La valeur de l'oeuvre d'art

Par : Véronique Fabbri

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages431
  • PrésentationBroché
  • Poids0.51 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 2,5 cm
  • ISBN2-7384-5531-X
  • EAN9782738455314
  • Date de parution26/06/1997
  • CollectionLa philosophie en commun
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Crise de l'art, déclin des avant-gardes : à la mort de l'art succéderait désormais celle de l'esthétique. Spéculations, subventions, expositions, auraient ruiné les prétentions de l'art à l'autonomie, désorienté le jugement spontané, sapé les fondements de l'esthétique philosophique. Ce livre essaie au contraire de montrer que la philosophie peut encore aborder de façon fructueuse la question de la valeur de l'oeuvre d'art, à condition de se confronter à ce qu'elle répugne d'ordinaire à penser, la relation de la valeur esthétique à la valeur économique, l'apport de la critique moderne et rationnelle dans la détermination de la valeur de l'oeuvre.
Cette exigence conduit à un parcours inhabituel qui met en évidence les acquis des philosophies de la modernité et de la poétique, malgré les conflits qui les opposent, et qui cherche à enraciner l'analyse philosophique dans la lecture d'oeuvres singulières (ici celles de Klee et de Ponge). Exposé au marché et à la rationalité scientifique, l'art ne perd pas forcément son âme, mais découvre le principe de toute valeur, la relation de la subjectivité à la rationalité et à l'échange.
Ce qui se manifeste alors dans l'oeuvre d'art, c'est un sujet dépris des illusions de l'autonomie et de la spontanéité, qui se construit en même temps que le système de l'oeuvre, par un travail sur le corps et la matière du sens.
Crise de l'art, déclin des avant-gardes : à la mort de l'art succéderait désormais celle de l'esthétique. Spéculations, subventions, expositions, auraient ruiné les prétentions de l'art à l'autonomie, désorienté le jugement spontané, sapé les fondements de l'esthétique philosophique. Ce livre essaie au contraire de montrer que la philosophie peut encore aborder de façon fructueuse la question de la valeur de l'oeuvre d'art, à condition de se confronter à ce qu'elle répugne d'ordinaire à penser, la relation de la valeur esthétique à la valeur économique, l'apport de la critique moderne et rationnelle dans la détermination de la valeur de l'oeuvre.
Cette exigence conduit à un parcours inhabituel qui met en évidence les acquis des philosophies de la modernité et de la poétique, malgré les conflits qui les opposent, et qui cherche à enraciner l'analyse philosophique dans la lecture d'oeuvres singulières (ici celles de Klee et de Ponge). Exposé au marché et à la rationalité scientifique, l'art ne perd pas forcément son âme, mais découvre le principe de toute valeur, la relation de la subjectivité à la rationalité et à l'échange.
Ce qui se manifeste alors dans l'oeuvre d'art, c'est un sujet dépris des illusions de l'autonomie et de la spontanéité, qui se construit en même temps que le système de l'oeuvre, par un travail sur le corps et la matière du sens.
Activité artistique et spatialité
Anne Boissière, Véronique Fabbri, Anne Volvey
E-book
19,99 €
Activité artistique et spatialité
Anne Boissière, Véronique Fabbri, Anne Volvey
E-book
19,99 €
L'esthétique de Hegel
Véronique Fabbri
E-book
16,99 €
La valeur de l'oeuvre d'art
Véronique Fabbri
E-book
32,99 €