La société du mépris de soi. De L'Urinoir de Duchamp aux suicidés de France Télécom
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- Nombre de pages120
- PrésentationBroché
- Poids0.183 kg
- Dimensions14,0 cm × 20,6 cm × 1,2 cm
- ISBN978-2-07-013148-8
- EAN9782070131488
- Date de parution28/10/2010
- ÉditeurGallimard
Résumé
Comment ne pas voir que l'art du dernier demi-siècle dément catégoriquement le discours euphorisant des médias ? Non, l'homme occidental n'est plus cet être conquérant qui échappe au temps et à la mort grâce à son insatiable créativité. L'homme occidental d'aujourd'hui souffre et dépérit, perd ses cheveux et ses spermatozoïdes, et courbe l'échine devant tous les pouvoirs comme il ne l'avait jamais fait. Comment expliquer cette fascination pour les représentations les plus piteuses de lui-même d'un homme qui n'avait cessé depuis des millénaires de se représenter en dieu, en phénix ou en roi ? François Chevallier propose une réflexion faisant apparaître l'art comme un véritable outil anthropologique - le révélateur involontaire donc impartial de la santé morale d'une société.
Comment ne pas voir que l'art du dernier demi-siècle dément catégoriquement le discours euphorisant des médias ? Non, l'homme occidental n'est plus cet être conquérant qui échappe au temps et à la mort grâce à son insatiable créativité. L'homme occidental d'aujourd'hui souffre et dépérit, perd ses cheveux et ses spermatozoïdes, et courbe l'échine devant tous les pouvoirs comme il ne l'avait jamais fait. Comment expliquer cette fascination pour les représentations les plus piteuses de lui-même d'un homme qui n'avait cessé depuis des millénaires de se représenter en dieu, en phénix ou en roi ? François Chevallier propose une réflexion faisant apparaître l'art comme un véritable outil anthropologique - le révélateur involontaire donc impartial de la santé morale d'une société.