La Société civile. Savoirs, enjeux et acteurs en France et en Grande-Bretagne 1780-1914
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- Nombre de pages318
- PrésentationBroché
- Poids0.52 kg
- Dimensions15,4 cm × 24,0 cm × 1,9 cm
- ISBN978-2-7535-1359-4
- EAN9782753513594
- Date de parution23/06/2011
- CollectionCarnot
- ÉditeurPU Rennes
Résumé
Le terme " société civile ", autrefois réservé à un usage abstrait et spécialisé, est entré dans le vocabulaire courant des journalistes, des décideurs politiques, et de ceux là mêmes qu'il est censé décrire. Couramment mobilisée dans les travaux de sciences politiques et de sciences sociales depuis quelques années, la " société civile " a-t-elle sa place pour écrire l'histoire du long XIXe siècle ? Pour répondre à cette question, ce volume prolonge une réflexion historique entamée dans plusieurs pays depuis dix ou quinze ans, sur les conditions d'un usage contrôlé de ce concept protéiforme.
Ces travaux historiques ont toujours buté sur la bifurcation entre une histoire intellectuelle du mot ou de l'idée de société civile, et une histoire sociale et politique de ses acteurs mêmes. Alors que la première documente les rapports du concept de société civile avec le droit, l'économie politique ou la morale, et souligne son caractère toujours instable et conflictuel, la seconde projette sur le passé les conceptions contemporaines de la société civile, soit pour s'interroger sur son rôle dans la genèse des démocraties libérales depuis le XIXe siècle, soit pour en étudier la place dans la construction des " identités " collectives.
En adoptant une approche d'histoire sociale des savoirs et une perspective franco-britannique, cet ouvrage entend surmonter cette tension. À partir de dix études de cas portant sur des thèmes aussi divers que le libre-échange, le travail des enfants, la condition ouvrière, l'entreprise coloniale ou la consommation, il examine la manière dont la société civile devint, à partir de la fin du XVIIIe siècle, à la fois un objet et un acteur de la connaissance du monde social, moral et politique.
Ces travaux historiques ont toujours buté sur la bifurcation entre une histoire intellectuelle du mot ou de l'idée de société civile, et une histoire sociale et politique de ses acteurs mêmes. Alors que la première documente les rapports du concept de société civile avec le droit, l'économie politique ou la morale, et souligne son caractère toujours instable et conflictuel, la seconde projette sur le passé les conceptions contemporaines de la société civile, soit pour s'interroger sur son rôle dans la genèse des démocraties libérales depuis le XIXe siècle, soit pour en étudier la place dans la construction des " identités " collectives.
En adoptant une approche d'histoire sociale des savoirs et une perspective franco-britannique, cet ouvrage entend surmonter cette tension. À partir de dix études de cas portant sur des thèmes aussi divers que le libre-échange, le travail des enfants, la condition ouvrière, l'entreprise coloniale ou la consommation, il examine la manière dont la société civile devint, à partir de la fin du XVIIIe siècle, à la fois un objet et un acteur de la connaissance du monde social, moral et politique.
Le terme " société civile ", autrefois réservé à un usage abstrait et spécialisé, est entré dans le vocabulaire courant des journalistes, des décideurs politiques, et de ceux là mêmes qu'il est censé décrire. Couramment mobilisée dans les travaux de sciences politiques et de sciences sociales depuis quelques années, la " société civile " a-t-elle sa place pour écrire l'histoire du long XIXe siècle ? Pour répondre à cette question, ce volume prolonge une réflexion historique entamée dans plusieurs pays depuis dix ou quinze ans, sur les conditions d'un usage contrôlé de ce concept protéiforme.
Ces travaux historiques ont toujours buté sur la bifurcation entre une histoire intellectuelle du mot ou de l'idée de société civile, et une histoire sociale et politique de ses acteurs mêmes. Alors que la première documente les rapports du concept de société civile avec le droit, l'économie politique ou la morale, et souligne son caractère toujours instable et conflictuel, la seconde projette sur le passé les conceptions contemporaines de la société civile, soit pour s'interroger sur son rôle dans la genèse des démocraties libérales depuis le XIXe siècle, soit pour en étudier la place dans la construction des " identités " collectives.
En adoptant une approche d'histoire sociale des savoirs et une perspective franco-britannique, cet ouvrage entend surmonter cette tension. À partir de dix études de cas portant sur des thèmes aussi divers que le libre-échange, le travail des enfants, la condition ouvrière, l'entreprise coloniale ou la consommation, il examine la manière dont la société civile devint, à partir de la fin du XVIIIe siècle, à la fois un objet et un acteur de la connaissance du monde social, moral et politique.
Ces travaux historiques ont toujours buté sur la bifurcation entre une histoire intellectuelle du mot ou de l'idée de société civile, et une histoire sociale et politique de ses acteurs mêmes. Alors que la première documente les rapports du concept de société civile avec le droit, l'économie politique ou la morale, et souligne son caractère toujours instable et conflictuel, la seconde projette sur le passé les conceptions contemporaines de la société civile, soit pour s'interroger sur son rôle dans la genèse des démocraties libérales depuis le XIXe siècle, soit pour en étudier la place dans la construction des " identités " collectives.
En adoptant une approche d'histoire sociale des savoirs et une perspective franco-britannique, cet ouvrage entend surmonter cette tension. À partir de dix études de cas portant sur des thèmes aussi divers que le libre-échange, le travail des enfants, la condition ouvrière, l'entreprise coloniale ou la consommation, il examine la manière dont la société civile devint, à partir de la fin du XVIIIe siècle, à la fois un objet et un acteur de la connaissance du monde social, moral et politique.