La Société de construction des Batignolles. Des origines à la Première Guerre mondiale (1846-1914)
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- Nombre de pages542
- PrésentationBroché
- Poids0.875 kg
- Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,9 cm
- ISBN2-84050-389-1
- EAN9782840503897
- Date de parution01/10/2005
- CollectionRoland Mousnier
- ÉditeurPU Paris-Sorbonne
- PréfacierJean Monville
Résumé
L a Société de construction des Batignolles est le lointain ancêtre du groupe AMEC SPIE, l'un des leaders européens des services à la construction. Elle naît en 1846 de la volonté d'un ingénieur entrepreneur aux qualités exceptionnelles, Ernest Goüin. Admirateur de l'Angleterre, proche du Saint-simonisme, il en fait, sous le Second Empire, l'une des plus puissantes entreprises de constructions mécaniques et métalliques d'Europe. A partir de 1871, elle se transforme en société anonyme et se réoriente progressivement vers les travaux publics, réalisant des chantiers de grande ampleur tant dans l'Empire français (chemins de fer Dakar-Saint-Louis et de Bône à Guelma) qu'à l'étranger (pont de l'île Marguerite à Budapest, chemin de fer de Pitesci à Craïova en Bulgarie). Avec son fils Jules, l'entreprise s'oriente de plus en plus vers les travaux publics. Elle travaille toujours en Europe (port de Bourgas, ponts Troïtzky et du Palais à Saint Pétersbourg), mais aussi de plus en plus en Afrique du Nord (port de Tunis) et en Egypte, dans l'Empire ottoman et en Argentine. Jules Goüin relève le flambeau à partir de 1908. A la veille de la première guerre mondiale, la SCB travaille dans le monde entier : au Brésil et au Chili, en Russie et en Chine. Elle symbolise ainsi la réussite du génie civil français.
L a Société de construction des Batignolles est le lointain ancêtre du groupe AMEC SPIE, l'un des leaders européens des services à la construction. Elle naît en 1846 de la volonté d'un ingénieur entrepreneur aux qualités exceptionnelles, Ernest Goüin. Admirateur de l'Angleterre, proche du Saint-simonisme, il en fait, sous le Second Empire, l'une des plus puissantes entreprises de constructions mécaniques et métalliques d'Europe. A partir de 1871, elle se transforme en société anonyme et se réoriente progressivement vers les travaux publics, réalisant des chantiers de grande ampleur tant dans l'Empire français (chemins de fer Dakar-Saint-Louis et de Bône à Guelma) qu'à l'étranger (pont de l'île Marguerite à Budapest, chemin de fer de Pitesci à Craïova en Bulgarie). Avec son fils Jules, l'entreprise s'oriente de plus en plus vers les travaux publics. Elle travaille toujours en Europe (port de Bourgas, ponts Troïtzky et du Palais à Saint Pétersbourg), mais aussi de plus en plus en Afrique du Nord (port de Tunis) et en Egypte, dans l'Empire ottoman et en Argentine. Jules Goüin relève le flambeau à partir de 1908. A la veille de la première guerre mondiale, la SCB travaille dans le monde entier : au Brésil et au Chili, en Russie et en Chine. Elle symbolise ainsi la réussite du génie civil français.