La Sophistria de Robertus Anglicus. Etude et édition critique

Par : Irène Rosier-Catach, Anne Grondeux

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  • Nombre de pages412
  • PrésentationBroché
  • Poids0.525 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 2,3 cm
  • ISBN2-7116-1820-X
  • EAN9782711618200
  • Date de parution01/01/2006
  • CollectionSic et Non
  • ÉditeurVrin

Résumé

L'enseignement universitaire du XIIIe siècle se fonde sur le commentaire et la 'dispute'. La Sophistria de Robertus Anglicus (1260-1270), dont est proposée ici l'édition critique accompagnée d'une étude historique et doctrinale détaillée, est un témoin exceptionnel de cette pratique de l'enseignement des arts par "mode de sophisme", surtout développé pour la logique et la grammaire. Il s'agit d'une collection d'une trentaine de sophismes, organisée de façon systématique, et préservée dans huit manuscrits. On y voit ainsi, en partant du sophisme, énoncé problématique, le maître avancer des arguments, avec ou contre ses bacheliers, à propos de toutes les difficultés qu'il contient, les arguments et solutions fournissant au bout du compte un exposé général de la syntaxe latine. La Sophistria s'insère dans une tradition de la grammaire spéculative, qui, contrairement aux grands traités postérieurs sur les Modes de signifier, met l'accent sur la sémanticité plus que sur la grammaticalité : un énoncé incorrect peut être admis si l'on comprend la raison (ratio) qui rend compte de sa déviation. Cette approche, comme l'application très caractéristique de la Physique d'Aristote à la grammaire, permet de rapprocher la Sophistria de l'enseignement parisien des maîtres anglais de la génération précédente, Robert Kilwardby et Roger Bacon, l'appartenance au milieu parisien se confirmant par sa proximité avec le Tractatus de Gosvin de Marbais.
L'enseignement universitaire du XIIIe siècle se fonde sur le commentaire et la 'dispute'. La Sophistria de Robertus Anglicus (1260-1270), dont est proposée ici l'édition critique accompagnée d'une étude historique et doctrinale détaillée, est un témoin exceptionnel de cette pratique de l'enseignement des arts par "mode de sophisme", surtout développé pour la logique et la grammaire. Il s'agit d'une collection d'une trentaine de sophismes, organisée de façon systématique, et préservée dans huit manuscrits. On y voit ainsi, en partant du sophisme, énoncé problématique, le maître avancer des arguments, avec ou contre ses bacheliers, à propos de toutes les difficultés qu'il contient, les arguments et solutions fournissant au bout du compte un exposé général de la syntaxe latine. La Sophistria s'insère dans une tradition de la grammaire spéculative, qui, contrairement aux grands traités postérieurs sur les Modes de signifier, met l'accent sur la sémanticité plus que sur la grammaticalité : un énoncé incorrect peut être admis si l'on comprend la raison (ratio) qui rend compte de sa déviation. Cette approche, comme l'application très caractéristique de la Physique d'Aristote à la grammaire, permet de rapprocher la Sophistria de l'enseignement parisien des maîtres anglais de la génération précédente, Robert Kilwardby et Roger Bacon, l'appartenance au milieu parisien se confirmant par sa proximité avec le Tractatus de Gosvin de Marbais.
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