La transparence est l'obstacle. Tome 3, Par-dessus le marché : Spinoza, Smith, Derrida, Girard
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- Nombre de pages258
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.31 kg
- Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,9 cm
- ISBN978-2-343-15078-9
- EAN9782343150789
- Date de parution18/06/2018
- CollectionOuverture philosophique
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Nombreux sont les auteurs contemporains qui dénoncent l'individualisme auquel nous livre le marché. En un sens, ils n'ont pas tort. Mais il est tout à fait remarquable que les penseurs du marché aient toujours fait de celui-ci un système social, une structure paradoxale dans laquelle c'est au moment même où chacun ne pense qu'à ses seuls intérêts que le collectif est le plus solide et le plus compact.
Ainsi, c'est par un mouvement de retrait hors du collectif, et donc par une méconnaissance de la présence des autres et de leurs intérêts, que chacun participe malgré lui à la formation du marché en tant que structure collective. La méconnaissance fonde et permet la reconnaissance. Le marché nous impose donc de penser le paradoxe d'une structure individualiste qui se socialise en différant les relations sociales entre les hommes sur des relations individuelles avec les choses.
Cela ne peut s'expliquer qu'à la seule condition de comprendre que bien au-delà de leurs seuls intérêts, les individus, sur le marché, poursuivent avant tout des biens spirituels, et donc de la reconnaissance. Ce n'est que parce que tout le monde pense que la poursuite des richesses nous rend sympathiques que cette sympathie s'auto-réalise dans la valorisation sociale réelle de notre image.
Ainsi, c'est par un mouvement de retrait hors du collectif, et donc par une méconnaissance de la présence des autres et de leurs intérêts, que chacun participe malgré lui à la formation du marché en tant que structure collective. La méconnaissance fonde et permet la reconnaissance. Le marché nous impose donc de penser le paradoxe d'une structure individualiste qui se socialise en différant les relations sociales entre les hommes sur des relations individuelles avec les choses.
Cela ne peut s'expliquer qu'à la seule condition de comprendre que bien au-delà de leurs seuls intérêts, les individus, sur le marché, poursuivent avant tout des biens spirituels, et donc de la reconnaissance. Ce n'est que parce que tout le monde pense que la poursuite des richesses nous rend sympathiques que cette sympathie s'auto-réalise dans la valorisation sociale réelle de notre image.
Nombreux sont les auteurs contemporains qui dénoncent l'individualisme auquel nous livre le marché. En un sens, ils n'ont pas tort. Mais il est tout à fait remarquable que les penseurs du marché aient toujours fait de celui-ci un système social, une structure paradoxale dans laquelle c'est au moment même où chacun ne pense qu'à ses seuls intérêts que le collectif est le plus solide et le plus compact.
Ainsi, c'est par un mouvement de retrait hors du collectif, et donc par une méconnaissance de la présence des autres et de leurs intérêts, que chacun participe malgré lui à la formation du marché en tant que structure collective. La méconnaissance fonde et permet la reconnaissance. Le marché nous impose donc de penser le paradoxe d'une structure individualiste qui se socialise en différant les relations sociales entre les hommes sur des relations individuelles avec les choses.
Cela ne peut s'expliquer qu'à la seule condition de comprendre que bien au-delà de leurs seuls intérêts, les individus, sur le marché, poursuivent avant tout des biens spirituels, et donc de la reconnaissance. Ce n'est que parce que tout le monde pense que la poursuite des richesses nous rend sympathiques que cette sympathie s'auto-réalise dans la valorisation sociale réelle de notre image.
Ainsi, c'est par un mouvement de retrait hors du collectif, et donc par une méconnaissance de la présence des autres et de leurs intérêts, que chacun participe malgré lui à la formation du marché en tant que structure collective. La méconnaissance fonde et permet la reconnaissance. Le marché nous impose donc de penser le paradoxe d'une structure individualiste qui se socialise en différant les relations sociales entre les hommes sur des relations individuelles avec les choses.
Cela ne peut s'expliquer qu'à la seule condition de comprendre que bien au-delà de leurs seuls intérêts, les individus, sur le marché, poursuivent avant tout des biens spirituels, et donc de la reconnaissance. Ce n'est que parce que tout le monde pense que la poursuite des richesses nous rend sympathiques que cette sympathie s'auto-réalise dans la valorisation sociale réelle de notre image.