La Suisse face à l'espionnage (1914-1918)

Par : Christophe Vuilleumier

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  • Nombre de pages124
  • PrésentationBroché
  • Poids0.242 kg
  • Dimensions16,0 cm × 23,5 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-2-8321-0646-4
  • EAN9782832106464
  • Date de parution20/01/2015
  • CollectionSuisse événements
  • ÉditeurSlatkine (Editions)

Résumé

La Première Guerre mondiale ne se déroula pas uniquement sur les champs de bataille. Elle se développa, de manière insidieuse, dans les pays neutres, sous des formes moins sanglantes mais tout autant efficaces. La Suisse, à proximité immédiate des pays en guerre, parfois à quelques centaines de mètres des affrontements, allait être un terrain particulièrement propice pour l'espionnage. Allemands, Français, Anglais, Autrichiens, Turcs, tous développèrent des réseaux de rensei gnements sur le territoire helvétique, organisant à certaines occasions des opérations militaires entre Zurich et Genève.
Industriels suisses impliqués dans l'économie de guerre, tel Jules Bloch dont le train cheminait sans cesse de Bienne à Genève, chargé de fusées d'obus, Nachrichtenoffizier, comme Hans Shreck, chef du contre-espionnage allemand qui allait être arrêté par la police fédérale avant d'être exfiltré de la clinique dans laquelle il était interné, ou simples agents recrutés parmi la population locale, les espions allaient devenir une hantise dont les Suisses conservent un vague souvenir sans pourtant se rappeler les événements qui défrayèrent les chroniques cinq années durant.
La Première Guerre mondiale ne se déroula pas uniquement sur les champs de bataille. Elle se développa, de manière insidieuse, dans les pays neutres, sous des formes moins sanglantes mais tout autant efficaces. La Suisse, à proximité immédiate des pays en guerre, parfois à quelques centaines de mètres des affrontements, allait être un terrain particulièrement propice pour l'espionnage. Allemands, Français, Anglais, Autrichiens, Turcs, tous développèrent des réseaux de rensei gnements sur le territoire helvétique, organisant à certaines occasions des opérations militaires entre Zurich et Genève.
Industriels suisses impliqués dans l'économie de guerre, tel Jules Bloch dont le train cheminait sans cesse de Bienne à Genève, chargé de fusées d'obus, Nachrichtenoffizier, comme Hans Shreck, chef du contre-espionnage allemand qui allait être arrêté par la police fédérale avant d'être exfiltré de la clinique dans laquelle il était interné, ou simples agents recrutés parmi la population locale, les espions allaient devenir une hantise dont les Suisses conservent un vague souvenir sans pourtant se rappeler les événements qui défrayèrent les chroniques cinq années durant.