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  • Nombre de pages203
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.135 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,8 cm × 1,1 cm
  • ISBN978-2-253-07073-3
  • EAN9782253070733
  • Date de parution07/03/2018
  • CollectionLe Livre de Poche
  • ÉditeurLGF/Livre de Poche

Résumé

Alors qu'elle vient de perdre Camille, sa fille de seize ans, Sophie Daull se penche sur le passé de sa mère, Nicole, une femme mystérieuse, disparue elle aussi, trente ans plus tôt. Munie de quelques indices - lettres et photos tenant dans une boîte à chaussures -, elle entreprend de déchiffrer les lieux et paysages où Nicole a vécu, les visages qu'elle a connus, et tente de reconstituer ainsi une existence troublante.
Dans ce roman en forme d'enquête généalogique, qui vagabonde dans la France de l'après-guerre jusqu'aux années 80, se dessine ainsi la figure de Nicole, dont la frêle beauté et la timidité intriguent, porteuse d'une énigme qu'elle semble elle-même ignorer, chahutée depuis l'enfance par les rudesses d'une vie sans ménagement.
Alors qu'elle vient de perdre Camille, sa fille de seize ans, Sophie Daull se penche sur le passé de sa mère, Nicole, une femme mystérieuse, disparue elle aussi, trente ans plus tôt. Munie de quelques indices - lettres et photos tenant dans une boîte à chaussures -, elle entreprend de déchiffrer les lieux et paysages où Nicole a vécu, les visages qu'elle a connus, et tente de reconstituer ainsi une existence troublante.
Dans ce roman en forme d'enquête généalogique, qui vagabonde dans la France de l'après-guerre jusqu'aux années 80, se dessine ainsi la figure de Nicole, dont la frêle beauté et la timidité intriguent, porteuse d'une énigme qu'elle semble elle-même ignorer, chahutée depuis l'enfance par les rudesses d'une vie sans ménagement.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

3 Coups de cœur
de nos libraires
Zoé GilDecitre Confluence
4/5
deuxième envolée
Après avoir raconté la perte de sa fille dans son premier roman, Sophie Daull parle ici de la disparition de sa propre mère. Autour de cette absence, l'auteure brode l'histoire d'une femme mystérieuse et énigmatique, à partir des maigres indices qu'elle récolte, entre inventions et suppositions. Ce roman, tout en délicatesse et loin d'être triste, brosse un portrait émouvant et poignant d'une femme qui tout au long de sa courte vie, s'emploiera à faire oublier son passé miséreux. Un roman sur la famille, la perte, le souvenir, mais aussi sur la capacité qu'a l'écriture à faire revivre les absents, le temps de quelques mots.
Après avoir raconté la perte de sa fille dans son premier roman, Sophie Daull parle ici de la disparition de sa propre mère. Autour de cette absence, l'auteure brode l'histoire d'une femme mystérieuse et énigmatique, à partir des maigres indices qu'elle récolte, entre inventions et suppositions. Ce roman, tout en délicatesse et loin d'être triste, brosse un portrait émouvant et poignant d'une femme qui tout au long de sa courte vie, s'emploiera à faire oublier son passé miséreux. Un roman sur la famille, la perte, le souvenir, mais aussi sur la capacité qu'a l'écriture à faire revivre les absents, le temps de quelques mots.
Armelle PDecitre Annecy
4/5
Un émouvant voyage dans un passé douloureux
A nouveau Sophie Daull nous entraine dans ses émotions sans grande démonstration, avec pudeur et sincérité. La mort de sa fille, qui lui avait fait écrire Camille mon envolée, ravive la douleur du décès prématuré de sa mère. Elle arpente une partie de la France à la recherche de témoignages sur la vie de sa mère qui a toujours été très discrète sur sa jeunesse.Une façon pour l' auteur de découvrir certains aspects de sa mère dont la vie fut courte et souvent difficile. Malgré le sujet grave, l' auteure sait manier un humour de bon aloi.
A nouveau Sophie Daull nous entraine dans ses émotions sans grande démonstration, avec pudeur et sincérité. La mort de sa fille, qui lui avait fait écrire Camille mon envolée, ravive la douleur du décès prématuré de sa mère. Elle arpente une partie de la France à la recherche de témoignages sur la vie de sa mère qui a toujours été très discrète sur sa jeunesse.Une façon pour l' auteur de découvrir certains aspects de sa mère dont la vie fut courte et souvent difficile. Malgré le sujet grave, l' auteure sait manier un humour de bon aloi.
Sylvie ThomassonDecitre Part-Dieu
3/5
le fil de la vie
Après « Camille, mon envolée » qui évoquait la perte de sa fille, l'auteur parle ici de sa mère défunte, mystérieuse femme qui ne racontait jamais rien de son enfance. Sophie Daull reconstitue son histoire ; Bâtarde, orpheline et femme trompée avant de mourir assassinée. L'auteur suture toujours ses plaies en évoquant ses deux mortes. Un joli texte qui n'est pas larmoyant malgré le chagrin.
Après « Camille, mon envolée » qui évoquait la perte de sa fille, l'auteur parle ici de sa mère défunte, mystérieuse femme qui ne racontait jamais rien de son enfance. Sophie Daull reconstitue son histoire ; Bâtarde, orpheline et femme trompée avant de mourir assassinée. L'auteur suture toujours ses plaies en évoquant ses deux mortes. Un joli texte qui n'est pas larmoyant malgré le chagrin.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

5/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
RECOMMANDÉ PAR CULTURE-CHRONIQUE
Voilà un très beau roman. De ceux dont on garde la nostalgie longtemps après l’avoir refermé. Tout commence par une douleur indicible, abyssale pour Sophie Daull qui vient de perdre Camille, sa fille de seize ans. Peut-on surmonter une telle tragédie ? Chacun frémit à l’évocation de ces terribles circonstances qu’une mère ne devrait jamais connaître. Commence alors une enquête généalogique qui fonctionne comme une quête existentielle, retissant les liens entre le passé et le futur de Sophie. D’un côté sa fille disparue, de l’autre sa mère, Nicole, qu’elle a perdue aussi : “ Ma mère avait 26 ans quand je suis née, 45 quand elle est morte, moi 19. Elle n’a donc jamais connu ma fille, qui est née quand elle en aurait eu 58, j’avais 32 ans. Ma fille est morte à 16 ans, quand j’en avais 48, ma mère en aurait eu 74…” C’est une manière d’incipit qui ordonne dès les premières lignes la rencontre d’époques différentes dont Sophie se tient au midi. Avec beaucoup de délicatesse l’auteur parvient à retendre les fils d’une existence qui ne tenait plus qu’à quelques souvenirs épars. Progressivement la présence de Nicole se fait de plus en plus prégnante, des êtres, des lieux resurgissent du passé et viennent frapper sur la cloche du présent : “Le café de mes grands-parents existe toujours. Il s’appelle toujours Le Montana, je l’ai retrouvé. C’est devenu un kebab, posté presque invisible le long de la D402 qui quitte Coulommiers par le nord en traversant le hameau de Montanglaust.” Retravaillant sur le canevas du passé Sophie redessine les contours d’une vie dont elle n’avait jamais percé le secret. “La suture“ est un roman intimiste qui cherche une vérité au bord du précipice. Le dévoilement progressif de cette existence perdue fait évidemment écho à la disparition de Camille. Sophie Daull maintient avec beaucoup de dignité et de profondeur cette tension entre le passé et le présent, la vie et la mort, les souvenirs et un présent qu’il faut vivre coûte que coûte envers et contre l’indicible douleur de l’ici et maintenant. Quand la littérature devient en soi une raison de vivre… Archibald PLOOM (CULTURE-CHRONIQUE.COM)
Voilà un très beau roman. De ceux dont on garde la nostalgie longtemps après l’avoir refermé. Tout commence par une douleur indicible, abyssale pour Sophie Daull qui vient de perdre Camille, sa fille de seize ans. Peut-on surmonter une telle tragédie ? Chacun frémit à l’évocation de ces terribles circonstances qu’une mère ne devrait jamais connaître. Commence alors une enquête généalogique qui fonctionne comme une quête existentielle, retissant les liens entre le passé et le futur de Sophie. D’un côté sa fille disparue, de l’autre sa mère, Nicole, qu’elle a perdue aussi : “ Ma mère avait 26 ans quand je suis née, 45 quand elle est morte, moi 19. Elle n’a donc jamais connu ma fille, qui est née quand elle en aurait eu 58, j’avais 32 ans. Ma fille est morte à 16 ans, quand j’en avais 48, ma mère en aurait eu 74…” C’est une manière d’incipit qui ordonne dès les premières lignes la rencontre d’époques différentes dont Sophie se tient au midi. Avec beaucoup de délicatesse l’auteur parvient à retendre les fils d’une existence qui ne tenait plus qu’à quelques souvenirs épars. Progressivement la présence de Nicole se fait de plus en plus prégnante, des êtres, des lieux resurgissent du passé et viennent frapper sur la cloche du présent : “Le café de mes grands-parents existe toujours. Il s’appelle toujours Le Montana, je l’ai retrouvé. C’est devenu un kebab, posté presque invisible le long de la D402 qui quitte Coulommiers par le nord en traversant le hameau de Montanglaust.” Retravaillant sur le canevas du passé Sophie redessine les contours d’une vie dont elle n’avait jamais percé le secret. “La suture“ est un roman intimiste qui cherche une vérité au bord du précipice. Le dévoilement progressif de cette existence perdue fait évidemment écho à la disparition de Camille. Sophie Daull maintient avec beaucoup de dignité et de profondeur cette tension entre le passé et le présent, la vie et la mort, les souvenirs et un présent qu’il faut vivre coûte que coûte envers et contre l’indicible douleur de l’ici et maintenant. Quand la littérature devient en soi une raison de vivre… Archibald PLOOM (CULTURE-CHRONIQUE.COM)
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4.3/5
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