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Ce roman nous plonge dans l'univers de quelques jeunes pianistes, étudiant à Oslo, à la fin des années 60. Notre héros, Aksel Vinding, tombe fou amoureux de la prodige Anja Skoog. Cette rencontre bouleverse leurs existences. Les deux jeunes gens font parti d'une poignée d'élèves sélectionnés pour participer à un grand concours de piano. Pour Anja qui surpasse tous ses camarades par son talent, il est presque gagné d'avance.
Leur énigmatique professeur, Selma Lynge, a néanmoins une influence dangereuse sur Anja et Aksel qui sent une catastrophe se profiler. Traduit du norvégien par Jean-Baptiste Coursaud. "Tout simplement superbe ! Voilà enfin un livre qui nous remonte vers les instants privilégiés du retour paisible sur soi, dans la douceur nocturne, paysages avec mélancolie tendre, quand l'étoffe de la vie devient enchantement, lucidité, vérités du coeur".
Le Point "L'une des plus jolies partitions de la rentrée". Madame Figaro "Peu de livre donnent cette impression d'immersion totale. La société des jeunes pianistes réussit avec brio à nous faire vivre la vie de ces jeunes espoirs de la musique classique qui décident de tout sacrifier à leur art et à une hypothétique carrière. Il y a beaucoup de passion, de rythme et de sentiments forts dans ce roman que l'on dévore des yeux et des oreilles.
" Lire "On attendait depuis longtemps qu'un éditeur français publie un livre de Ketil Björnstad, musicien compositeur et écrivain norvégien, prophète en son pays, et ailleurs. " Le Monde "Histoires d'amour, histoire de deuil, histoires de musique, c'est à ce concert, en crescendo, que nous invite le Norvégien. Son roman est parfois feutré comme du Vermeer, parfois criant de douleur comme une toile de Munch.
" L'Express "Vous lisez La Société des Jeunes Pianistes, et vous entendez Chopin, Brahms, Beethoven. Rarement un roman n'a été en si parfaite symbiose avec la musique. " ELLE "Résister à un scénario aussi tentant serait du gâchis. " La Vie
Musique et tristesse
Oslo, fin des années 60. La famille Vinding se disloque après la mort tragique de la mère. Cette femme fantasque et perpétuellement insatisfaite, qui passait son temps à boire et à se disputer avec son mari, avait pourtant transmis à son fils Aksel sa passion pour la musique. Seul et perturbé, l'adolescent décide d'arrêter le lycée pour se consacrer au piano et à la préparation d'un concours de jeunes talents. Mais la concurrence est rude. Ils sont quelques uns à vouloir sortir vainqueur de ce concours. Aksel se sait doué mais est-il le meilleur? Et saura-t-il garder son sang froid lorsqu'il découvrira qu'Anja Skoog, la fille qu'il convoite en secret, est elle aussi une des participantes?
Ambiance étrange et froide pour ce roman qui nous entraîne dans le monde des jeunes concertistes qui pensent, rêvent et vivent pour le piano. Leur quotidien c'est Beethoven, Vivaldi ou Ravel. Leurs idoles sont Arrau ou Rubinstein. Leur monde tourne autour de la musique, des grands compositeurs, des sublimes interprètes, des professeurs de renom. Tels les grands sportifs, ils s'entraînent et progressent dans la douleur. La musique devient une compétition où le moindre faux pas est fatal. Ils vivent leur passion au point de s'en rendre malade. Ce sont des adolescents, presque des enfants encore, et déjà ils ont des préoccupations d'adultes, doivent faire des choix cruciaux pour leur avenir et cela ne se passe pas sans drames.
Chronique douce-amère, mélancolique et langoureuse, La société des jeunes pianistes se laisse lire avec lenteur et pourquoi pas un adagio de Bach en fond sonore...