunettes de soleil. Cela pourrait prêter à rire dans ce pays ensoleillé, mais il y a des morts et là, Léo Martin ouvre les deux yeux pour découvrir la vérité. L’intrigue est mince et ne pensez pas trouver un thriller genre américain avec gros calibres, cadavres dans les placards, politiciens véreux….. Quoique pour les véreux, il y en a une grande collection dans ce livre. Lorenzo Lunar nous offre une promenade dans sa ville natale. Plus qu’un polar, c’est un roman noir car la vie n’est pas facile à Santa Clara. C’est le système de la débrouille, un système D poussé. Le calambuco coule à flot continu dès le matin. La vie s’organise entre coupures de courant, petits trafics en tout genre, petits accommodements…. Il faut bien vivre car à Santa Clara, la vie n’y est pas facile. La capitale, les vitrines ouvertes sur les touristes sont loin. Comme un tango, ce livre est sensuel. Comme le tango, Léo Martin a toujours l’air d’improviser, mais à la fin c’est toujours lui qui mène la danse. Il marche avec ses partenaires le temps d’une danse, d’une valse hésitation. Les autres le suivent sans savoir où il va et, des fois, lui non plus ne sait pas quelle direction prendre. L’intrigue mince permet à Lorenzo Lunar de nous parler de son pays où il est bien connu, surtout très officiellement connu, que la drogue ne circule pas, que le pays est propre sur lui. Alors il nous fait visiter les dessous du pays, beaucoup moins blancs, plus corrompus, avec drogue et mauvais rhum. Le pays du désespoir, de la résignation (apparente ?) même si, comme l’a chanté Aznavour, la misère est moins pénible au soleil. Entre coupures journalières du courant, violence larvée, débrouille… Les personnages sont hauts en couleur. Ainsi Moro qui fait la queue et vend ses places ; Olga, fille de pute, devenue pute elle-même ; Mayita, la pute qu’il a dans le corps et dans le cœur (quelles lignes enflammées sur Elle !) ; Luisa la compagne quasi officielle ; Gordillo l’indic….. sans oubier « Radio-trottoir ». Oui, je sais, il y a dans ce texte beaucoup de fois le mot pute, mais c’est le mot que l’auteur emploie. Un bon livre que j’ai pris grand plaisir à lire. Merci Nanette de l’avoir fait voyager jusque vers moi. Dernières phrases de la postface de Lorenzo Lunar : « C’est à Santa Clara que se déroulent la plupart de mes romans, au même titre que ma propre vie. Je ferme les yeux et je vois mes personnages déambuler dans es rues. J’écoute les voisins me raconter leurs histoires. Ensuite j’écris. Avec l’assurance de ne jamais tomber en panne d’inspiration » Alors à bientôt de vous lire.
Par ce temps de grande chaleur, un petit détour par Cuba me rafraichira !! Léo Martin est un flic un peu désabusé, fermant les yeux sur les petits trafics, les putes vieillissantes ou tout juste sur le trottoir…. Enfin, tout ce qui fait la vie de ce quartier de Santa Clara à Cuba. Mais, là, il s’agit d’un trafic…. De lunettes de soleil. Cela pourrait prêter à rire dans ce pays ensoleillé, mais il y a des morts et là, Léo Martin ouvre les deux yeux pour découvrir la vérité. L’intrigue est mince et ne pensez pas trouver un thriller genre américain avec gros calibres, cadavres dans les placards, politiciens véreux….. Quoique pour les véreux, il y en a une grande collection dans ce livre. Lorenzo Lunar nous offre une promenade dans sa ville natale. Plus qu’un polar, c’est un roman noir car la vie n’est pas facile à Santa Clara. C’est le système de la débrouille, un système D poussé. Le calambuco coule à flot continu dès le matin. La vie s’organise entre coupures de courant, petits trafics en tout genre, petits accommodements…. Il faut bien vivre car à Santa Clara, la vie n’y est pas facile. La capitale, les vitrines ouvertes sur les touristes sont loin. Comme un tango, ce livre est sensuel. Comme le tango, Léo Martin a toujours l’air d’improviser, mais à la fin c’est toujours lui qui mène la danse. Il marche avec ses partenaires le temps d’une danse, d’une valse hésitation. Les autres le suivent sans savoir où il va et, des fois, lui non plus ne sait pas quelle direction prendre. L’intrigue mince permet à Lorenzo Lunar de nous parler de son pays où il est bien connu, surtout très officiellement connu, que la drogue ne circule pas, que le pays est propre sur lui. Alors il nous fait visiter les dessous du pays, beaucoup moins blancs, plus corrompus, avec drogue et mauvais rhum. Le pays du désespoir, de la résignation (apparente ?) même si, comme l’a chanté Aznavour, la misère est moins pénible au soleil. Entre coupures journalières du courant, violence larvée, débrouille… Les personnages sont hauts en couleur. Ainsi Moro qui fait la queue et vend ses places ; Olga, fille de pute, devenue pute elle-même ; Mayita, la pute qu’il a dans le corps et dans le cœur (quelles lignes enflammées sur Elle !) ; Luisa la compagne quasi officielle ; Gordillo l’indic….. sans oubier « Radio-trottoir ». Oui, je sais, il y a dans ce texte beaucoup de fois le mot pute, mais c’est le mot que l’auteur emploie. Un bon livre que j’ai pris grand plaisir à lire. Merci Nanette de l’avoir fait voyager jusque vers moi. Dernières phrases de la postface de Lorenzo Lunar : « C’est à Santa Clara que se déroulent la plupart de mes romans, au même titre que ma propre vie. Je ferme les yeux et je vois mes personnages déambuler dans es rues. J’écoute les voisins me raconter leurs histoires. Ensuite j’écris. Avec l’assurance de ne jamais tomber en panne d’inspiration » Alors à bientôt de vous lire.
  • Passionnant
Maudit quartier!
Si la vie était un conte de fées, Léo Martin aurait épousé Mayita, plus belle que jamais dans sa longue robe blanche. Lui flic, elle psychologue, ils auraient travaillé ensemble à éradiquer tous les fléaux du quartier. Au bureau, derrière un ordinateur, la petite Tania, fière et heureuse, aurait affiché sur les murs les tableaux de leurs fabuleux résultats : 0% de vols, 0% d'agressions, 0% de bagarres, 0% d'assassinats...Tous leurs amis auraient vécu heureux dans un quartier paisible et chaleureux. Mais la vie est un tango qui vous emporte dans son tumulte. Alors on improvise, sans connaitre à l'avance le pas suivant et le faux pas guette même le meilleur des danseurs. Et c'est encore plus vrai à Santa Clara qu'ailleurs... Mayita est une pute vieillissante et Tania une jeune pute qui vieillira un jour. Léo est commissaire du quartier qui l'a vu grandir mais il préfère fermer les yeux sur les combines, les magouilles, les trafics et sa vie sentimentale est un fiasco. Parmi ses amis, certains sont morts, d'autres en exil, et ceux qui restent survivent comme ils le peuvent à la misère d'un quartier qui vivote entre coupures de courant, pugilats et rationnements alimentaires. Mais quand deux hommes se font assassinés pour un sordide trafic de lunettes de soleil, Léo est sceptique et soupçonne qu'un autre type de marchandises circule dans le coin. Mais le sujet est tabou. Il n'y a pas de drogue à Cuba. C'est le Parti qui le dit et quand le Parti parle...Alors il enquête et découvre d'autres facettes d'un quartier qu'il croyait si bien connaitre mais que peut-être il idéalisait, aveuglé par les souvenirs de son enfance insouciante et de ses amours défuntes. Flamboyant, exubérant, terriblement vivant, le roman de Lorenzo LUNAR est certes noir, mais sait aussi se parer des couleurs de la vie Caraïbe. Des femmes plantureuses qui vendent leurs corps pour gagner quelques dollars, des travestis qui s'assument, des hommes qui se battent ou se torchent au Calambuco, des mères indignes ou trop inquiètes, et au milieu de tout ça, Léo martin, flic désabusé, empêtré dans ses histoires de coeur, tellement attaché à ce quartier pauvre où les gens s'aiment, s'entraident, se haïssent parfois, bref, vivent tout simplement, malgré la misère. C'est la réalité de Cuba, sans fards, sans belles américaines et plages de sable blanc. A lire sans modération!
Si la vie était un conte de fées, Léo Martin aurait épousé Mayita, plus belle que jamais dans sa longue robe blanche. Lui flic, elle psychologue, ils auraient travaillé ensemble à éradiquer tous les fléaux du quartier. Au bureau, derrière un ordinateur, la petite Tania, fière et heureuse, aurait affiché sur les murs les tableaux de leurs fabuleux résultats : 0% de vols, 0% d'agressions, 0% de bagarres, 0% d'assassinats...Tous leurs amis auraient vécu heureux dans un quartier paisible et chaleureux. Mais la vie est un tango qui vous emporte dans son tumulte. Alors on improvise, sans connaitre à l'avance le pas suivant et le faux pas guette même le meilleur des danseurs. Et c'est encore plus vrai à Santa Clara qu'ailleurs... Mayita est une pute vieillissante et Tania une jeune pute qui vieillira un jour. Léo est commissaire du quartier qui l'a vu grandir mais il préfère fermer les yeux sur les combines, les magouilles, les trafics et sa vie sentimentale est un fiasco. Parmi ses amis, certains sont morts, d'autres en exil, et ceux qui restent survivent comme ils le peuvent à la misère d'un quartier qui vivote entre coupures de courant, pugilats et rationnements alimentaires. Mais quand deux hommes se font assassinés pour un sordide trafic de lunettes de soleil, Léo est sceptique et soupçonne qu'un autre type de marchandises circule dans le coin. Mais le sujet est tabou. Il n'y a pas de drogue à Cuba. C'est le Parti qui le dit et quand le Parti parle...Alors il enquête et découvre d'autres facettes d'un quartier qu'il croyait si bien connaitre mais que peut-être il idéalisait, aveuglé par les souvenirs de son enfance insouciante et de ses amours défuntes. Flamboyant, exubérant, terriblement vivant, le roman de Lorenzo LUNAR est certes noir, mais sait aussi se parer des couleurs de la vie Caraïbe. Des femmes plantureuses qui vendent leurs corps pour gagner quelques dollars, des travestis qui s'assument, des hommes qui se battent ou se torchent au Calambuco, des mères indignes ou trop inquiètes, et au milieu de tout ça, Léo martin, flic désabusé, empêtré dans ses histoires de coeur, tellement attaché à ce quartier pauvre où les gens s'aiment, s'entraident, se haïssent parfois, bref, vivent tout simplement, malgré la misère. C'est la réalité de Cuba, sans fards, sans belles américaines et plages de sable blanc. A lire sans modération!
Coupable vous êtes
Lorenzo Lunar
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